Maître, vous aviez choisi les urnes, quand les autres croyaient que seules les armes pouvaient leur garantir l’accès au pouvoir.
Maître, vous aviez choisi de faire conquérir par votre peuple des acquis démocratiques un en un, quand les autres croyaient qu’il fallait tout obtenir en un jour, quitte à tout détruire.
Et un certain 19 mars 2000, votre peuple décida de vous faire confiance, après 26 ans de luttes pacifiques, pour le triomphe de la démocratie, de l’Etat de droit. Pour le décollage de notre économie.
Aussi, un certain 25 février 2007, ce même peuple vous renouvelait sa confiance. Une confiance méritée. Vous avez un bilan Maître. Ce 25 mars 2012, le même peuple vient de vous dire merci en élisant un homme que vous avez formé. Oui Maître vous venez de sortir par la grande porte! Nous n’avons jamais douté.
On vous a insulté, vous n’avez jamais songé restreindre les libertés. Mieux, plus on vous insultait, plus vous œuvriez à l’élargissement des libertés. Certains juraient sur tous le « dieux » que jamais Abdoulaye Wade n’organiserait des élections qu’il perdrait. Vous avez organisé des élections et vous les avez perdues. Pardonnez les leurs calomnies.
Nous avons encore - en mémoire - les images de ce politologue qui disait dans une télévision avec une mine grave et des trémolos dans la voix : « Abdoulaye Wade ne va pas bouger ».
Nous avons encore -en mémoire - l’image de ce pseudo expert qui démontrait dans une télévision privée : « la fraude électronique ».
Nous avons encore - en mémoire - l’image de ces nombreuses personnes qui défilaient sur nos écrans de télévision pour nous convaincre que la violence était une arme légitime face à vous. Ils étaient même allés jusqu’à dire que vous aviez un logiciel pour voler les élections comme si le vote était électronique. Que de mensonges avons-nous entendus sur votre personne !
Maître, vous avez opté de rester debout et digne, courageux et déterminé. Face à ces accusations sans fondement - que dis je! à ces calomnies, vous n’aviez pas une seule fois essayé de vous faire justice. Maître, vous pouviez traduire tous ces gens là en justice pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles, offense au chef de l’Etat… manifestement, ils n’avaient pas les moyens de prouver leurs accusations. Mais, vous aviez décidé, Maître, d’inscrire tout cela dans le registre de la bataille d’opinion. Vous aviez fait la bonne option.
Maître, votre peuple a été longtemps intoxiqué. Rappelons-nous qu’au lendemain du 19 mars 2000, beaucoup de vos compatriotes disaient que vous ne feriez rien. Vous aviez commencé par la porte du millénaire. Et on disait que vous n’étiez capable de rien d’autre. Vous annonciez vos grands projets, on disait qu’ils ne sortiraient point de terre. Vous aviez commencé à les réaliser, on disait que vous n’aviez pas les moyens de les terminer. Vous avez réalisé beaucoup de projets et on dit qu’ils sont trop chers. Nous nous rappelons, Maître, quand vous nommiez Monsieur Karim Wade à la tête l’ANOCI, un grand homme politique disait, qu’il n’allait pas réaliser un mètre de goudron. Les résultats on les connait.
Mais tout cela n’est pas important, la politique c’est aussi la bataille d’opinion. Et c’est de bonne guerre.
Ce qui est important, c’Est-ce que l’histoire retiendra de vous : un africain qui a servi dignement son peuple.
Maître, vous avez été trahi par des personnes que vous avez aidées.
Maître, des personnes qui ont eu à bénéficier de votre générosité ont eu le complexe de vous défendre. Certains même pour se donner bonne conscience se sentaient obliger de vous attaquer. D’autres vous ont tourné le dos quand vous avez besoin d’eux et sont allés se repositionner ailleurs et se donner une nouvelle virginité. Trop facile. Mais, c’est cela aussi la nature humaine. Pardonnez les. La fidélité, la loyauté et la sincérité de l’engagement sont une denrée rare en politique.
