Il me semble qu'il faille d'abord tracer les contours de la question de l’éthique de responsabilité et celle de conviction de sorte qu'on parvienne à un même entendement sur leurs portées respectives. Nous souhaitons que cette précaution soit à même de faciliter l’explication de l’analyse juridique ainsi que la compréhension de mon point de vue politique subséquent à cet effort de distanciation impartiale et nécessaire par rapport au traitement efficace de « l’affaire Barthélémy Diaz ».
L'éthique de responsabilité implique qu'on puisse répondre aux attentes des populations, du parti politique, des mandataires, du groupe social, de la famille, du pays dont on la charge de conduire à bon port et à bon escient les intérêts supérieurs et stratégiques, par conséquent les conflits d'intérêts divergents aboutiront fatalement à une lutte sans merci des différents protagonistes. C’est ce qui conditionne les relations internationales, la lutte des clans, la rivalité entre partis politiques, les familles, des entreprises concurrentes, etc. Tout cela est conditionné par l'éthique de responsabilité. C'est à dire la responsabilité de rendre des comptes à ceux qui vous ont fait confiance et qui attendent de vous des résultats efficaces et concrets. Tandis que l'éthique de conviction fait appel à nos convictions personnelles qui sont souvent très différentes des intérêts grégaires et partisans : L’irréprochabilité, la Vérité, la Justice, la Droiture, l'Egalité, la Solidarité, etc.
Comment donc, le parti socialiste et ses alliés de la société civile, par rapport à la « forfaiture de l’enfant prodigue », vont-ils s’y prendre, compte tenu de la proximité du rendez citoyen de février 2012, pour concilier le désir de ne pas prêter le flanc face aux camps adverses et l’impératif d’irréprochabilité républicaine constitutive du slogan phare de chacun des dignitaires de ce vieux parti politique.
Il me semble, en toute objectivité, que c'est cette contradiction là qu'il s'agit de résoudre. Inutile de revenir sur les faits, la presse les ayant largement relatés, avec documents vidéo et sonores à l’appui. Nous nous attaquons directement au nœud du problème : la pertinence de la mise en œuvre de la légitime défense invoquée par le camp incriminé.
Systématiquement, on exclut la légitime défense dans deux cas précis. L’un d’origine légale, (textuelle) et l’autre de source jurisprudentielle :
1. L’homicide volontaire en cas de défense suite à une attaque contre les biens : cette défense ne peut jamais être exonérée.
2. La légitime défense est inconciliable avec la nature involontaire de l’acte de celui qui se défend. Tel est le cas de celui qui se défend et tue involontairement son agresseur. Dans une telle hypothèse les juges retiennent l’homicide involontaire et non la légitime défense.
Dans les deux cas la défense ne peut être justifiée.
C’est le sieur Diaz qui affirme, de sa propre bouche, qu’il était venu défendre « sa mairie » qui est un édifice public donc le patrimoine d’un démembrement de l’Etat et non pas une propriété privée de Diaz ou de sa famille. Et c’est volontairement que ce monsieur a tiré plusieurs fois, à bout portant, sur les assaillants tuant l’un d’entre eux et blessant deux autres.
Ainsi, en prenant, publiquement, la défense d’un froid criminel Mesdames les avocates Ndèye Fatou Touré, Aissata Tall Sall, Mr le maire Khalifa Ababacar, Sall, Mrs les journalistes Madiambeul Diagne, Abdou Latif Coulibaly et tutti quanti viennent de laisser tomber leurs masques. Ce n’est ni le respect de l’Etat de Droit, ni la protection du Peuple encore moins l’idéal de Justice qui les motivent. Ils obéissent, tous, à une seule et unique logique, au point même d’en être serve, celle de s’accaparer de nouveau de l’appareil d’Etat.
Le plus profane d’entre nous en matière de Droit pénal est certainement en mesure de comprendre que la légitime défense est techniquement une simple présomption n’accordant pas un permis légal de tuer. Elle est donc susceptible d’être renversée par la preuve contraire.
