Dans le registre « bonnes affaires estivales », ils étaient placés en position idéale. Rendez-vous compte : Romain Hamouma et Benjamin Corgnet appartiennent respectivement à Caen et Dijon, deux clubs relégués en Ligue 2 prêts à se séparer de leurs éléments à la plus forte valeur marchande. Les deux milieux offensifs, après une saison complète, disposent de courtisans de choix : Saint-Etienne, Marseille, Lille et Bordeaux pour Hamouma (24 ans, fin de contrat en 2013), Lyon et Bordeaux pour Corgnet (25 ans, fin de contrat en 2016).
Pour le premier nommé, Saint-Etienne était en pole-position mais a peut-être précipité les choses. « Ça se fera cette semaine ou ça ne se fera pas. J’espère qu’on va trouver une solution. On leur a fait une offre de 4 millions d’euros bonus compris », a lancé le président des Verts Roland Romeyer il ya deux jours. Des déclarations qui n’ont pas ému le moins du monde le président du Stade Malherbe de Caen, Jean-François Fortin, pas disposé à céder à l’ultimatum du président du directoire de l’ASSE. « Bah alors ce transfert ne se fera pas… », a-t-il lâché dans les colonnes de Ouest-France, histoire de calmer les ardeurs du dirigeant stéphanois.
En parallèle, Bernard Lacombe a indiqué hier soir que la piste Benjamin Corgnet était éteinte à l’Olympique Lyonnais, comme l’a rapporté Le Progrès. Une information étonnante alors que le Dijonnais faisait figure de priorité pour les dirigeants rhodaniens. Mais voilà, Lyon ne parvient pas à faire entrer d’argent dans les caisses. Lloris semble parti pour rester, Bafé Gomis a dit non au Rubin Kazan et cela traîne toujours autant pour Michel Bastos et Aly Cissokho. De quoi mettre sérieusement en péril le transfert programmé de Corgnet, que Bordeaux ne lâche pas d’une semelle.
Au final, Hamouma et Corgnet n’ont toujours pas bougé à la mi-juillet, pénalisés par l’austérité économique qui touche tous les clubs français à l’exception du PSG. Voir les clubs de Ligue 1 ramer autant pour débaucher deux éléments prometteurs en quête d’un challenge plus intéressant et bénéficiaires d’un bon de sortie a de quoi inquiéter…
Aurélien Léger-Moëc
Pour le premier nommé, Saint-Etienne était en pole-position mais a peut-être précipité les choses. « Ça se fera cette semaine ou ça ne se fera pas. J’espère qu’on va trouver une solution. On leur a fait une offre de 4 millions d’euros bonus compris », a lancé le président des Verts Roland Romeyer il ya deux jours. Des déclarations qui n’ont pas ému le moins du monde le président du Stade Malherbe de Caen, Jean-François Fortin, pas disposé à céder à l’ultimatum du président du directoire de l’ASSE. « Bah alors ce transfert ne se fera pas… », a-t-il lâché dans les colonnes de Ouest-France, histoire de calmer les ardeurs du dirigeant stéphanois.
En parallèle, Bernard Lacombe a indiqué hier soir que la piste Benjamin Corgnet était éteinte à l’Olympique Lyonnais, comme l’a rapporté Le Progrès. Une information étonnante alors que le Dijonnais faisait figure de priorité pour les dirigeants rhodaniens. Mais voilà, Lyon ne parvient pas à faire entrer d’argent dans les caisses. Lloris semble parti pour rester, Bafé Gomis a dit non au Rubin Kazan et cela traîne toujours autant pour Michel Bastos et Aly Cissokho. De quoi mettre sérieusement en péril le transfert programmé de Corgnet, que Bordeaux ne lâche pas d’une semelle.
Au final, Hamouma et Corgnet n’ont toujours pas bougé à la mi-juillet, pénalisés par l’austérité économique qui touche tous les clubs français à l’exception du PSG. Voir les clubs de Ligue 1 ramer autant pour débaucher deux éléments prometteurs en quête d’un challenge plus intéressant et bénéficiaires d’un bon de sortie a de quoi inquiéter…
Aurélien Léger-Moëc