Une moitié des 100 milliards alloués à chaque région servira à la construction d’infrastructures de base (écoles, structures de santé, etc.), et l’autre moitiée versée dans une caisse d’épargne et de crédit gérée par la région, pour soutenir les projets des populations, a expliqué Seck.
Il était venu présenter ses condolénaces à la famille de l’étudiant Mamadou Diop, tué récemment lors d’un rassemblement du Mouvement du 23-Juin (M-23), à Dakar. Il est ensuite allé au centre-ville de Mbour, où il a tenu un meeting.
"Nous sommes ici à Mbour dans le cadre du combat que nous avons engagé contre la candidature du président sortant, qui n’a pas droit à un troisième mandat. Et nous sommes satisfaits de constater l’adhésion de plus en plus grande des populations à ce combat", a ajouté Idrissa Seck.
"Dès [le départ] d’Abdoulaye Wade, le développement sera engagé dans l’ensemble des localités du Sénégal. Le développement ne s’arrêtera pas à Dakar, il sera décentralisé [...]’’, a-t-il promis.
Le secteur de la pêche au Sénégal est dans ’’la détresse’’, a-t-il dit. "Une fois, je suis allé dans les quais de pêche et j’ai constaté la détresse des femmes qui s’occupent de la transformation des produits halieutiques. Elles m’ont fait part de leurs difficultés d’approvisionnement, tellement les ressources sont devenues rares’’, a affirmé Idrissa Seck.
’’[...] Cela m’a beaucoup ému’’, a-t-il ajouté, parlant de ’’l’échec de la politique gouvernementale du régime en place’’.
’’[...] Le premier combat consiste à contraindre le président sortant à respecter la Constitution et à retirer sa candidature. C’est une question de résistance, pour que notre Constitution soit respectée", a dit Idrissa Seck.
Il trouve "ignoble et inadmissible que Me Abdoulaye Wade puisse dire que c’est lui qui a fait arrêter les poursuites judiciaires sur l’affaire des chantiers de Thiès’’. ’’Ce serait un recul grave de la bonne gouvernance", a-t-il dénoncé.
"Les chantiers de Thiès sont au profit des populations, en faire l’objet d’un marchandage est indigne de la charge d’un président de la République", a-t-il dit.
Seck a passé sept mois en prison avant d’être blanchi, dans le cadre d’une enquête portant sur des détournements de plusieurs milliards de francs CFA relatifs aux chantiers de Thiès, un programme d’investissement public mis en oeuvre par le gouvernement entre 2004 et 2005.
C’est après ’’le départ du président sortant’’ des affaires que ’’nous nous attaquerons à l’ensemble des problèmes du Sénégal", a-t-il encore dit.
P.-S.
Il était venu présenter ses condolénaces à la famille de l’étudiant Mamadou Diop, tué récemment lors d’un rassemblement du Mouvement du 23-Juin (M-23), à Dakar. Il est ensuite allé au centre-ville de Mbour, où il a tenu un meeting.
"Nous sommes ici à Mbour dans le cadre du combat que nous avons engagé contre la candidature du président sortant, qui n’a pas droit à un troisième mandat. Et nous sommes satisfaits de constater l’adhésion de plus en plus grande des populations à ce combat", a ajouté Idrissa Seck.
"Dès [le départ] d’Abdoulaye Wade, le développement sera engagé dans l’ensemble des localités du Sénégal. Le développement ne s’arrêtera pas à Dakar, il sera décentralisé [...]’’, a-t-il promis.
Le secteur de la pêche au Sénégal est dans ’’la détresse’’, a-t-il dit. "Une fois, je suis allé dans les quais de pêche et j’ai constaté la détresse des femmes qui s’occupent de la transformation des produits halieutiques. Elles m’ont fait part de leurs difficultés d’approvisionnement, tellement les ressources sont devenues rares’’, a affirmé Idrissa Seck.
’’[...] Cela m’a beaucoup ému’’, a-t-il ajouté, parlant de ’’l’échec de la politique gouvernementale du régime en place’’.
’’[...] Le premier combat consiste à contraindre le président sortant à respecter la Constitution et à retirer sa candidature. C’est une question de résistance, pour que notre Constitution soit respectée", a dit Idrissa Seck.
Il trouve "ignoble et inadmissible que Me Abdoulaye Wade puisse dire que c’est lui qui a fait arrêter les poursuites judiciaires sur l’affaire des chantiers de Thiès’’. ’’Ce serait un recul grave de la bonne gouvernance", a-t-il dénoncé.
"Les chantiers de Thiès sont au profit des populations, en faire l’objet d’un marchandage est indigne de la charge d’un président de la République", a-t-il dit.
Seck a passé sept mois en prison avant d’être blanchi, dans le cadre d’une enquête portant sur des détournements de plusieurs milliards de francs CFA relatifs aux chantiers de Thiès, un programme d’investissement public mis en oeuvre par le gouvernement entre 2004 et 2005.
C’est après ’’le départ du président sortant’’ des affaires que ’’nous nous attaquerons à l’ensemble des problèmes du Sénégal", a-t-il encore dit.
P.-S.