‘’En 1971 déjà, les arabisants étaient considérés comme n’étant pas alphabétisés et étaient exclus de la politique nationale et à l’accès aux fonctions et autres instances de décisions », a rappelé le Professeur Thiam, ministre de l’Education nationale dans les années 1980.
»Aujourd’hui, avec l’indépendance, malheureusement cela n’a pas été corrigé et nous assistons à une revendication en puissance de l’ensemble de ces couches sociales qui se considèrent comme exclues et qui demandent à ce qu’on les considère comme des citoyens à part entière’’, a-t-il dit.
Historien émérite, il participe pour deux jours (samedi et dimanche) à un atelier de sensibilisation des députés sur le projet de lutte contre la mendicité forcée des enfants. La rencontre se tient à l’initiative de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), en collaboration avec la section sénégalaise du Réseau des parlementaires de lutte contre la corruption et pour la bonne gouvernance (APNAC, en angalais).
Cette rencontre va permettre aux députés et autres acteurs de réfléchir sur un projet de loi que le gouvernement du Sénégal va soumettre, prochainement, à l’Assemblée nationale. Celui-ci va prendre en charge la question des daaras (écoles coraniques).
Cela, pour tenter de lui trouver une issue qui puisse trouver l’assentiment de toutes les communautés sénégalaises, sans distinction, de sorte à ce qu’on considère »ce segment particulier’’ du système éducatif sénégalais.
‘’C’est un défi majeur et je pense que le gouvernement du Sénégal, en s’attaquant à cette question, a réalisé une performance de très grande qualité qui doit être soutenue par tous les acteurs sans exception. Parce qu’il s’agit d’une question lancinante qui remonte à l’époque d’avant la colonisation’’, a souligné le professeur Iba Der Thiam.
APS
»Aujourd’hui, avec l’indépendance, malheureusement cela n’a pas été corrigé et nous assistons à une revendication en puissance de l’ensemble de ces couches sociales qui se considèrent comme exclues et qui demandent à ce qu’on les considère comme des citoyens à part entière’’, a-t-il dit.
Historien émérite, il participe pour deux jours (samedi et dimanche) à un atelier de sensibilisation des députés sur le projet de lutte contre la mendicité forcée des enfants. La rencontre se tient à l’initiative de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), en collaboration avec la section sénégalaise du Réseau des parlementaires de lutte contre la corruption et pour la bonne gouvernance (APNAC, en angalais).
Cette rencontre va permettre aux députés et autres acteurs de réfléchir sur un projet de loi que le gouvernement du Sénégal va soumettre, prochainement, à l’Assemblée nationale. Celui-ci va prendre en charge la question des daaras (écoles coraniques).
Cela, pour tenter de lui trouver une issue qui puisse trouver l’assentiment de toutes les communautés sénégalaises, sans distinction, de sorte à ce qu’on considère »ce segment particulier’’ du système éducatif sénégalais.
‘’C’est un défi majeur et je pense que le gouvernement du Sénégal, en s’attaquant à cette question, a réalisé une performance de très grande qualité qui doit être soutenue par tous les acteurs sans exception. Parce qu’il s’agit d’une question lancinante qui remonte à l’époque d’avant la colonisation’’, a souligné le professeur Iba Der Thiam.
APS