Une histoire d’altercation entre policiers et citoyens lambda a atterri, à la barre de l’audience des flagrants délits du Tgi de Dakar. « Ils ont conduit leur voiture blanche jusqu’à la devanture de mon magasin et m’ont donné l’ordre de l’ouvrir. Je n’avais pas confiance en eux et leur ai dit que si c’est réellement la police, pourquoi l’ouvrir et ils m’ont répondu que si je ne l’ouvre pas, ils vont le défoncer. C’est ainsi que Pape Babou m’a demandé les clés, il a ouvert le magasin et ils ont filmé.»
«C’est lorsqu’ils m’ont montré leurs cartes, que j’ai appelé un ami policier pour vérifier parce que je n’avais pas confiance en eux», s’est expliqué le prévenu, qui a nié les faits qui lui sont reprochés. « Nous n’avons pas barré la route aux policiers avec des barres de fer. Nous sommes restés derrière la voiture, leur ordonnant d’attendre que leurs collègues viennent pour vérifier s’ils sont réellement de la police. On leur a juste demandé de patienter », a ajouté Abdoulaye Ndour
« Je respecte les policiers, mais avec leur voiture blanche sans mention de police, j’ai cru qu’ils n’étaient pas de la police. S’agissant de l’attroupement, l’endroit étant un garage, il y avait que des apprentis mécaniciens. La voiture ne pouvait pas sortir par là où elle était entrée, mais on n’a pas barré la route », a déclaré Pape Babou.
Selon le ministère public, revenant sur les circonstances des faits, « même si le véhicule banalisé n’a pas la mention police, les policiers se sont annoncés, ont présenté leurs cartes et ont sommé Abdoulaye Ndour d’ouvrir les portes de son magasin. Il a tenu à opposer aux policiers une résistance.
Si ce n’était pas l’intervention de Pape Babou du magasin voisin, qui a eu écho de l’altercation et qui a pris les clés pour les remettre à la police, il n’allait pas ouvrir le magasin. Abdoulaye Ndour a barré la route aux policiers, sur la demande de son ami soi-disant policier. Ce sont des policiers en civil qui étaient venus pour un contrôle, ils ont juste demandé d’ouvrir l’entrepôt pour vérifier la fraude et la contrefaçon. Ils ont vérifié, ils n’ont rien trouvé et ils sont partis.
Après, ils ont sorti des pneus et des barres de fer pour leur barrer la route. En tant que citoyen lambda, vous n’avez pas le pouvoir de retenir des policiers. Quelqu’un détenait un lance-pierre et a jeté des pierres aux policiers et le pare-brise du véhicule a été caillassé », a dit le maitre des poursuites.
Dans son réquisitoire, le ministère public a demandé au tribunal, de relaxer au bénéfice du doute Pape Guèye, Saliou Faye et Pape Babou, se présentant comme des prévenus qui ont été appréhendés à cause des circonstances. Déclarant qu’on ne peut pas soutenir que ces prévenus ont participé à un attroupement d’outrage à agents.
Les actes matériels d’outrage sont établis à l’encontre d’Abdoulaye Ndour, pour son attitude désobéissante envers des agents de la police. Même si la voiture ne présentait pas d’insigne, il pouvait demander avec courtoisie leurs cartes professionnelles.
Le parquet a requis deux mois de prison ferme à son encontre. Quant aux conseils de la défense, ils ont plaidé une application bienveillante de la loi pénale.
« Les faits sont constants, il faut juste comprendre les circonstances des faits. Pour son refus d’ouvrir l’entrepôt, c’est un réflexe de prudence, car ayant été victime de pareil agissement dans le passé. Nous sommes dans un pays où des gens se présentent en qualité de policier ou gendarme, sans l’être. Un citoyen en connaissance de cause, ne barre pas la route à des policiers avec des gourdins et des barres de fer. Il n’avait rien à cacher. Après la fouille, les policiers n’ont rien trouvé dans son entrepôt. Nulle part il a été dit qu’Abdoulaye Ndour a tenu des propos outrageants », a plaidé l’avocat de la défense.
