Grand pédagogue, Intellectuel émérite, je mesure en ce jour, la chance que j’ai eu de t’avoir comme « père» et directeur spirituel.
Me viennent à l’esprit tous ces dimanches où avec ta moto, nous nous rendions au village de Diagobel pour la célébration de l’Eucharistie. Nos longs échanges sur la vie, la religion, l’évolution du monde et lorsque tu insistais sur la nécessité d’avoir une nouvelle vision face aux mutations de ce monde marquées par la défiance, l’individualisme, l’égoïsme. Je ne puis aussi oublier les moments privilégiés partagés avec toi au cours de mes visites au grand séminaire de Djibelor qui sera plus tard transféré à Brin.
Monseigneur, c’est avec un cœur meurtri que je prends ma plume pour rédiger ces quelques lignes puisque tu es parti sans rien me dire, sans me dire au revoir. Dans tous les cas, je ne t’en veux pas car je sais que tu souffrais même si tu ne voulais pas le faire savoir, je sais aussi que tu faisais des efforts inhumains pour paraître en forme pour ne pas que le peuple que le Seigneur t’a confié s’inquiète.
61 ans, une vie bien remplie au service du Seigneur et de son Eglise ; la verte Casamance vient assurément de perdre un de ses plus dignes et nobles fils. Un religieux sincère, honnête, humble doublé d’un intellectuel de dimension planétaire. Oui, tu aimais la Casamance, tu étais un adepte infatigable de la Paix véritable.
C’est le lieu, pour moi, de présenter mes condoléances les plus attristées à sa Sainteté le Pape Benoit XVI, à l’Eglise de Casamance, du Sénégal et du monde entier (Une et Universelle), à ta famille naturelle qui se trouve à Affiniam et que tu m’as fais découvrir et aimer.
«Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le nom du Seigneur soit béni». Puisse-t-il t’accueillir dans sa demeure céleste, puisque tu l’as servi avec abnégation. Que la terre de Ziguinchor te soit légère et que le Seigneur t’accorde la grâce de partager avec la foule innombrable des saints et saintes les félicités célestes. ''Aujourd'hui même, tu sera avec Jésus au paradis!''.
Vas en paix pasteur ! Le Diocèse de Ziguinchor, l’Eglise de Casamance, la Casamance dans son ensemble te seront à jamais reconnaissants.
Je sais que du haut du ciel tu continueras de veilleur son ton peuple et sur le processus de paix en Casamance.
Pour terminer je voudrai méditer avec tous cette pensée sur la mort :
C’est la grâce des grâces et le couronnement de notre vie chrétienne. Elle n'est pas une fin comme, hélas beaucoup le pensent encore, mais le commencement d'une belle naissance. Elle ne marque pas l'heure de la dissolution d'une créature, mais son véritable développement, son plein épanouissement dans l'Amour. Elle complète notre possession dans la vie divine, en supprime les obstacles, qui, ici-bas, nous empêchent d'en jouir à notre aise. Elle nous permet de vaquer librement à l'Eternel Amour, d'avoir conscience qu'Il se donne à nous et de demeurer à jamais en Lui...
Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet. Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
"Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Dieu, il convient de chanter tes louanges en Sion ; et de t'offrir des sacrifices à Jérusalem. Exauce ma prière, toute chair ira à toi. Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine".
Théodore Fortuné SAMBOU
Journaliste – Consultant
Organisation Nationale des Droits de l’Homme
ONDH
samboutheo@gmail.com
Me viennent à l’esprit tous ces dimanches où avec ta moto, nous nous rendions au village de Diagobel pour la célébration de l’Eucharistie. Nos longs échanges sur la vie, la religion, l’évolution du monde et lorsque tu insistais sur la nécessité d’avoir une nouvelle vision face aux mutations de ce monde marquées par la défiance, l’individualisme, l’égoïsme. Je ne puis aussi oublier les moments privilégiés partagés avec toi au cours de mes visites au grand séminaire de Djibelor qui sera plus tard transféré à Brin.
Monseigneur, c’est avec un cœur meurtri que je prends ma plume pour rédiger ces quelques lignes puisque tu es parti sans rien me dire, sans me dire au revoir. Dans tous les cas, je ne t’en veux pas car je sais que tu souffrais même si tu ne voulais pas le faire savoir, je sais aussi que tu faisais des efforts inhumains pour paraître en forme pour ne pas que le peuple que le Seigneur t’a confié s’inquiète.
61 ans, une vie bien remplie au service du Seigneur et de son Eglise ; la verte Casamance vient assurément de perdre un de ses plus dignes et nobles fils. Un religieux sincère, honnête, humble doublé d’un intellectuel de dimension planétaire. Oui, tu aimais la Casamance, tu étais un adepte infatigable de la Paix véritable.
C’est le lieu, pour moi, de présenter mes condoléances les plus attristées à sa Sainteté le Pape Benoit XVI, à l’Eglise de Casamance, du Sénégal et du monde entier (Une et Universelle), à ta famille naturelle qui se trouve à Affiniam et que tu m’as fais découvrir et aimer.
«Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le nom du Seigneur soit béni». Puisse-t-il t’accueillir dans sa demeure céleste, puisque tu l’as servi avec abnégation. Que la terre de Ziguinchor te soit légère et que le Seigneur t’accorde la grâce de partager avec la foule innombrable des saints et saintes les félicités célestes. ''Aujourd'hui même, tu sera avec Jésus au paradis!''.
Vas en paix pasteur ! Le Diocèse de Ziguinchor, l’Eglise de Casamance, la Casamance dans son ensemble te seront à jamais reconnaissants.
Je sais que du haut du ciel tu continueras de veilleur son ton peuple et sur le processus de paix en Casamance.
Pour terminer je voudrai méditer avec tous cette pensée sur la mort :
C’est la grâce des grâces et le couronnement de notre vie chrétienne. Elle n'est pas une fin comme, hélas beaucoup le pensent encore, mais le commencement d'une belle naissance. Elle ne marque pas l'heure de la dissolution d'une créature, mais son véritable développement, son plein épanouissement dans l'Amour. Elle complète notre possession dans la vie divine, en supprime les obstacles, qui, ici-bas, nous empêchent d'en jouir à notre aise. Elle nous permet de vaquer librement à l'Eternel Amour, d'avoir conscience qu'Il se donne à nous et de demeurer à jamais en Lui...
Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet. Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
"Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Dieu, il convient de chanter tes louanges en Sion ; et de t'offrir des sacrifices à Jérusalem. Exauce ma prière, toute chair ira à toi. Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine".
Théodore Fortuné SAMBOU
Journaliste – Consultant
Organisation Nationale des Droits de l’Homme
ONDH
samboutheo@gmail.com