Cautionner et justifier l’excuse de la légitime défense dans une affaire où le supposé défenseur fait usage de son arme plus d’une dizaine de fois, contre des agresseurs en fuite, prenant le temps de la recharger à chaque fois pour canarder de plus belle et en plein jour devant public et caméras de télévisions des assaillants apeurés, est une absurdité plus que nauséabonde. Le parti socialiste vient de commettre en cascade l’irréparable. Une faute politique pire que celle du « wax waxeet présidentiel» C’est une abjection révoltante qui compromet et mine à jamais le début de « fréquentabilité » laborieux et douloureux du parti socialiste et ses alliés sur le chemin de la reconquête des cœurs et du vote des électeurs sénégalais.
Le Parti socialiste, en prenant fait et cause pour cet intrus belliqueux au sein de la classe politique sénégalaise, sacrifie à travers cette turpitude fatale, sa probable réhabilitation dans l’estime des citoyens sénégalais et remet aux calendes grecques son, désormais, improbable retour aux affaires publiques. C’est regrettable. Après une retraite plus que stoïque et une longue traversée du désert, le parti socialiste en était arrivé à apparaitre plus ou moins sympathique aux yeux de nombreux sénégalais. En témoigne contre toute attente, les succès obtenus aux élections locales de 2009.
Cet homme que je ne voudrais, plus jamais, avoir à nommer, pour le dégoût qu’il m’a toujours inspiré, entrainera dans sa très certaine déchéance politique et civique tout l’effort fournit par ce « grand » parti qui nous avait, si courageusement et si judicieusement conduit vers la négociation de notre indépendance et la consolidation de notre Etat-nation sans heurts et sans anicroches.
Pour l’ensemble des citoyens de ce pays ainsi que toutes les âmes éprises de paix et de justice, acquiescer le moindre geste allant dans le sens de cautionner l’acte du « petit Diaz » sera vécu par tous « les justes » comme une agression de plus et peut être même de trop.
L’art d’ajouter la bêtise à la bêtise ne peut pas s’illustrer plus brillamment que ne l’incarne la demande d’irresponsabilité invoquée par le parti socialiste et de ses souteneurs au sein de la société civile.
Il n’ya jamais de légitime défense d’un individu, fut il le maire, le préfet, le gouverneur ou le président de la république dans la protection de bien publics contre d’éventuels sacs commis par des citoyens fussent ils vandales bien identifiés. Peu importe, au surplus, la nature, la qualité et le nombre des auteurs du forfait perpétré. On ne tire jamais à balles réelles sur des émeutiers. L’actualité politique internationale nous en fournie sans arrêts une démonstration convaincante.
La légitime défense possède une définition restrictive. C’est une justification exceptionnelle, une exonération de la responsabilité pénale qui s’apprécie objectivement. Il ne suffit, donc, pas que l’agressé ressente, subjectivement, une menace imminente contre sa propre vie pour que soit ipso facto mis en œuvre, à son profit, la légitime défense. C’est aux juges, au vu, de circonstances objectives (réelles) de décider de reconnaitre ou non de l’exonération de responsabilité. (Au cas par cas)
Barthélémy, en commettant cet acte ignoble à signé la perte de ses droits civiques et politiques à jamais en plus de sa liberté d’aller et de venir.
Le parti socialiste en cautionnant ce crime barbare prend un risque réel de prolonger son bail pour encore longtemps avec les bancs, et dans un inconfort abyssal, de l’opposition sénégalaise.
Je ne suis pas de nature superstitieuse, force est, cependant, de constater que le PS semble être poursuivi par une malédiction qui n’est pas proche d’être exorcisée. En effet, en moins de trois semaines, non suffisamment secoué par la perte de la bataille de la candidature de l’unité et du rassemblement dans le cadre du Benno, ce parti se fait écorner par les gamineries d’un anti leader de notoriété belliqueuse, se laisse gagner, dans sa promptitude irréfléchie à défendre cet « imbécile de Barth », par une cécité politique et patriotique aussi incompréhensibles qu’injustifiée. Pour quoi sacrifier sur l’autel du grégarisme partisan le plus beau slogan jamais tenu par un parti politique aussi longtemps maintenu sur les bancs inconfortables de l’opposition : l’irréprochabilité républicaine ?
Hélas, on ne peut défendre légitimement cet aveuglement autrement que par la loi des séries.
