Il était en tenue civile, avec un blouson beige sur un pantalon de toile vert, avec des lunettes de vue. Cette tenue contrastait avec celles de commando parachutiste, larges lunettes de soleil et béret rouge, qu'il affectionnait en public avant le 3 décembre.
Il marchait seul, sans aide, mais lentement. Le visage figé, il n'a pas parlé durant la cérémonie, se contentant de signer le document de sortie de crise pour la Guinée.
Le capitaine Camara, 44 ans, est arrivé d'une manière inopinée mardi soir dans la capitale burkinabè, après plus d'un mois d'hospitalisation au Maroc à la suite d'une blessure par balle à la tête lors d'une tentative d'assassinat par son aide de camp.
Lors de son arrivée mardi soir, sur une base militaire de Ouagadougou, par un vol spécial en provenance du Maroc, il était "soutenu par deux personnes" à la sortie de l'avion, marchait "difficilement", était habillé en civil et portait des lunettes de vue, selon un témoin.
"Il est lucide, il parle", avait alors indiqué à l'AFP une source à la présidence burkinabè. Les rumeurs les plus alarmistes avaient circulé ces dernières semaines sur son état de santé. Avant son arrivée au Burkina, il n'avait fait aucune apparition publique.
Dadis éprouve du mal à marcher et à parler, mais il va nettement mieux, avait confirmé une source occidentale.
Le chef de la junte avait été évacué au Maroc à bord d'un avion burkinabè, avec un médecin sénégalais à bord, le 4 décembre, plus de 12 heures après sa blessure, refusant dans la soirée du 3 décembre un avion mis à sa disposition par la présidence sénégalaise.
Selon l'accord de Ouagadougou, signé vendredi, Dadis Camara "prend librement un temps de convalescence tout en restant disponible pour apporter sa contribution aux acteurs de la transition". Le texte ne précise pas s'il restera au Burkina. Il loge pour l'instant dans une villa à Ouagadougou.
La communauté internationale, France et Etats-Unis en tête, redoutait plus que tout un retour en Guinée du capitaine Camara, mis en cause avec d'autres par des enquêteurs de l'ONU pour sa participation au massacre de plus de 150 opposants le 28 septembre à Conakry.
(©AFP /
Il marchait seul, sans aide, mais lentement. Le visage figé, il n'a pas parlé durant la cérémonie, se contentant de signer le document de sortie de crise pour la Guinée.
Le capitaine Camara, 44 ans, est arrivé d'une manière inopinée mardi soir dans la capitale burkinabè, après plus d'un mois d'hospitalisation au Maroc à la suite d'une blessure par balle à la tête lors d'une tentative d'assassinat par son aide de camp.
Lors de son arrivée mardi soir, sur une base militaire de Ouagadougou, par un vol spécial en provenance du Maroc, il était "soutenu par deux personnes" à la sortie de l'avion, marchait "difficilement", était habillé en civil et portait des lunettes de vue, selon un témoin.
"Il est lucide, il parle", avait alors indiqué à l'AFP une source à la présidence burkinabè. Les rumeurs les plus alarmistes avaient circulé ces dernières semaines sur son état de santé. Avant son arrivée au Burkina, il n'avait fait aucune apparition publique.
Dadis éprouve du mal à marcher et à parler, mais il va nettement mieux, avait confirmé une source occidentale.
Le chef de la junte avait été évacué au Maroc à bord d'un avion burkinabè, avec un médecin sénégalais à bord, le 4 décembre, plus de 12 heures après sa blessure, refusant dans la soirée du 3 décembre un avion mis à sa disposition par la présidence sénégalaise.
Selon l'accord de Ouagadougou, signé vendredi, Dadis Camara "prend librement un temps de convalescence tout en restant disponible pour apporter sa contribution aux acteurs de la transition". Le texte ne précise pas s'il restera au Burkina. Il loge pour l'instant dans une villa à Ouagadougou.
La communauté internationale, France et Etats-Unis en tête, redoutait plus que tout un retour en Guinée du capitaine Camara, mis en cause avec d'autres par des enquêteurs de l'ONU pour sa participation au massacre de plus de 150 opposants le 28 septembre à Conakry.
(©AFP /