"C’est vers les coups de cinq heures. J’étais assis à ma place habituelle [quand] j’ai aperçu deux gros gaillards bien habillés assis à la porte de ce magasin’’, a raconté celui qui est connu dans le quartier sous le nom de Pa Tine.
Après les avoir suivis pendant une dizaine minutes, alors qu’ils téléphonaient, le veilleur de nuit a indiqué leur avoir demandé de vider les lieux.
"Pa Tine’’ qui est allé ensuite s’asseoir sur sa chaise en face de l’épicerie dont il avait la garde, les a observés quelques instants, avant de réitérer sa demande aux deux personnes qui refusaient d’obtempérer.
‘’C’est au moment où je leur expliquais qu’ils devaient s’en aller que trois autres personnes, leurs complices, ont surgi de derrière pour ligoter mes bras et mon cou’’, a-t-il dit. Ces derniers étaient cachés dans un couloir protégé par l’obscurité, à cause d’une coupure de courant, a-t-il expliqué. "Ils m’ont intimé l’ordre de m’asseoir à même le sol à côté de ma chaise’’, a-t-il dit, ajoutant que les agresseurs l’ont mis à plat ventre avant que l'un d’eux ne s’assoie sur lui. Non content de s’asseoir sur le sexagénaire qui dit en avoir "encore les cotes qui font mal’’, ce dernier l’a menacé à l'aide d’une arme blanche pointée sur sa tête. "Le gaillard qui était assis sur moi, m’a mis un grand coupe-coupe, ces armes blanches qui servent normalement à tuer des bœufs’’, a précisé le veilleur de nuit qui travaille dans le quartier depuis presque une vingtaine d’années. La "torture" a duré un quart d’heure avant qu’une jeune dame, qui avait l’habitude de passer par là pour aller à son lieu de travail, ne vienne demander de ses nouvelles, alors que le type était encore assis sur lui.
"Elle n’avait pas vu qu’il était assis sur moi, mais c’est après leur avoir demandé où se trouvait Pa Tine, qu’ils ont pris peur et se sont enfui’’, a-t-il raconté, rappelant que les deux premiers personnes, qui s’affairaient pour forcer la porte du magasin, avaient aussi pris la tangente.
"C’est la première fois qu’une telle mésaventure m’est arrivée", a déclaré le veilleur de nuit, indiquant n’avoir comme arme que son sifflet et un bâton. D’ailleurs, au moment où il a usé de son sifflet pour rameuter les populations, les cinq individus avaient disparu dans les ruelles des HLM Grand-Yoff, plongées à ce moment-là, dans l'obscurité totale, du fait d’une coupure de courant qui a duré de 23h, dimanche soir, à 12h ce lundi.
Aps
Après les avoir suivis pendant une dizaine minutes, alors qu’ils téléphonaient, le veilleur de nuit a indiqué leur avoir demandé de vider les lieux.
"Pa Tine’’ qui est allé ensuite s’asseoir sur sa chaise en face de l’épicerie dont il avait la garde, les a observés quelques instants, avant de réitérer sa demande aux deux personnes qui refusaient d’obtempérer.
‘’C’est au moment où je leur expliquais qu’ils devaient s’en aller que trois autres personnes, leurs complices, ont surgi de derrière pour ligoter mes bras et mon cou’’, a-t-il dit. Ces derniers étaient cachés dans un couloir protégé par l’obscurité, à cause d’une coupure de courant, a-t-il expliqué. "Ils m’ont intimé l’ordre de m’asseoir à même le sol à côté de ma chaise’’, a-t-il dit, ajoutant que les agresseurs l’ont mis à plat ventre avant que l'un d’eux ne s’assoie sur lui. Non content de s’asseoir sur le sexagénaire qui dit en avoir "encore les cotes qui font mal’’, ce dernier l’a menacé à l'aide d’une arme blanche pointée sur sa tête. "Le gaillard qui était assis sur moi, m’a mis un grand coupe-coupe, ces armes blanches qui servent normalement à tuer des bœufs’’, a précisé le veilleur de nuit qui travaille dans le quartier depuis presque une vingtaine d’années. La "torture" a duré un quart d’heure avant qu’une jeune dame, qui avait l’habitude de passer par là pour aller à son lieu de travail, ne vienne demander de ses nouvelles, alors que le type était encore assis sur lui.
"Elle n’avait pas vu qu’il était assis sur moi, mais c’est après leur avoir demandé où se trouvait Pa Tine, qu’ils ont pris peur et se sont enfui’’, a-t-il raconté, rappelant que les deux premiers personnes, qui s’affairaient pour forcer la porte du magasin, avaient aussi pris la tangente.
"C’est la première fois qu’une telle mésaventure m’est arrivée", a déclaré le veilleur de nuit, indiquant n’avoir comme arme que son sifflet et un bâton. D’ailleurs, au moment où il a usé de son sifflet pour rameuter les populations, les cinq individus avaient disparu dans les ruelles des HLM Grand-Yoff, plongées à ce moment-là, dans l'obscurité totale, du fait d’une coupure de courant qui a duré de 23h, dimanche soir, à 12h ce lundi.
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