Les débats n’ont pas été aussi longs et passionnés au Sénat qu’à l’Assemblée nationale, lors de l’examen, hier, et l’adoption des propositions de loi sur la réduction du mandat du président de l’Assemblée nationale. Le Sénat s’est aussi illustré, dans ce débat pour la réduction du mandat du président de l’Assemblée nationale, par le vote d’une résolution portant sur la réduction du mandat de son président de cinq à un an renouvelable.
Le président Pape Diop, l’initiateur volontaire de la résolution, l’a vaillamment défendue devant une contre-proposition de son collègue Daouda Faye appuyé par d’autres sénateurs. Le président du Sénat a expliqué, à la fin de la séance, être guidé par un souci de cohérence et d’harmonisation des Règlements intérieurs des deux chambres du Parlement. Il a ajouté que « si on n’a pas peur de perdre la confiance de ses collègues et de son parti », il ne voit pas de raison de refuser la limitation du mandat du président d’une des institutions parlementaires.
Pape Diop a précisé que le travail du président du Sénat ou de l’Assemblée nationale n’est pas une grosse affaire, comme c’est le cas pour le président de la République, les maires et présidents de conseils. Il a rappelé que le rôle du président de l’Assemblée nationale ou du Sénat se limite en plus de la gestion administrative de l’institution, à la présidence des réunions. « Donc rien de très lourds pour nécessiter une durée de cinq ans », a-t-il dit.
Les Sénateurs, dans leur écrasante majorité, malgré leur approbation de cette initiative, ont tenu à prendre la parole pour expliquer leur position. Ils ont salué leur collègue député Sada Ndiaye pour son initiative qualifiée de salutaire et courageuse. Une seule voie discordante a été enregistrée au cours des débats sur la proposition de loi Sada Ndiaye. Le sénateur Woula Ndiaye, en commission comme en plénière, a rejeté les propositions de loi Sada Ndiaye. Il a expliqué qu’il reste sceptique quant à la pertinence d’une telle initiative qui a les allures d’un projet de loi déguisé.
Après l’adoption par les deux chambres des propositions de loi Sada Ndiaye, c’est au tour du Parlement convoqué, cet après midi, en Congrès, de voter la partie constitutionnelle des propositions.
Le président Pape Diop, l’initiateur volontaire de la résolution, l’a vaillamment défendue devant une contre-proposition de son collègue Daouda Faye appuyé par d’autres sénateurs. Le président du Sénat a expliqué, à la fin de la séance, être guidé par un souci de cohérence et d’harmonisation des Règlements intérieurs des deux chambres du Parlement. Il a ajouté que « si on n’a pas peur de perdre la confiance de ses collègues et de son parti », il ne voit pas de raison de refuser la limitation du mandat du président d’une des institutions parlementaires.
Pape Diop a précisé que le travail du président du Sénat ou de l’Assemblée nationale n’est pas une grosse affaire, comme c’est le cas pour le président de la République, les maires et présidents de conseils. Il a rappelé que le rôle du président de l’Assemblée nationale ou du Sénat se limite en plus de la gestion administrative de l’institution, à la présidence des réunions. « Donc rien de très lourds pour nécessiter une durée de cinq ans », a-t-il dit.
Les Sénateurs, dans leur écrasante majorité, malgré leur approbation de cette initiative, ont tenu à prendre la parole pour expliquer leur position. Ils ont salué leur collègue député Sada Ndiaye pour son initiative qualifiée de salutaire et courageuse. Une seule voie discordante a été enregistrée au cours des débats sur la proposition de loi Sada Ndiaye. Le sénateur Woula Ndiaye, en commission comme en plénière, a rejeté les propositions de loi Sada Ndiaye. Il a expliqué qu’il reste sceptique quant à la pertinence d’une telle initiative qui a les allures d’un projet de loi déguisé.
Après l’adoption par les deux chambres des propositions de loi Sada Ndiaye, c’est au tour du Parlement convoqué, cet après midi, en Congrès, de voter la partie constitutionnelle des propositions.