S’en est alors suivi une certaine léthargie née, selon Safiétou Diop nommée coordonnatrice de la cellule au moment de son implantation, «de la façon de faire et de la personnalité» de El Hadji Bacar Diagne, l’initiateur du projet. Soupçonné par certains membres de la cellule de ne pas avoir la même lecture qu’eux sur la démarche à entreprendre dans le soutien au parrain Karim Wade, l’homme d’affaires thiessois constituerait aujourd’hui «un blocage» dans le fonctionnement de la cellule en perspective des enjeux futurs. les enjeux seraient, à terme, le maillage du territoire communal et départemental de cellules soutenant Karim Wade et son père, comme on le fait en ce moment à Tivaouane, pour préparer l’accueil du Président Wade quand il sera à Thiès le 6 octobre prochain pour inaugurer l’usine de montage de véhicules Seniran Auto.
C’est du reste cette arrivée du Président Wade dans la capitale du rail qui a servi de prétexte à la réunion des gens de la «Génération du concret» de Thiès. Une réunion au cours de laquelle on s’est dit des vérités sur le fonctionnement de la cellule de Thiès notamment son blocage. Il a été annoncé à la presse la mise à l’écart sans délais de El Hadj Bacar Diagne, quand le mouvement de soutien au fils du président de la République sera structuré. La réunion a aussi permis de mesurer les ambitions des uns et des autres, quant au contrôle du mouvement de soutien à Karim Wade dans la ville avec en lice Mme Sophie Ciss, gérante d’une auberge célèbre dans la ville. Dernière venue dans le mouvement du fait de son appartenance au clan Modou Diagne Fada jusqu’au retour de ce dernier au Pds, Mme Ciss a été la première à s’approcher du ministre Awa Ndiaye et à tailler bavette avec les proches de Karim Wade pour «dénoncer la façon de gérer du président Bacar Diagne».
Cela semble avoir été bénéfique pour elle, puisque dans le constat de blocage fait à la fois par elle et Mme Safiétou Diop, directrice du Ppj (Projet de promotion des jeunes) par ailleurs coordonnatrice de la cellule au moment de son implantation, elle est la seule à occuper un poste «après la dissolution du Bureau de la cellule de Thiès». Elle a été nommée coordinatrice du Directoire de relance, mis en place pour conduire la «Génération du concret» vers sa structuration dans la région. Un Directoire de sept membres où l’on trouve, outre Sophie Ciss, Safiétou Diop et Cheikh Ngom Madiodo qui fut le responsable de l’implantation dans le bureau défunt de la cellule de Thiès. Demandez à ce trio les raisons de ce blocage de la cellule de Thiès et le sort qui sera réservé au président Bacar Diagne à son retour du pays, toutes les réponses seront divergentes ! Poussez votre interrogatoire en demandant le profil de responsable qui sied le plus aujourd’hui à la «Génération du concret» dans la ville, voire dans la région, les réponses seront tout aussi divergentes.
C’est dire que c’est un flou artistique qui prévaut en ce moment chez ceux qui soutiennent le fils du Président dans la ville. Et avec la perspective de restructuration qui se dessine, on voit de plus en plus des structures du genre «H 21», «Karim Sisters» ou autres, parlant au nom du ministre Awa Ndiaye apparaître sur la scène thiessoise dans ce combat au service du fils du président de la République. Les coups ne manqueront pas de pleuvoir avec cette restructuration et le camp de Sophie Ciss commence déjà à en donner à Mme Safiétou Diop.
source le quotidien
C’est du reste cette arrivée du Président Wade dans la capitale du rail qui a servi de prétexte à la réunion des gens de la «Génération du concret» de Thiès. Une réunion au cours de laquelle on s’est dit des vérités sur le fonctionnement de la cellule de Thiès notamment son blocage. Il a été annoncé à la presse la mise à l’écart sans délais de El Hadj Bacar Diagne, quand le mouvement de soutien au fils du président de la République sera structuré. La réunion a aussi permis de mesurer les ambitions des uns et des autres, quant au contrôle du mouvement de soutien à Karim Wade dans la ville avec en lice Mme Sophie Ciss, gérante d’une auberge célèbre dans la ville. Dernière venue dans le mouvement du fait de son appartenance au clan Modou Diagne Fada jusqu’au retour de ce dernier au Pds, Mme Ciss a été la première à s’approcher du ministre Awa Ndiaye et à tailler bavette avec les proches de Karim Wade pour «dénoncer la façon de gérer du président Bacar Diagne».
Cela semble avoir été bénéfique pour elle, puisque dans le constat de blocage fait à la fois par elle et Mme Safiétou Diop, directrice du Ppj (Projet de promotion des jeunes) par ailleurs coordonnatrice de la cellule au moment de son implantation, elle est la seule à occuper un poste «après la dissolution du Bureau de la cellule de Thiès». Elle a été nommée coordinatrice du Directoire de relance, mis en place pour conduire la «Génération du concret» vers sa structuration dans la région. Un Directoire de sept membres où l’on trouve, outre Sophie Ciss, Safiétou Diop et Cheikh Ngom Madiodo qui fut le responsable de l’implantation dans le bureau défunt de la cellule de Thiès. Demandez à ce trio les raisons de ce blocage de la cellule de Thiès et le sort qui sera réservé au président Bacar Diagne à son retour du pays, toutes les réponses seront divergentes ! Poussez votre interrogatoire en demandant le profil de responsable qui sied le plus aujourd’hui à la «Génération du concret» dans la ville, voire dans la région, les réponses seront tout aussi divergentes.
C’est dire que c’est un flou artistique qui prévaut en ce moment chez ceux qui soutiennent le fils du Président dans la ville. Et avec la perspective de restructuration qui se dessine, on voit de plus en plus des structures du genre «H 21», «Karim Sisters» ou autres, parlant au nom du ministre Awa Ndiaye apparaître sur la scène thiessoise dans ce combat au service du fils du président de la République. Les coups ne manqueront pas de pleuvoir avec cette restructuration et le camp de Sophie Ciss commence déjà à en donner à Mme Safiétou Diop.
source le quotidien