C’est ce qui ressort de la réunion présidée hier par le Dr Safiétou Thiam, qui a demandé à ses services de rester vigilants pour empêcher la survenue du choléra dans les zones inondées et d’intensifier la sensibilisation à Kaolack et à Diourbel.
Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Safiétou Thiam, a présidé hier une rencontre pour faire le point sur l’exécution du volet Santé du Plan Orsec. Elle a demandé à tous les services de tout mettre en œuvre pour empêcher la survenue du choléra dans les zones inondées où les conditions sont réunies pour l’éclosion de toutes les maladies liées à l’eau.
« Nous devons mobiliser les services pour aider les populations à adopter les bons comportements pour éviter la survenue du choléra dans ces zones », recommande-t-elle. Jusqu’à hier, aucun cas de choléra n’a été déclaré dans la banlieue. Cependant, tel n’est pas le cas pour la ville de Kaolack où un Comité régional de développement (Crd) spécial est prévu dans la semaine. On dénombre au total 527 cas suspects dont 41 cas confirmés et 8 décès. Même si la situation est sous contrôle, le ministre a donné des instructions pour renforcer la surveillance épidémiologique dans les zones frontalières au Sud du pays dans les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. Surtout que l’épidémie a pris des proportions inquiétantes en Guinée-Bissau. « Si l’Oms nous aide, nous sommes prêts à envoyer notre expertise en Guinée-Bissau, parce que lorsque cela déborde là-bas, notre pays ne sera pas à l’abri des conséquences », souligne le Dr Safiétou Thiam.
En plus de l’exécution de la batterie de mesures de prévention du choléra ou de prise en charge des personnes atteintes, le ministère de la Santé et de la Prévention est responsable de la mise en place du volet Santé du Plan Orsec. Le docteur Dieng Sarr a décliné les différents aspects de la prise en charge. Il s’agit de la prise en charge médicale, psychosociale, ainsi que la désinfection de l’eau et la sensibilisation. L’accès aux soins de santé des sinistrés malades sera facilité par l’ouverture très prochaine de 4 postes médicaux avancés dans les zones inondées.
« Plus de 7 de structures de Santé sont dans les eaux. Les agents ne peuvent pas y travailler, en plus elles sont inaccessibles aux malades. Pour assurer la continuité de l’offre de services, nous avons décidé d’installer des postes médicaux avancés dans les zones inondées pour continuer à garantir les offres de soins et apporter une assistance médicale et psychosociale aux malades se trouvant dans ces zones. Il y aura aussi des activités de désinfection, de saupoudrage », annonce le ministre de la Santé et de la Prévention.
Des ambulances, du personnel médical, paramédical, le Samu, seront mobilisés, à cet effet. Les postes seront installés dans les quartiers de Dalifort, Thiaroye-sur-Mer (précisément dans le quartier de Ngagne Ndiaw), à Guinaw-Rail et sur le site du Plan « Jaxaay ». Les sinistrés malades bénéficieront d’une prise en charge gratuite, mais la référence est laissée à la discrétion des médecins habiletés.
Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Safiétou Thiam, a présidé hier une rencontre pour faire le point sur l’exécution du volet Santé du Plan Orsec. Elle a demandé à tous les services de tout mettre en œuvre pour empêcher la survenue du choléra dans les zones inondées où les conditions sont réunies pour l’éclosion de toutes les maladies liées à l’eau.
« Nous devons mobiliser les services pour aider les populations à adopter les bons comportements pour éviter la survenue du choléra dans ces zones », recommande-t-elle. Jusqu’à hier, aucun cas de choléra n’a été déclaré dans la banlieue. Cependant, tel n’est pas le cas pour la ville de Kaolack où un Comité régional de développement (Crd) spécial est prévu dans la semaine. On dénombre au total 527 cas suspects dont 41 cas confirmés et 8 décès. Même si la situation est sous contrôle, le ministre a donné des instructions pour renforcer la surveillance épidémiologique dans les zones frontalières au Sud du pays dans les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. Surtout que l’épidémie a pris des proportions inquiétantes en Guinée-Bissau. « Si l’Oms nous aide, nous sommes prêts à envoyer notre expertise en Guinée-Bissau, parce que lorsque cela déborde là-bas, notre pays ne sera pas à l’abri des conséquences », souligne le Dr Safiétou Thiam.
En plus de l’exécution de la batterie de mesures de prévention du choléra ou de prise en charge des personnes atteintes, le ministère de la Santé et de la Prévention est responsable de la mise en place du volet Santé du Plan Orsec. Le docteur Dieng Sarr a décliné les différents aspects de la prise en charge. Il s’agit de la prise en charge médicale, psychosociale, ainsi que la désinfection de l’eau et la sensibilisation. L’accès aux soins de santé des sinistrés malades sera facilité par l’ouverture très prochaine de 4 postes médicaux avancés dans les zones inondées.
« Plus de 7 de structures de Santé sont dans les eaux. Les agents ne peuvent pas y travailler, en plus elles sont inaccessibles aux malades. Pour assurer la continuité de l’offre de services, nous avons décidé d’installer des postes médicaux avancés dans les zones inondées pour continuer à garantir les offres de soins et apporter une assistance médicale et psychosociale aux malades se trouvant dans ces zones. Il y aura aussi des activités de désinfection, de saupoudrage », annonce le ministre de la Santé et de la Prévention.
Des ambulances, du personnel médical, paramédical, le Samu, seront mobilisés, à cet effet. Les postes seront installés dans les quartiers de Dalifort, Thiaroye-sur-Mer (précisément dans le quartier de Ngagne Ndiaw), à Guinaw-Rail et sur le site du Plan « Jaxaay ». Les sinistrés malades bénéficieront d’une prise en charge gratuite, mais la référence est laissée à la discrétion des médecins habiletés.