Ceux qui ont perdu leurs privilèges un certain 19 mars 2000 vous en voulaient à mort. Ils vous ont combattu par tous les moyens, hélas! Ils n’ont pas gagné. Un de vos fils a pris le pouvoir. Malgré eux !
C’est l’occasion pour nous de dire deux mots à Macky Sall. La pire des choses en politique c’est la démagogie. Quand vous gagnez, vous gouvernez avec ceux qui vous ont aidé à gagner, ceux qui étaient là quand personne ne croyait en vous. Faire appel à d’autres personnes relèvent de la démagogie. On gouverne avec ses hommes de confiance.
Autre chose. Nous avons noté depuis la seconde moitié des années 90, un phénomène politique qui n’est pas encore suffisamment bien analysé : la capacité du pouvoir a secrété ses plus redoutables adversaires. Nous avons connu les phénomènes DIOUF / DJIBO et DIOUF / NIASS. Nous avons également connu les phénomènes Wade /Idy et Wade/ Macky.
En 2000 la famille socialiste avait près de 70% de l’électorat (Diouf 41%, Niass 17% et Djibo 9%), en 2007 et 2012 la famille libérale a eu près de 70% (Wade 34%, Macky 26% et Idy 7%).
Avant 2000 on croyait qu’il aurait une sorte de bipolarisation de la vie politique PS/PDS, à l’heure du bilan, on voit qu’il n’en est rien.
Alors, Macky, s’il y a un conseil à vous donner : il ne faudra jamais mettre un politique à la primature. On sait ce que le couple Senghor /DIA avait donné comme résultat. Senghor était obligé de supprimer le poste jusqu’en 1970 pour nommer un jeune technocrate sans dimension ni ambition politique. Diouf avait fait la même chose en nommant au poste de premier ministre son ami et frère Habib Thiam, qui n’avait aucune responsabilité politique, mais aussi en nommant Lamine LOUM qui n’avait pas non plus une base politique. Diouf n’a jamais eu de problème avec ses premiers ministres.
Wade croyait qu’il pouvait faire confiance à des politiques, on sait ce que cela lui a coûté. Il n’a pas eu de problèmes ni avec Mame Madiore BOYE ni avec Aguibou SOUMARE. On connait ses problèmes avec Niass, Idy et Macky. Il faut gouverner avec ses hommes mais il faut surtout savoir les manager.
Aussi, il n’est pas de doute que gouverner le Sénégal ne sera pas chose facile. Mais de grâce, que le PDS n’utilise pas les moyens de cette opposition qui vient d’arriver au pouvoir : le lynchage, la calomnie, la médisance… Que le PDS opte pour une vraie opposition républicaine, exclusivement axé sur les débats programmatiques, la proximité avec le peuple, la prise en charge des besoins des populations. Une opposition civilisée. S’opposer dignement, ne jamais déformer la vérité, ne jamais faire des attaques en dessous de la ceinture. Macky Sall est lui condamné à gouverner avec hauteur. Remplacer Abdoulaye ne sera pas chose aisée.
La transhumance doit être définitivement bannie de la vie publique sénégalaise. Celui qui gagne doit gouverner et l’opposition doit s’opposer. La société dite civile doit aussi s’assumer en intégrant la société politique ou en étant une vraie société politique. Les règles du jeu doivent être claires. Le jeu de dupe doit prendre fin.
Cependant, il y a une question que nous ne pouvons pas ne pas évoquer : celle relative à la presse. Macky Sall a rendu hommage aux médias, parce que simplement la presse lui a rendu service. C’est de la démagogie, il sait lui-même que si le Sénégal a connu des débats politiques d’aussi bas niveau c’est parce que nous avons une presse qui ne joue pas son rôle. Il est plus que jamais temps de mettre de l’ordre dans ce secteur. Des familles sont détruites tous les jours, des enfants traumatisés. Il faut mettre un terme à la course à l’audimat. C’est une question politique, au sens noble du terme. Et l’Etat a l’obligation de garantir la liberté de la presse mais aussi de protéger les populations. Tout le reste n’est que démagogie.
