Dans la cour de l’école, il y a cinq bureaux de vote avec une forte affluence. Tout au fond, deux longues files d’électeurs, les hommes d’un côté et les femmes de l’autre, sont massés devant la porte du gros bus abandonné au beau milieu d’autres cars usés.
Certains électeurs sont arrivés sur les lieux après la prière de 6 heures du matin. Ils se disent déçus d’exercer leur devoir civique dans un bus usé, alors qu’il y a des salles.
Certains sont assis à terre, d’autres sur un bidon ou une chaise, d’autres enfin sur les capots. Il a fallu des longs échanges pour démarrer le vote aux environs de 9 heures 20. En réalité, les membres ne s’étaient pas entendus sur la composition effective de leur bureau.
Le grand absent, ce sont les forces de l’ordre, qui ne sont pas visibles dans toute la cour.
« Je suis là depuis 6 heures, incapable de trouver où voter. On a changé de bureau de vote à deux reprises, chaque fois ils nous disent que ce n’est pas bon. C’est ainsi qu’ils nous ont envoyé dans ce gros bus. C’est honteux. Regardez, on dirait une cachette pour les bandits. Tous les médias viennent nous filmer », a confié un jeune électeur.
« En Guinée, on voit tout. Comment peut-on nous envoyer dans ce gros bus, alors qu’il y a des salles de classes. Mon problème, est de savoir si notre vote sera validé ».
L’espace réservé pour le vote est si restreint qu’il ne peut contenir du grand monde. En plus des membres du bureau, il n’y a que deux électeurs qui peuvent y entrer. Le vote se déroule lentement au compte-gouttes, alors que les électeurs s’impatientent au dehors.
Certains électeurs sont arrivés sur les lieux après la prière de 6 heures du matin. Ils se disent déçus d’exercer leur devoir civique dans un bus usé, alors qu’il y a des salles.
Certains sont assis à terre, d’autres sur un bidon ou une chaise, d’autres enfin sur les capots. Il a fallu des longs échanges pour démarrer le vote aux environs de 9 heures 20. En réalité, les membres ne s’étaient pas entendus sur la composition effective de leur bureau.
Le grand absent, ce sont les forces de l’ordre, qui ne sont pas visibles dans toute la cour.
« Je suis là depuis 6 heures, incapable de trouver où voter. On a changé de bureau de vote à deux reprises, chaque fois ils nous disent que ce n’est pas bon. C’est ainsi qu’ils nous ont envoyé dans ce gros bus. C’est honteux. Regardez, on dirait une cachette pour les bandits. Tous les médias viennent nous filmer », a confié un jeune électeur.
« En Guinée, on voit tout. Comment peut-on nous envoyer dans ce gros bus, alors qu’il y a des salles de classes. Mon problème, est de savoir si notre vote sera validé ».
L’espace réservé pour le vote est si restreint qu’il ne peut contenir du grand monde. En plus des membres du bureau, il n’y a que deux électeurs qui peuvent y entrer. Le vote se déroule lentement au compte-gouttes, alors que les électeurs s’impatientent au dehors.