"Je déclare les journées mercredi et jeudi journées de deuil national", a indiqué le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, à la télévision nationale, mardi soir.
"Sur ce, tout regroupement de quelques natures que ce soit à caractère subversif est interdit", a-t-il ajouté, lisant un communiqué.
"J'invite le conseil religieux (regroupant responsables chrétiens et musulmans), les responsables des partis politiques, les organisations de la société civile et les mass médias à s'abstenir de propos et actes de nature à troubler l'ordre public et de nature à ébranler le fondement même de la nation guinéenne", a-t-il poursuivi.
Menaces de sanctions sévères
"Les fauteurs de troubles et les commanditaires seront sévèrement punis", la junte "compte sur la maturité de notre peuple".
"J'invite chacun et tous à consacrer les journées de vendredi et dimanche prochains à des journées nationales de prières et de recueillement à la mémoire des victimes et pour manifester notre solidarité à l'endroit de leurs familles", a-t-il précisé.
Selon l'organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme, plus de 150 personnes ont été tuées et plus de 1. 200 blessées lors de la répression par les forces de sécurité d'une manifestation pacifique de personnes hostiles à l'éventuelle candidature du chef putschiste à la présidentielle de janvier.
"Suite à des manifestations politiques, notre pays vient de perdre nombreux de ses fils et filles, des édifices publics ont été vandalisés", a souligné le chef de la junte. "Je m'incline devant la mémoire de ces innocentes victimes", a-t-il précisé.
"Faire la lumière" sur le drame
"Le gouvernement par ma voix s'engage à venir au secours des familles des victimes, auxquels nous souhaitons un prompt rétablissement", a-t-il promis.
"Le gouvernement mettra tout en oeuvre pour faire la lumière sur ces évènements tragiques qui sont de nature à troubler la quiétude sociale chère à notre peuple", a-t-il indiqué.
Dans le passé, les auteurs d'exactions au sein de l'armée ont toutefois bénéficié d'une impunité totale.
Le massacre de lundi, qui a soulevé une condamnation unanime de la communauté internationale, est un des plus graves perpétrés en une seule journée depuis un quart de siècle en Guinée.
"Sur ce, tout regroupement de quelques natures que ce soit à caractère subversif est interdit", a-t-il ajouté, lisant un communiqué.
"J'invite le conseil religieux (regroupant responsables chrétiens et musulmans), les responsables des partis politiques, les organisations de la société civile et les mass médias à s'abstenir de propos et actes de nature à troubler l'ordre public et de nature à ébranler le fondement même de la nation guinéenne", a-t-il poursuivi.
Menaces de sanctions sévères
"Les fauteurs de troubles et les commanditaires seront sévèrement punis", la junte "compte sur la maturité de notre peuple".
"J'invite chacun et tous à consacrer les journées de vendredi et dimanche prochains à des journées nationales de prières et de recueillement à la mémoire des victimes et pour manifester notre solidarité à l'endroit de leurs familles", a-t-il précisé.
Selon l'organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme, plus de 150 personnes ont été tuées et plus de 1. 200 blessées lors de la répression par les forces de sécurité d'une manifestation pacifique de personnes hostiles à l'éventuelle candidature du chef putschiste à la présidentielle de janvier.
"Suite à des manifestations politiques, notre pays vient de perdre nombreux de ses fils et filles, des édifices publics ont été vandalisés", a souligné le chef de la junte. "Je m'incline devant la mémoire de ces innocentes victimes", a-t-il précisé.
"Faire la lumière" sur le drame
"Le gouvernement par ma voix s'engage à venir au secours des familles des victimes, auxquels nous souhaitons un prompt rétablissement", a-t-il promis.
"Le gouvernement mettra tout en oeuvre pour faire la lumière sur ces évènements tragiques qui sont de nature à troubler la quiétude sociale chère à notre peuple", a-t-il indiqué.
Dans le passé, les auteurs d'exactions au sein de l'armée ont toutefois bénéficié d'une impunité totale.
Le massacre de lundi, qui a soulevé une condamnation unanime de la communauté internationale, est un des plus graves perpétrés en une seule journée depuis un quart de siècle en Guinée.