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Grogne des sortants de la FASTEF 2022 : Ils exigent leur intégration dans la fonction publique et interpellent le Président de la République

Les enseignants membres du collectif des sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) promotion 2022 expriment leur profonde indignation face à leur situation professionnelle. Selon le quotidien Tribune, ces enseignants, dont le collectif regroupe plus de 500 membres issus des promotions 2020, 2021 et 2022, dénoncent les lenteurs administratives et réclament leur intégration immédiate et sans condition dans la fonction publique.


Rédigé par leral.net le Vendredi 17 Janvier 2025 à 10:52 | | 0 commentaire(s)|

Pape Diomaye Ngom, enseignant et porte-parole du collectif, a déclaré : « Notre collectif attend toujours nos actes d’intégration dans la fonction publique. Pourtant, la loi stipule que tout enseignant ayant achevé sa formation à la FASTEF et ayant été affecté ne devrait passer qu’une seule année de contractualisation avant d’être intégré. » Cependant, selon ses propos, certains enseignants restent sans intégration pendant deux, trois, voire cinq ans.

Cette situation est qualifiée d’« inadmissible » par Alassane Ndiaye, enseignant dans l’Inspection d’Académie de Saint-Louis et membre du collectif. Il pointe du doigt les dysfonctionnements au niveau administratif, citant des retards dans le traitement des dossiers, notamment au niveau des visas, de la solde et du ministère des Finances. « Nous avons des dossiers bloqués depuis août 2024, alors que d’autres, arrivés après, ont déjà été signés », s’est-il indigné.

Les enseignants interpellent directement le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier ministre Ousmane Sonko et le ministre Olivier Boucal. Ils appellent ces autorités à « apporter des solutions efficaces et efficientes » pour mettre fin à cette situation qu’ils jugent injuste.

Le collectif affirme que ses multiples interpellations auprès des autorités compétentes n’ont pas été suivies d’effet. « Nous trouvons anormal que nos revendications ne soient pas prises au sérieux », ont martelé Pape Diomaye Ngom et ses camarades, en réclamant des actes concrets pour répondre à leurs attentes, selon toujours l’information rapportée par le quotidien Tribune.