L’ancienne porte-parole de l’Afp, la parlementaire de Thies a volé au secours du ministre Moustapha Diop accusé de faire «du parti avant la patrie» par des femmes de Thiès. D’après la parlementaire, qui a pris langue avec nos confrères de L'As, ceux qui accusent le ministre sont de mauvaise foi. Car d’après elle, le processus qu’il a initié est transparent de bout en bout, puisque ce sont des fiches qui sont mises à la disposition des femmes et il n’y est pas mis l’appartenance politique. Mieux, dit-elle, pour réussir les femmes se sont attachées les services d’une organisation non gouvernementale locale, le Groupe de réflexion et d’appui aux initiatives féminines. «Le ministre ne s’est pas enfermé dans son bureau pour appeler à des rassemblements d’envergure. Partout où il est allé, il a eu une démarche transparente, il a remis aux gouverneurs les listes». Et Hélène Tine de dire à qui veut l’entendre : «Depuis 1999 que je suis en politique, c’est la première fois que je vois une démarche aussi transparente et publique. Celles qui râlent doivent être pressées. C’est une dynamique qui est impulsée. On est juste au début. Tout le monde ne peut pas être servi en même temps. Je pense que celles qui râlent sont mal placées, car ce n’est pas la première fois qu’il y a des financements à Thiès, mais c’est la première fois que c’est aussi transparent. Moi-même j’ai été financée alors que je ne suis pas de l’Apr».
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