Ceux qui œuvrent pour le non-retour d’Idrissa Seck au Parti démocratique sénégalais (Pds) vont bientôt déchanter. En tout cas, le dialogue en cours entre le Président Abdoulaye Wade et le président de «Rewmi» en est la preuve.
Présidant, ce week-end, la clôture des travaux d’un panel organisé par la fondation Friedrich Naumann sur «La crise financière internationale : le regard libéral», Idrissa Seck a fait savoir que les querelles internes au Pds vont bientôt être dépassées. Et que chaque responsable du Pds, confie-t-il, «sera soumis à la pression de la réalité, de l’urgence à redresser la barre pour que justement l’électorat sénégalais nous revienne». Pour le président de «Rewmi», les chiffres parlent à suffisance. «Le président de la République à fait, en 2007, 1 million 900 mille suffrages. Sopi en a fait 900 mille le 22 mars dernier, lors des élections locales. Donc, 1 million d’électeurs se sont évaporés. Ils ne sont pas allés dans le camp de l’opposition», indique-t-il.
Idrissa Seck a fait savoir qu’il n’y a pas de blocages à son retour au Pds. «Nous avons retenu, le Président Wade et moi, de travailler ensemble à fortifier la famille libérale», dit-il, non sans préciser que les discussions vont se poursuivre dans ce sens. «Vous savez, se retrouver dans un même parti politique n’est pas un exercice difficile lorsque nous avons deux entités assez fortes et bien structurées avec un personnel d’encadrement politique relativement important et qu’à deux, nous fassions 70% de l’électorat sénégalais. Lui (Wade) ayant été premier à la Présidentielle de 2007 avec 55% et moi deuxième avec 15%.»
Travailler à faire revenir Macky Sall
En fait, l’ancien Premier ministre est conscient que les retrouvailles définitives peuvent mettre du temps à se concrétiser. Mais, soutient-il, «l’important est que le Président Wade et moi, nous avons retenu de travailler ensemble». En politique, renseigne Idrissa Seck, «on ne s’isole pas de sa famille politique». Cela est une loi universelle, note-t-il. Idrissa Seck pense que tous les acteurs (Pds, Rewmi, Apr/Yaakar…) seront soumis à la pression de la nécessité de conserver et de mériter la confiance des Sénégalais. À ce sujet, M. Seck informe qu’il va faire le nécessaire pour que Macky Sall retourne au Pds.
Interpellé sur la place qu’il devrait occuper dans le «Grand parti présidentiel» annoncé par Wade, Idrissa Seck signale : «Pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Le Pds se structure et va être repris en main par le Président Wade qui va y mettre un peu plus d’ordre.» Selon le président de Rewmi, la famille libérale a conscience qu’elle a un rendez-vous important en 2012 et «elle va s’y préparer». Il souhaite, cependant, que le Pds puisse non seulement tenir, mais être aussi fort en respectant les valeurs qui sous-tendent la famille libérale. Interrogé sur ses rapports avec Karim Wade qui seraient «entachés», Idrissa Seck a esquivé le sujet par un sourire.
Mathieu Bakaly
Source L'Observateur
Présidant, ce week-end, la clôture des travaux d’un panel organisé par la fondation Friedrich Naumann sur «La crise financière internationale : le regard libéral», Idrissa Seck a fait savoir que les querelles internes au Pds vont bientôt être dépassées. Et que chaque responsable du Pds, confie-t-il, «sera soumis à la pression de la réalité, de l’urgence à redresser la barre pour que justement l’électorat sénégalais nous revienne». Pour le président de «Rewmi», les chiffres parlent à suffisance. «Le président de la République à fait, en 2007, 1 million 900 mille suffrages. Sopi en a fait 900 mille le 22 mars dernier, lors des élections locales. Donc, 1 million d’électeurs se sont évaporés. Ils ne sont pas allés dans le camp de l’opposition», indique-t-il.
Idrissa Seck a fait savoir qu’il n’y a pas de blocages à son retour au Pds. «Nous avons retenu, le Président Wade et moi, de travailler ensemble à fortifier la famille libérale», dit-il, non sans préciser que les discussions vont se poursuivre dans ce sens. «Vous savez, se retrouver dans un même parti politique n’est pas un exercice difficile lorsque nous avons deux entités assez fortes et bien structurées avec un personnel d’encadrement politique relativement important et qu’à deux, nous fassions 70% de l’électorat sénégalais. Lui (Wade) ayant été premier à la Présidentielle de 2007 avec 55% et moi deuxième avec 15%.»
Travailler à faire revenir Macky Sall
En fait, l’ancien Premier ministre est conscient que les retrouvailles définitives peuvent mettre du temps à se concrétiser. Mais, soutient-il, «l’important est que le Président Wade et moi, nous avons retenu de travailler ensemble». En politique, renseigne Idrissa Seck, «on ne s’isole pas de sa famille politique». Cela est une loi universelle, note-t-il. Idrissa Seck pense que tous les acteurs (Pds, Rewmi, Apr/Yaakar…) seront soumis à la pression de la nécessité de conserver et de mériter la confiance des Sénégalais. À ce sujet, M. Seck informe qu’il va faire le nécessaire pour que Macky Sall retourne au Pds.
Interpellé sur la place qu’il devrait occuper dans le «Grand parti présidentiel» annoncé par Wade, Idrissa Seck signale : «Pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Le Pds se structure et va être repris en main par le Président Wade qui va y mettre un peu plus d’ordre.» Selon le président de Rewmi, la famille libérale a conscience qu’elle a un rendez-vous important en 2012 et «elle va s’y préparer». Il souhaite, cependant, que le Pds puisse non seulement tenir, mais être aussi fort en respectant les valeurs qui sous-tendent la famille libérale. Interrogé sur ses rapports avec Karim Wade qui seraient «entachés», Idrissa Seck a esquivé le sujet par un sourire.
Mathieu Bakaly
Source L'Observateur