Le peuple sénégalais, ce vaillant peuple ne mérite pas cela. Ce peuple qui a encore prouvé sa maturité en démontrant que ce machin de M23 n’avait pas besoin de ses enfantillages qui nous ont coûté des morts d’hommes.
En ce qui concerne limedia, nous prenons à témoin deux personnes : Pape A. DIAW Directeur de la communication du ministère de la communication et Adama Sow, en novembre 2009, Moustapha Guirassy nous avait proposé l’aide à la presse, ce que nous avions refusé et à ce jour, limedia n’a pas bénéficié un seul franc de l’Etat. Parce que nous ne sommes pas de la presse mais un contre pouvoir de la presse. Et tout le monde peut vérifier les arrêtés de répartition de l’aide à la presse.
Limedia est un combat pour la démocratie et pour l’Etat de droit contre les dérives d’une presse dont la plus grande victime est un certain Abdoulaye Wade. Un combat que nous assumons et que nous mènerons jusqu’à son terme Inchallah. Ceux qui n’ont pas de conviction c’est normal qu’ils pensent que personne ne peut avoir de convictions fortes. Demain il fera jour et s’il plait au bon DIEU, qaund Wade ne sera plus là, tout le monde verra les autres dérives de la presse et les gens sauront que ce combat là c’est un combat universel auquel tout le monde doit adhérer dans le seul but de rendre la presse plus honnête et plus objective.
Encore une fois hommage au peuple sénégalais.
Encore une fois, hommage à Abdoulaye Wade pour tout ce qu’il a fait pour ce pays et surtout d’avoir placé la barre très haute.
Que Dieu bénisse ce pays !
Sadikh DIOP
Administrateur de l'Observatoire de l'information et des médias
Limedia.org
Maître, vous aviez choisi de faire conquérir par votre peuple des acquis démocratiques un en un, quand les autres croyaient qu’il fallait tout obtenir en un jour, quitte à tout détruire.
Et un certain 19 mars 2000, votre peuple décida de vous faire confiance, après 26 ans de luttes pacifiques, pour le triomphe de la démocratie, de l’Etat de droit. Pour le décollage de notre économie.
Aussi, un certain 25 février 2007, ce même peuple vous renouvelait sa confiance. Une confiance méritée. Vous avez un bilan Maître. Ce 25 mars 2012, le même peuple vient de vous dire merci en élisant un homme que vous avez formé. Oui Maître vous venez de sortir par la grande porte! Nous n’avons jamais douté.
On vous a insulté, vous n’avez jamais songé restreindre les libertés. Mieux, plus on vous insultait, plus vous œuvriez à l’élargissement des libertés. Certains juraient sur tous le « dieux » que jamais Abdoulaye Wade n’organiserait des élections qu’il perdrait. Vous avez organisé des élections et vous les avez perdues. Pardonnez les leurs calomnies.
Nous avons encore - en mémoire - les images de ce politologue qui disait dans une télévision avec une mine grave et des trémolos dans la voix : « Abdoulaye Wade ne va pas bouger ».
Nous avons encore -en mémoire - l’image de ce pseudo expert qui démontrait dans une télévision privée : « la fraude électronique ».
Nous avons encore - en mémoire - l’image de ces nombreuses personnes qui défilaient sur nos écrans de télévision pour nous convaincre que la violence était une arme légitime face à vous. Ils étaient même allés jusqu’à dire que vous aviez un logiciel pour voler les élections comme si le vote était électronique. Que de mensonges avons-nous entendus sur votre personne !