Au final, le tribunal a suivi le réquisitoire du parquet, en relaxant les trois prévenus et a condamné Abdoulaye Ndour à un mois assortis de sursis.
«C’est lorsqu’ils m’ont montré leurs cartes, que j’ai appelé un ami policier pour vérifier parce que je n’avais pas confiance en eux», s’est expliqué le prévenu, qui a nié les faits qui lui sont reprochés. « Nous n’avons pas barré la route aux policiers avec des barres de fer. Nous sommes restés derrière la voiture, leur ordonnant d’attendre que leurs collègues viennent pour vérifier s’ils sont réellement de la police. On leur a juste demandé de patienter », a ajouté Abdoulaye Ndour
« Je respecte les policiers, mais avec leur voiture blanche sans mention de police, j’ai cru qu’ils n’étaient pas de la police. S’agissant de l’attroupement, l’endroit étant un garage, il y avait que des apprentis mécaniciens. La voiture ne pouvait pas sortir par là où elle était entrée, mais on n’a pas barré la route », a déclaré Pape Babou.
Selon le ministère public, revenant sur les circonstances des faits, « même si le véhicule banalisé n’a pas la mention police, les policiers se sont annoncés, ont présenté leurs cartes et ont sommé Abdoulaye Ndour d’ouvrir les portes de son magasin. Il a tenu à opposer aux policiers une résistance.
Si ce n’était pas l’intervention de Pape Babou du magasin voisin, qui a eu écho de l’altercation et qui a pris les clés pour les remettre à la police, il n’allait pas ouvrir le magasin. Abdoulaye Ndour a barré la route aux policiers, sur la demande de son ami soi-disant policier. Ce sont des policiers en civil qui étaient venus pour un contrôle, ils ont juste demandé d’ouvrir l’entrepôt pour vérifier la fraude et la contrefaçon. Ils ont vérifié, ils n’ont rien trouvé et ils sont partis.
Après, ils ont sorti des pneus et des barres de fer pour leur barrer la route. En tant que citoyen lambda, vous n’avez pas le pouvoir de retenir des policiers. Quelqu’un détenait un lance-pierre et a jeté des pierres aux policiers et le pare-brise du véhicule a été caillassé », a dit le maitre des poursuites.
Dans son réquisitoire, le ministère public a demandé au tribunal, de relaxer au bénéfice du doute Pape Guèye, Saliou Faye et Pape Babou, se présentant comme des prévenus qui ont été appréhendés à cause des circonstances. Déclarant qu’on ne peut pas soutenir que ces prévenus ont participé à un attroupement d’outrage à agents.
Les actes matériels d’outrage sont établis à l’encontre d’Abdoulaye Ndour, pour son attitude désobéissante envers des agents de la police. Même si la voiture ne présentait pas d’insigne, il pouvait demander avec courtoisie leurs cartes professionnelles.
Le parquet a requis deux mois de prison ferme à son encontre. Quant aux conseils de la défense, ils ont plaidé une application bienveillante de la loi pénale.
« Les faits sont constants, il faut juste comprendre les circonstances des faits. Pour son refus d’ouvrir l’entrepôt, c’est un réflexe de prudence, car ayant été victime de pareil agissement dans le passé. Nous sommes dans un pays où des gens se présentent en qualité de policier ou gendarme, sans l’être. Un citoyen en connaissance de cause, ne barre pas la route à des policiers avec des gourdins et des barres de fer. Il n’avait rien à cacher. Après la fouille, les policiers n’ont rien trouvé dans son entrepôt. Nulle part il a été dit qu’Abdoulaye Ndour a tenu des propos outrageants », a plaidé l’avocat de la défense.
Au final, le tribunal a suivi le réquisitoire du parquet, en relaxant les trois prévenus et a condamné Abdoulaye Ndour à un mois assortis de sursis.