«A l'image de tous les citoyens du monde épris de paix, de justice et surtout de tolérance, en ma qualité de leader du mouvement Conscience citoyenne, je me suis réveillé aujourd’hui choqué et inquiet des résultats du référendum sur les minarets en Suisse», déclare Malick Mbaye, président du mouvement Conscience citoyenne, et par ailleurs conseiller municipal à Thiès. A présent, suggère-t-il, «la chose qui reste à faire (entre autres) c'est de mener une bataille de l'opinion pour le triomphe de la Suisse tolérante et respectueuse de l’autre, c’est-à-dire la vraie Suisse». Le président du mouvement Conscience citoyenne d’ajouter : «Face à cette démarche et initiative nous aurons les extrémistes de tous bords (religieux, politiques) qui feront de cette affaire un fonds de commerce» .
A ce sujet, ledit mouvement s'engage pour la tenue à Dakar, Paris, Bruxelles, Casablanca de marches pacifiques suivies de sit-in, de campagnes d'affichages, de conférences sur le thème. «Notre démarche est d'autant plus judicieuse que le minaret n'est pas un symbole de l'Islam mais un signe simplement décoratif de la mosquée : un signe quand même. Et puis que vaut donc le minaret à côté de la Burqa interdite en France par le président Nicolas Sarkozy lui-même.» ?
Le mouvement Conscience citoyenne demande de dépassionner le débat pour éviter les excès inutiles et nuisibles à la paix dans ce monde.
Les résultats de ce référendum interdisant désormais la construction de nouveaux minarets, Malick Mbaye se dit certain qu’ils «ne traduisent aucunement dans la réalité les sentiments des Suisses. Ces hommes et ces femmes qui, dans leur écrasante majorité, sont connus pour leur tolérance et leur respect de l'autre». Cependant, poursuit le président de Conscience citoyenne, «le fait est là : 57 % du peuple suisse votant ont manifesté rejet et intolérance envers la communauté musulmane ou plus précisément une certaine forme de l'Islam. Cette situation interpelle de la part d'une Association comme la nôtre une attitude certes ferme mais responsable et dépassionnée».
C'est pourquoi, le mouvement Conscience citoyenne estime que la responsabilité des autorités suisses est grandement engagée dans cette affaire, car elles n'ont pas pris l'exacte mesure de la gravité de l'issue de ce référendum. Sinon, «elles auraient pu déployer toute la stratégie de communication et de sensibilisation nécessaire au triomphe du Non mais elles (autorités suisses) ont minimisé la force de persuasion de l'autre camp qui a surtout joué sur "la peur de l'étranger" pour remporter ce vote».
Georges Nesta DIOP( walfadjri)
A ce sujet, ledit mouvement s'engage pour la tenue à Dakar, Paris, Bruxelles, Casablanca de marches pacifiques suivies de sit-in, de campagnes d'affichages, de conférences sur le thème. «Notre démarche est d'autant plus judicieuse que le minaret n'est pas un symbole de l'Islam mais un signe simplement décoratif de la mosquée : un signe quand même. Et puis que vaut donc le minaret à côté de la Burqa interdite en France par le président Nicolas Sarkozy lui-même.» ?
Le mouvement Conscience citoyenne demande de dépassionner le débat pour éviter les excès inutiles et nuisibles à la paix dans ce monde.
Les résultats de ce référendum interdisant désormais la construction de nouveaux minarets, Malick Mbaye se dit certain qu’ils «ne traduisent aucunement dans la réalité les sentiments des Suisses. Ces hommes et ces femmes qui, dans leur écrasante majorité, sont connus pour leur tolérance et leur respect de l'autre». Cependant, poursuit le président de Conscience citoyenne, «le fait est là : 57 % du peuple suisse votant ont manifesté rejet et intolérance envers la communauté musulmane ou plus précisément une certaine forme de l'Islam. Cette situation interpelle de la part d'une Association comme la nôtre une attitude certes ferme mais responsable et dépassionnée».
C'est pourquoi, le mouvement Conscience citoyenne estime que la responsabilité des autorités suisses est grandement engagée dans cette affaire, car elles n'ont pas pris l'exacte mesure de la gravité de l'issue de ce référendum. Sinon, «elles auraient pu déployer toute la stratégie de communication et de sensibilisation nécessaire au triomphe du Non mais elles (autorités suisses) ont minimisé la force de persuasion de l'autre camp qui a surtout joué sur "la peur de l'étranger" pour remporter ce vote».
Georges Nesta DIOP( walfadjri)