Maître, vous avez opté de rester debout et digne, courageux et déterminé. Face à ces accusations sans fondement - que dis je! à ces calomnies, vous n’aviez pas une seule fois essayé de vous faire justice. Maître, vous pouviez traduire tous ces gens là en justice pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles, offense au chef de l’Etat… manifestement, ils n’avaient pas les moyens de prouver leurs accusations. Mais, vous aviez décidé, Maître, d’inscrire tout cela dans le registre de la bataille d’opinion. Vous aviez fait la bonne option.
Maître, votre peuple a été longtemps intoxiqué. Rappelons-nous qu’au lendemain du 19 mars 2000, beaucoup de vos compatriotes disaient que vous ne feriez rien. Vous aviez commencé par la porte du millénaire. Et on disait que vous n’étiez capable de rien d’autre. Vous annonciez vos grands projets, on disait qu’ils ne sortiraient point de terre. Vous aviez commencé à les réaliser, on disait que vous n’aviez pas les moyens de les terminer. Vous avez réalisé beaucoup de projets et on dit qu’ils sont trop chers. Nous nous rappelons, Maître, quand vous nommiez Monsieur Karim Wade à la tête l’ANOCI, un grand homme politique disait, qu’il n’allait pas réaliser un mètre de goudron. Les résultats on les connait.
Mais tout cela n’est pas important, la politique c’est aussi la bataille d’opinion. Et c’est de bonne guerre.
Ce qui est important, c’Est-ce que l’histoire retiendra de vous : un africain qui a servi dignement son peuple.
Maître, vous avez été trahi par des personnes que vous avez aidées.
Maître, des personnes qui ont eu à bénéficier de votre générosité ont eu le complexe de vous défendre. Certains même pour se donner bonne conscience se sentaient obliger de vous attaquer. D’autres vous ont tourné le dos quand vous avez besoin d’eux et sont allés se repositionner ailleurs et se donner une nouvelle virginité. Trop facile. Mais, c’est cela aussi la nature humaine. Pardonnez les. La fidélité, la loyauté et la sincérité de l’engagement sont une denrée rare en politique.
Ceux qui ont perdu leurs privilèges un certain 19 mars 2000 vous en voulaient à mort. Ils vous ont combattu par tous les moyens, hélas! Ils n’ont pas gagné. Un de vos fils a pris le pouvoir. Malgré eux !
C’est l’occasion pour nous de dire deux mots à Macky Sall. La pire des choses en politique c’est la démagogie. Quand vous gagnez, vous gouvernez avec ceux qui vous ont aidé à gagner, ceux qui étaient là quand personne ne croyait en vous. Faire appel à d’autres personnes relèvent de la démagogie. On gouverne avec ses hommes de confiance.
Autre chose. Nous avons noté depuis la seconde moitié des années 90, un phénomène politique qui n’est pas encore suffisamment bien analysé : la capacité du pouvoir a secrété ses plus redoutables adversaires. Nous avons connu les phénomènes DIOUF / DJIBO et DIOUF / NIASS. Nous avons également connu les phénomènes Wade /Idy et Wade/ Macky.
En 2000 la famille socialiste avait près de 70% de l’électorat (Diouf 41%, Niass 17% et Djibo 9%), en 2007 et 2012 la famille libérale a eu près de 70% (Wade 34%, Macky 26% et Idy 7%).
Avant 2000 on croyait qu’il aurait une sorte de bipolarisation de la vie politique PS/PDS, à l’heure du bilan, on voit qu’il n’en est rien.
Alors, Macky, s’il y a un conseil à vous donner : il ne faudra jamais mettre un politique à la primature. On sait ce que le couple Senghor /DIA avait donné comme résultat. Senghor était obligé de supprimer le poste jusqu’en 1970 pour nommer un jeune technocrate sans dimension ni ambition politique. Diouf avait fait la même chose en nommant au poste de premier ministre son ami et frère Habib Thiam, qui n’avait aucune responsabilité politique, mais aussi en nommant Lamine LOUM qui n’avait pas non plus une base politique. Diouf n’a jamais eu de problème avec ses premiers ministres.
