Hôtel Terminus, près de la gare de Châteaubriant. Casquette vissée sur le crâne et tout de jean vêtu, Idrissa N'Doye englouti un steak et des pâtes. L'ex-attaquant de Carquefou passe complètement inaperçu. Pourtant, le but du Sénégalais était passé en boucle sur tous les médias nationaux, en mars 2008, lors d'un quart de finale de coupe de France qui a fait chavirer la Beaujoire. L'USJA Carquefou venait de terrasser Marseille (1-0). « C'est un moment inoubliable, se rappelle-t-il avec un grand sourire. Mais avec le temps, je pense que ça m'a beaucoup perturbé. C'est un peu à cause de ça que je n'ai pas été très bon l'an dernier. » Pas toujours titulaire en CFA2 alors que les Carquefoliens gagnaient leur billet pour l'étage supérieur, Idrissa N'Doye a décidé de tenter sa chance en... Slovaquie.
« Un ancien joueur qui avait joué là-bas m'a mis en contact avec les dirigeants de Ruzemberock, raconte-t-il. Après mes vacances au Sénégal, je suis donc parti. Au début, c'était dur mais je croyais que ça s'arrangerait. » Ce ne fut pas le cas. L'enfant de Dakar a eu du mal à s'acclimater au nord de la Slovaquie, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière polonaise. « Il faisait vraiment très froid, continue-t-il. Et puis je ne sortais pas beaucoup car j'étais le seul noir et les gens me regardaient bizarrement. Mais le plus gros problème était la langue. Personne ne parlait français ou même anglais. Je ne comprenais pas l'entraîneur alors je regardais ce que faisaient mes coéquipiers. » Pour s'habituer à la langue autochtone, le Sénégalais a eu le droit « à une feuille où étaient notés quelques mots comme Bonjour, Fais-moi la passe ou Viens, on va à l'entraînement ». Au bout de quelques semaines, le départ était devenu inéluctable. « Les dirigeants du club ont vu que ça n'allait pas et on a résilié mon contrat à l'amiable, explique-t-il. Je ne regrette pas car c'est une bonne expérience. Je voulais tellement partir que je n'avais pas du tout pensé à l'environnement. Mais ça me servira si j'ai à le refaire. »
Idrissa N'Doye est donc rentré en France, « à La Rochelle, chez un pote ». Et pour trouver un club, il a préféré se retourner vers des personnes de confiance. « J'ai été en contact avec Carquefou mais ça n'a pas abouti, avoue-t-il. Quant à Châteaubriant, je suis ici chez moi ! Je connais Papy Leye depuis longtemps, comme Kalilou Camara, mais aussi Karim Faye du temps où je jouais au Sénégal. » Et la Division d'honneur ? « Ce n'est pas un problème, je suis heureux de venir ici, répond-t-il toujours en souriant. J'ai une grosse envie de rejouer mais il faut que j'attende ma lettre de sortie. » Un sésame qui n'est pas encore arrivé. L'attaquant Sénégalais ne jouera donc pas à La Roche VF samedi mais peut-être lors du 7e tour de la coupe de France à Paimpol, le 21 novembre. Tout un symbole pour des Voltigeurs qui rêvent d'un beau parcours dans cette compétition... Marseille est prévenu !
« Un ancien joueur qui avait joué là-bas m'a mis en contact avec les dirigeants de Ruzemberock, raconte-t-il. Après mes vacances au Sénégal, je suis donc parti. Au début, c'était dur mais je croyais que ça s'arrangerait. » Ce ne fut pas le cas. L'enfant de Dakar a eu du mal à s'acclimater au nord de la Slovaquie, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière polonaise. « Il faisait vraiment très froid, continue-t-il. Et puis je ne sortais pas beaucoup car j'étais le seul noir et les gens me regardaient bizarrement. Mais le plus gros problème était la langue. Personne ne parlait français ou même anglais. Je ne comprenais pas l'entraîneur alors je regardais ce que faisaient mes coéquipiers. » Pour s'habituer à la langue autochtone, le Sénégalais a eu le droit « à une feuille où étaient notés quelques mots comme Bonjour, Fais-moi la passe ou Viens, on va à l'entraînement ». Au bout de quelques semaines, le départ était devenu inéluctable. « Les dirigeants du club ont vu que ça n'allait pas et on a résilié mon contrat à l'amiable, explique-t-il. Je ne regrette pas car c'est une bonne expérience. Je voulais tellement partir que je n'avais pas du tout pensé à l'environnement. Mais ça me servira si j'ai à le refaire. »
Idrissa N'Doye est donc rentré en France, « à La Rochelle, chez un pote ». Et pour trouver un club, il a préféré se retourner vers des personnes de confiance. « J'ai été en contact avec Carquefou mais ça n'a pas abouti, avoue-t-il. Quant à Châteaubriant, je suis ici chez moi ! Je connais Papy Leye depuis longtemps, comme Kalilou Camara, mais aussi Karim Faye du temps où je jouais au Sénégal. » Et la Division d'honneur ? « Ce n'est pas un problème, je suis heureux de venir ici, répond-t-il toujours en souriant. J'ai une grosse envie de rejouer mais il faut que j'attende ma lettre de sortie. » Un sésame qui n'est pas encore arrivé. L'attaquant Sénégalais ne jouera donc pas à La Roche VF samedi mais peut-être lors du 7e tour de la coupe de France à Paimpol, le 21 novembre. Tout un symbole pour des Voltigeurs qui rêvent d'un beau parcours dans cette compétition... Marseille est prévenu !