Le président Wade s’était efforcé à retrouver son ancien Premier ministre Idrissa Seck, malgré les propos injurieux qu’ils avaient échangés , suite à l’incarcération de celui-ci dans le dossier des chantiers de Thiès. Abdoulaye Wade s’était résigné à passer l’éponge, eu égard au poids politique de son ancien bras droit, qui s’était classé deuxième, après lui, à la dernière élection présidentielle et qui avait réussi à rempiler à la tête de la mairie de son Thiès natal. Mais, depuis des mois leurs retrouvailles tardent à se matérialiser. Pis, à l’occasion du dernier remaniement les partisans de Idy n’ont pas été appelés aux affaires, lui non plus. Cette perspective s’éloigne de plus en plus, car, Idy perd davantage de crédibilité politique. Ses partisans fulminent contre son utilisation par Abdoulaye Wade, auquel il reproche de jouer avec leur mentor, pour le « liquider politiquement ».
Maintenant, ce sont les militants de Macky Sall, l’ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale qui a fini par basculer dans l’opposition, qui réclament le placement sous délégation spéciale de la commune que dirige Idy. Elle l’a été peu avant les dernières élections locales. Leur faisant écho, Malick Mbaye, président de Conscience citoyenne et conseiller à la mairie de Thiès a initié un mouvement pour le départ de Idy de la tête de leur commune. Il lui a donné un délai de 45 jours pour rendre le tablier. Des jours avant c’est la directrice de l’Agence pour le développement des petites et moyennes entreprises, Marie-Thérèse Diedhiou, qui réclamait la tête de leur maire.
Idrissa Seck élu a délégué sa signature à son lieutenant Yankhoba Diattara, qui dirige la mairie à sa place. Or, celui-ci est même contesté par des conseillers du même bord politique que lui. Il est évident que les membres de la génération du concret vivant à Thiès vont participer au concert de casseroles, qui se prépare contre Idrissa Seck. Si ces contestataires obtiennent gain de cause, le maire de Thiès risque de ne plus revenir aux affaires, du moins sous Wade, qui va le dévaluer et se détourner de lui ; si la mayonnaise ne prend pas avec l’attelage qu’il compte mettre en place, en s’appuyant sur Karim et Idy.
La Redaction xibar.net
Maintenant, ce sont les militants de Macky Sall, l’ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale qui a fini par basculer dans l’opposition, qui réclament le placement sous délégation spéciale de la commune que dirige Idy. Elle l’a été peu avant les dernières élections locales. Leur faisant écho, Malick Mbaye, président de Conscience citoyenne et conseiller à la mairie de Thiès a initié un mouvement pour le départ de Idy de la tête de leur commune. Il lui a donné un délai de 45 jours pour rendre le tablier. Des jours avant c’est la directrice de l’Agence pour le développement des petites et moyennes entreprises, Marie-Thérèse Diedhiou, qui réclamait la tête de leur maire.
Idrissa Seck élu a délégué sa signature à son lieutenant Yankhoba Diattara, qui dirige la mairie à sa place. Or, celui-ci est même contesté par des conseillers du même bord politique que lui. Il est évident que les membres de la génération du concret vivant à Thiès vont participer au concert de casseroles, qui se prépare contre Idrissa Seck. Si ces contestataires obtiennent gain de cause, le maire de Thiès risque de ne plus revenir aux affaires, du moins sous Wade, qui va le dévaluer et se détourner de lui ; si la mayonnaise ne prend pas avec l’attelage qu’il compte mettre en place, en s’appuyant sur Karim et Idy.
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