Wade croyait qu’il pouvait faire confiance à des politiques, on sait ce que cela lui a coûté. Il n’a pas eu de problèmes ni avec Mame Madiore BOYE ni avec Aguibou SOUMARE. On connait ses problèmes avec Niass, Idy et Macky. Il faut gouverner avec ses hommes mais il faut surtout savoir les manager.
Aussi, il n’est pas de doute que gouverner le Sénégal ne sera pas chose facile. Mais de grâce, que le PDS n’utilise pas les moyens de cette opposition qui vient d’arriver au pouvoir : le lynchage, la calomnie, la médisance… Que le PDS opte pour une vraie opposition républicaine, exclusivement axé sur les débats programmatiques, la proximité avec le peuple, la prise en charge des besoins des populations. Une opposition civilisée. S’opposer dignement, ne jamais déformer la vérité, ne jamais faire des attaques en dessous de la ceinture. Macky Sall est lui condamné à gouverner avec hauteur. Remplacer Abdoulaye ne sera pas chose aisée.
La transhumance doit être définitivement bannie de la vie publique sénégalaise. Celui qui gagne doit gouverner et l’opposition doit s’opposer. La société dite civile doit aussi s’assumer en intégrant la société politique ou en étant une vraie société politique. Les règles du jeu doivent être claires. Le jeu de dupe doit prendre fin.
Cependant, il y a une question que nous ne pouvons pas ne pas évoquer : celle relative à la presse. Macky Sall a rendu hommage aux médias, parce que simplement la presse lui a rendu service. C’est de la démagogie, il sait lui-même que si le Sénégal a connu des débats politiques d’aussi bas niveau c’est parce que nous avons une presse qui ne joue pas son rôle. Il est plus que jamais temps de mettre de l’ordre dans ce secteur. Des familles sont détruites tous les jours, des enfants traumatisés. Il faut mettre un terme à la course à l’audimat. C’est une question politique, au sens noble du terme. Et l’Etat a l’obligation de garantir la liberté de la presse mais aussi de protéger les populations. Tout le reste n’est que démagogie.
Le peuple sénégalais, ce vaillant peuple ne mérite pas cela. Ce peuple qui a encore prouvé sa maturité en démontrant que ce machin de M23 n’avait pas besoin de ses enfantillages qui nous ont coûté des morts d’hommes.
En ce qui concerne limedia, nous prenons à témoin deux personnes : Pape A. DIAW Directeur de la communication du ministère de la communication et Adama Sow, en novembre 2009, Moustapha Guirassy nous avait proposé l’aide à la presse, ce que nous avions refusé et à ce jour, limedia n’a pas bénéficié un seul franc de l’Etat. Parce que nous ne sommes pas de la presse mais un contre pouvoir de la presse. Et tout le monde peut vérifier les arrêtés de répartition de l’aide à la presse.
Limedia est un combat pour la démocratie et pour l’Etat de droit contre les dérives d’une presse dont la plus grande victime est un certain Abdoulaye Wade. Un combat que nous assumons et que nous mènerons jusqu’à son terme Inchallah. Ceux qui n’ont pas de conviction c’est normal qu’ils pensent que personne ne peut avoir de convictions fortes. Demain il fera jour et s’il plait au bon DIEU, qaund Wade ne sera plus là, tout le monde verra les autres dérives de la presse et les gens sauront que ce combat là c’est un combat universel auquel tout le monde doit adhérer dans le seul but de rendre la presse plus honnête et plus objective.
Encore une fois hommage au peuple sénégalais.
Encore une fois, hommage à Abdoulaye Wade pour tout ce qu’il a fait pour ce pays et surtout d’avoir placé la barre très haute.
Que Dieu bénisse ce pays !
Sadikh DIOP
Administrateur de l'Observatoire de l'information et des médias
Limedia.org