Ou alors de guerre lasse, serait ce que le chaos soit devenu, en définitive, la seule stratégie politique projeté par le PS et ses alliés pour retrouver leurs privilèges perdus?
Pourvu, dans le cas échéant, qu’elle ne prospère jamais, Seigneur. Amen !
L'éthique de responsabilité implique qu'on puisse répondre aux attentes des populations, du parti politique, des mandataires, du groupe social, de la famille, du pays dont on la charge de conduire à bon port et à bon escient les intérêts supérieurs et stratégiques, par conséquent les conflits d'intérêts divergents aboutiront fatalement à une lutte sans merci des différents protagonistes. C’est ce qui conditionne les relations internationales, la lutte des clans, la rivalité entre partis politiques, les familles, des entreprises concurrentes, etc. Tout cela est conditionné par l'éthique de responsabilité. C'est à dire la responsabilité de rendre des comptes à ceux qui vous ont fait confiance et qui attendent de vous des résultats efficaces et concrets. Tandis que l'éthique de conviction fait appel à nos convictions personnelles qui sont souvent très différentes des intérêts grégaires et partisans : L’irréprochabilité, la Vérité, la Justice, la Droiture, l'Egalité, la Solidarité, etc.
Comment donc, le parti socialiste et ses alliés de la société civile, par rapport à la « forfaiture de l’enfant prodigue », vont-ils s’y prendre, compte tenu de la proximité du rendez citoyen de février 2012, pour concilier le désir de ne pas prêter le flanc face aux camps adverses et l’impératif d’irréprochabilité républicaine constitutive du slogan phare de chacun des dignitaires de ce vieux parti politique.
Il me semble, en toute objectivité, que c'est cette contradiction là qu'il s'agit de résoudre. Inutile de revenir sur les faits, la presse les ayant largement relatés, avec documents vidéo et sonores à l’appui. Nous nous attaquons directement au nœud du problème : la pertinence de la mise en œuvre de la légitime défense invoquée par le camp incriminé.
Systématiquement, on exclut la légitime défense dans deux cas précis. L’un d’origine légale, (textuelle) et l’autre de source jurisprudentielle :
1. L’homicide volontaire en cas de défense suite à une attaque contre les biens : cette défense ne peut jamais être exonérée.
2. La légitime défense est inconciliable avec la nature involontaire de l’acte de celui qui se défend. Tel est le cas de celui qui se défend et tue involontairement son agresseur. Dans une telle hypothèse les juges retiennent l’homicide involontaire et non la légitime défense.
Dans les deux cas la défense ne peut être justifiée.
C’est le sieur Diaz qui affirme, de sa propre bouche, qu’il était venu défendre « sa mairie » qui est un édifice public donc le patrimoine d’un démembrement de l’Etat et non pas une propriété privée de Diaz ou de sa famille. Et c’est volontairement que ce monsieur a tiré plusieurs fois, à bout portant, sur les assaillants tuant l’un d’entre eux et blessant deux autres.
Ainsi, en prenant, publiquement, la défense d’un froid criminel Mesdames les avocates Ndèye Fatou Touré, Aissata Tall Sall, Mr le maire Khalifa Ababacar, Sall, Mrs les journalistes Madiambeul Diagne, Abdou Latif Coulibaly et tutti quanti viennent de laisser tomber leurs masques. Ce n’est ni le respect de l’Etat de Droit, ni la protection du Peuple encore moins l’idéal de Justice qui les motivent. Ils obéissent, tous, à une seule et unique logique, au point même d’en être serve, celle de s’accaparer de nouveau de l’appareil d’Etat.
Le plus profane d’entre nous en matière de Droit pénal est certainement en mesure de comprendre que la légitime défense est techniquement une simple présomption n’accordant pas un permis légal de tuer. Elle est donc susceptible d’être renversée par la preuve contraire.
Cautionner et justifier l’excuse de la légitime défense dans une affaire où le supposé défenseur fait usage de son arme plus d’une dizaine de fois, contre des agresseurs en fuite, prenant le temps de la recharger à chaque fois pour canarder de plus belle et en plein jour devant public et caméras de télévisions des assaillants apeurés, est une absurdité plus que nauséabonde. Le parti socialiste vient de commettre en cascade l’irréparable. Une faute politique pire que celle du « wax waxeet présidentiel» C’est une abjection révoltante qui compromet et mine à jamais le début de « fréquentabilité » laborieux et douloureux du parti socialiste et ses alliés sur le chemin de la reconquête des cœurs et du vote des électeurs sénégalais.
