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Hausse des prix du riz : Une augmentation qui fait grincer des dents

Ce n’est ni une tendance stagnante ou baissière, mais plutôt, haussière, qui risque de faire grincer des dents. Ce mardi, il a été noté une hausse significative sur le prix au kilogramme de riz, notamment le riz indien parfumé 100% brisé. Cette situation alarmante soulève des inquiétudes, tant chez les consommateurs que chez les détaillants.


Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Mai 2024 à 13:33 | | 0 commentaire(s)|

Une augmentation généralisée
Selon certains opérateurs joints par téléphone, la hausse dépasse les 50 francs Cfa par kilogramme. Plusieurs catégories de riz ont connu une augmentation chez les détaillants, mais le riz parfumé indien semble légèrement plus impacté. Alla Dieng, directeur exécutif de Unacois Yessal, explique : « Au moment où je vous parle, il y a 3 000 tonnes que je dois écouler pour quelqu’un. Et je dois vendre le kilo au grossiste à 390 francs le kilo. Si on apprend que cela a augmenté, c’est parce qu’il y a un défaut de subvention. Nous rappelons qu’il n’y a plus de taxe sur le riz. Je pense que la solution conjoncturelle, qui est la subvention, ne peut pas perdurer. Il faut une solution structurelle. Cette diminution des denrées de première nécessité, ne sera point facile comme les gens le pensent ».

Des conséquences pour les consommateurs
Les consommateurs ressentent durement ces hausses. Le prix du kilogramme de riz non parfumé est passé de 350 à 500 francs Cfa, tandis que le sac de riz non parfumé, qui coûtait auparavant 17 000 francs, est maintenant vendu à 19 000 francs Cfa. Ces augmentations touchent tous les segments du marché, des grossistes aux détaillants, et par conséquent, les consommateurs finaux.

Témoignages des commerçants
Amadou Kâ, commerçant au marché Tilène, confirme cette tendance : « Cette hausse est notée durant ces dernières semaines». De son côté, Abdallah Diallo, un détaillant, précise : « Nous sommes obligés de revendre le kilogramme du riz non parfumé à 500 francs et celui du riz parfumé, entre 550 et 600 francs Cfa ».

Un Problème structurel
La hausse des prix du riz est un symptôme d’un problème plus profond. La fin des subventions et l’absence de solutions structurelles pour stabiliser les prix des denrées de première nécessité, rendent la situation particulièrement difficile. Le besoin d’une intervention durable se fait de plus en plus pressant, pour éviter que les consommateurs ne soient continuellement pénalisés par des fluctuations imprévisibles et souvent exorbitantes, des prix des produits alimentaires de base.

Face à cette crise, il est crucial que les autorités et les acteurs du marché trouvent une solution durable pour réguler les prix du riz et autres denrées essentielles. La conjoncture actuelle montre bien que les solutions temporaires ne suffisent plus, et qu'une approche plus structurée et pérenne, est nécessaire pour garantir la stabilité des prix et la sécurité alimentaire des populations.

( Les News )