Le feuilleton politico-judiciaire se poursuit. La Belgique a à nouveau demandé aux juridictions sénégalaises l’extradition d’Hissène Habré, l’ex-dirigeant tchadien, afin qu’il réponde des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par son régime entre 1982 et 1990, rapporte RFI. Elle avait déjà effectué une première demande en septembre 2005, lorsque que les juridictions Sénégalaises ont déclaré leur incompétence pour le juger. Ces dernières qui font la sourde oreille, n’ont à ce jour toujours pas répondu à la requête. Les victimes de l’ex-chef d’Etat se battent depuis 20 ans pour qu’il soit traduit en justice. Celles vivants en Belgique ont été nombreuses à avoir porté plainte contre lui.
« Il n’est plus question de retarder l’organisation de ce procès »
Pour l’avocate tchadienne Jacqueline Moudeina, « il n’est plus question de retarder l’organisation de ce procès ». Et selon elle, le Rwanda, qui a assuré en août être prêt à accueillir le procès d’Hissène Habré, « n’est pas la bonne solution. » Présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDH), Jacqueline Moudeina se bat depuis 10 ans auprès des victimes. Lorsque le Président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé le 10 juillet d’expulser l’ancien dirigeant au Tchad avant de se rétracter, elle a indiqué sur RFI qu’elle a des « raisons de craindre un procès au Tchad ». Après Bruxelles, le gouvernement tchadien a également demandé le 22 juillet au Sénégal de procéder rapidement à l’extradition de l’ex-dirigeant tchadien vers la Belgique. Pour Jacqueline Moudeina, « son extradition vers la Belgique est la solution la plus tangible, car le magistrat instructeur belge a eu à travailler sur les plaintes déposées par les Tchadiens devant les juridictions belges en vertu de sa loi sur la compétence universelle. »
afrik.com
http://www.afrik.com/article24016.html
« Il n’est plus question de retarder l’organisation de ce procès »
Pour l’avocate tchadienne Jacqueline Moudeina, « il n’est plus question de retarder l’organisation de ce procès ». Et selon elle, le Rwanda, qui a assuré en août être prêt à accueillir le procès d’Hissène Habré, « n’est pas la bonne solution. » Présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDH), Jacqueline Moudeina se bat depuis 10 ans auprès des victimes. Lorsque le Président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé le 10 juillet d’expulser l’ancien dirigeant au Tchad avant de se rétracter, elle a indiqué sur RFI qu’elle a des « raisons de craindre un procès au Tchad ». Après Bruxelles, le gouvernement tchadien a également demandé le 22 juillet au Sénégal de procéder rapidement à l’extradition de l’ex-dirigeant tchadien vers la Belgique. Pour Jacqueline Moudeina, « son extradition vers la Belgique est la solution la plus tangible, car le magistrat instructeur belge a eu à travailler sur les plaintes déposées par les Tchadiens devant les juridictions belges en vertu de sa loi sur la compétence universelle. »
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