Le Parti socialiste, en prenant fait et cause pour cet intrus belliqueux au sein de la classe politique sénégalaise, sacrifie à travers cette turpitude fatale, sa probable réhabilitation dans l’estime des citoyens sénégalais et remet aux calendes grecques son, désormais, improbable retour aux affaires publiques. C’est regrettable. Après une retraite plus que stoïque et une longue traversée du désert, le parti socialiste en était arrivé à apparaitre plus ou moins sympathique aux yeux de nombreux sénégalais. En témoigne contre toute attente, les succès obtenus aux élections locales de 2009.
Cet homme que je ne voudrais, plus jamais, avoir à nommer, pour le dégoût qu’il m’a toujours inspiré, entrainera dans sa très certaine déchéance politique et civique tout l’effort fournit par ce « grand » parti qui nous avait, si courageusement et si judicieusement conduit vers la négociation de notre indépendance et la consolidation de notre Etat-nation sans heurts et sans anicroches.
Pour l’ensemble des citoyens de ce pays ainsi que toutes les âmes éprises de paix et de justice, acquiescer le moindre geste allant dans le sens de cautionner l’acte du « petit Diaz » sera vécu par tous « les justes » comme une agression de plus et peut être même de trop.
L’art d’ajouter la bêtise à la bêtise ne peut pas s’illustrer plus brillamment que ne l’incarne la demande d’irresponsabilité invoquée par le parti socialiste et de ses souteneurs au sein de la société civile.
Il n’ya jamais de légitime défense d’un individu, fut il le maire, le préfet, le gouverneur ou le président de la république dans la protection de bien publics contre d’éventuels sacs commis par des citoyens fussent ils vandales bien identifiés. Peu importe, au surplus, la nature, la qualité et le nombre des auteurs du forfait perpétré. On ne tire jamais à balles réelles sur des émeutiers. L’actualité politique internationale nous en fournie sans arrêts une démonstration convaincante.
La légitime défense possède une définition restrictive. C’est une justification exceptionnelle, une exonération de la responsabilité pénale qui s’apprécie objectivement. Il ne suffit, donc, pas que l’agressé ressente, subjectivement, une menace imminente contre sa propre vie pour que soit ipso facto mis en œuvre, à son profit, la légitime défense. C’est aux juges, au vu, de circonstances objectives (réelles) de décider de reconnaitre ou non de l’exonération de responsabilité. (Au cas par cas)
Barthélémy, en commettant cet acte ignoble à signé la perte de ses droits civiques et politiques à jamais en plus de sa liberté d’aller et de venir.
Le parti socialiste en cautionnant ce crime barbare prend un risque réel de prolonger son bail pour encore longtemps avec les bancs, et dans un inconfort abyssal, de l’opposition sénégalaise.
Je ne suis pas de nature superstitieuse, force est, cependant, de constater que le PS semble être poursuivi par une malédiction qui n’est pas proche d’être exorcisée. En effet, en moins de trois semaines, non suffisamment secoué par la perte de la bataille de la candidature de l’unité et du rassemblement dans le cadre du Benno, ce parti se fait écorner par les gamineries d’un anti leader de notoriété belliqueuse, se laisse gagner, dans sa promptitude irréfléchie à défendre cet « imbécile de Barth », par une cécité politique et patriotique aussi incompréhensibles qu’injustifiée. Pour quoi sacrifier sur l’autel du grégarisme partisan le plus beau slogan jamais tenu par un parti politique aussi longtemps maintenu sur les bancs inconfortables de l’opposition : l’irréprochabilité républicaine ?
Hélas, on ne peut défendre légitimement cet aveuglement autrement que par la loi des séries.
Ou alors de guerre lasse, serait ce que le chaos soit devenu, en définitive, la seule stratégie politique projeté par le PS et ses alliés pour retrouver leurs privilèges perdus?
Pourvu, dans le cas échéant, qu’elle ne prospère jamais, Seigneur. Amen !
M’backé N’diaye Bruxelles
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