"Suite au rapport transmis par la gendarmerie au ministère de la Justice en date du 21 juillet qui a mené l'enquête après l'attaque du domicile du président de la République, le professeur Alpha Condé, 38 personnes, dont 25 militaires et 13 civils, ont été interpellées", a déclaré à la radio et à la télévision publiques le porte-parole du ministère de la Justice, Ibrahima Béavogui.
Selon lui, les suspects sont détenus dans des locaux de la gendarmerie à Matam (banlieue de Conakry).
C'est la première fois qu'une autorité communique un chiffre sur les arrestations en lien avec l'attaque du 19 juillet dont le président Condé est sorti indemne mais qui a fait un mort et deux blessés dans la garde présidentielle.
La semaine dernière, des sources militaires avaient fait état à l'AFP de l'arrestation d'une quarantaine de militaires, pour la plupart proches de l'ex-président du régime de transition (2010), le général Sékouba Konaté, et du capitaine Moussa Dadis Camara, qui a dirigé la junte militaire au pouvoir en Guinée de fin 2008 à fin 2009.
Le 22 juillet, le parquet général de Conakry avait annoncé l'ouverture d'une information judiciaire et évoqué plusieurs interpellations, sans fournir de nombre.
"Pour mettre fin à la politique des rumeurs et impulser la politique de la transparence" mais aussi "pour s'enquérir de leur état de santé et des conditions" de leur détention, le ministre de la Justice Me Christian Sow a rendu visite lundi aux personnes arrêtées, a précisé M. Béavogui pour qui cela "dénote la volonté du gouvernement de veiller au respect strict de la loi et au droit de tous les citoyens".
"Les enquêtes évoluent et les premières personnes mises en cause seront déférées devant les juridictions compétentes très certainement mercredi", a-t-il dit.
Selon le parquet général, les personnes arrêtées sont accusées notamment "d'association de malfaiteurs, attentat contre la sûreté de l'Etat, assassinat sur la personne d'un des gardes du corps du président de la République, tentative d'assassinat" du chef de l'Etat.
Elles sont aussi poursuivies pour "détention illégale d'armes de guerres et de munitions, détention et consommation de drogue, destructions d'édifices et de biens mobiliers et complicité", avait-on ajouté de même source.
Dans un entretien diffusé lundi par Radio France Internationale (RFI), le général Sékouba Konaté a condamné l'attaque contre le président Condé. Il s'est dit "très surpris" par l'arrestation de certains de ses proches en précisant: "l'interpellation ne veut pas dire forcément culpabilité. Les enquêtes prouveront qui est coupable ou qui est innocent".
AFP
Selon lui, les suspects sont détenus dans des locaux de la gendarmerie à Matam (banlieue de Conakry).
C'est la première fois qu'une autorité communique un chiffre sur les arrestations en lien avec l'attaque du 19 juillet dont le président Condé est sorti indemne mais qui a fait un mort et deux blessés dans la garde présidentielle.
La semaine dernière, des sources militaires avaient fait état à l'AFP de l'arrestation d'une quarantaine de militaires, pour la plupart proches de l'ex-président du régime de transition (2010), le général Sékouba Konaté, et du capitaine Moussa Dadis Camara, qui a dirigé la junte militaire au pouvoir en Guinée de fin 2008 à fin 2009.
Le 22 juillet, le parquet général de Conakry avait annoncé l'ouverture d'une information judiciaire et évoqué plusieurs interpellations, sans fournir de nombre.
"Pour mettre fin à la politique des rumeurs et impulser la politique de la transparence" mais aussi "pour s'enquérir de leur état de santé et des conditions" de leur détention, le ministre de la Justice Me Christian Sow a rendu visite lundi aux personnes arrêtées, a précisé M. Béavogui pour qui cela "dénote la volonté du gouvernement de veiller au respect strict de la loi et au droit de tous les citoyens".
"Les enquêtes évoluent et les premières personnes mises en cause seront déférées devant les juridictions compétentes très certainement mercredi", a-t-il dit.
Selon le parquet général, les personnes arrêtées sont accusées notamment "d'association de malfaiteurs, attentat contre la sûreté de l'Etat, assassinat sur la personne d'un des gardes du corps du président de la République, tentative d'assassinat" du chef de l'Etat.
Elles sont aussi poursuivies pour "détention illégale d'armes de guerres et de munitions, détention et consommation de drogue, destructions d'édifices et de biens mobiliers et complicité", avait-on ajouté de même source.
Dans un entretien diffusé lundi par Radio France Internationale (RFI), le général Sékouba Konaté a condamné l'attaque contre le président Condé. Il s'est dit "très surpris" par l'arrestation de certains de ses proches en précisant: "l'interpellation ne veut pas dire forcément culpabilité. Les enquêtes prouveront qui est coupable ou qui est innocent".
AFP