"Avant, j'avais l'habitude d'épiler mon visage à la cire deux à trois fois par semaine"
Harnaam Kaur qui a longtemps souffert du regard des autres explique sur Instagram qu'elle avait 11 ans lorsque sa barbe s'est mise à pousser. "Il y a chez moi un déséquilibre hormonal qui fait que j'ai plus d'hormones mâles que d'hormones femelles dans le corps, c'est notamment la raison pour laquelle j'ai une barbe. Avant, j'avais l'habitude d'épiler mon visage à la cire deux à trois fois par semaine, et les jours où je ne pouvais pas, à cause de la douleur, je me rasais". Aujourd'hui, la jeune femme qui se revendique comme une "activiste de la confiance en soi" est devenue la coqueluche des médias anglais dont le DailyMail, qui s'est emparé de son histoire."J'aime ma barbe, mes vergetures et mes cicatrices"
Harnaam Kaur explique que sa vie a basculé à l'âge de 16 ans. Elle se dit alors que l'énergie qu'elle avait mise pendant cinq ans à vouloir mourir plutôt que d'affronter les moqueries de ses camardes serait plus efficace dans un autre domaine. "J'ai arrêté de me faire du mal et je suis tombée amoureuse des éléments de mon corps que certains peuvent appeler des défauts. J'aime ma barbe, mes vergetures et mes cicatrices. Ces éléments font que je suis qui je suis, ils font le tout, ils me rendent entière. Ma barbe est la source de la force et de ma confiance. Je garde mes poils pour montrer au monde une image de la femme différente, confiante, diverse et forte. J'aime ma barbe et je la chérirai toujours", déclare-t-elle, confiante sur Instagram.Bien dans son corps et dans sa tête, la britannique souhaite être un exemple pour les jeunes femmes du monde entier complexées. Récemment, elle a décidé de se convertir à la religion sikh, qui prône les poils et l'interdiction de s'épiler le corps.
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