L’Association pour la défense du littoral peut pousser un ouf de soulagement, en attendant de voir la suite qui sera réservée aux travaux sur le projet de loi relatif au littoral du Sénégal. En effet, ses membres qui avaient fait une sortie dans la presse pour s’offusquer de l’occupation anarchique du littoral peuvent désormais compter sur le soutien du ministre de l’Environnement, Djibo Ka. « Nous sommes tous témoins de l’agression dont est victime notre littoral et ce, de Saint-Louis au Cap, en Casamance. Hier, à la télévision, j’ai vu des Sénégalais manifester leur désarroi sur l’occupation anarchique du littoral à Dakar en particulier », déclare le ministre d’Etat. Très remonté contre cette occupation illégale, Djibo Kâ poursuit : « il est temps que les Sénégalais protestent ».
Selon lui, le littoral est une zone caractérisée par un enjeu de taille, qui consiste à allier développement socio-économique et considérations environnementales. Seulement, dit-il, « il faut convenir que cet espace riche subit plusieurs agressions d’origine anthropique naturelle, comme les pollutions de toutes sortes, l’érosion côtière, la dégradation des habitats naturels. S’y ajoute l’édification d’infrastructures économiques et d’habitations en toute méconnaissance des règles d’aménagement et d’urbanisme ». Ce qui du reste l’amène à soutenir que des mesures ne manqueront pas à l’endroit des récalcitrants. « Il y aura des sanctions administratives, pécuniaires et pénales », menace Djibo Leyti Kâ. Il dit attendre avec beaucoup d’intérêt les conclusions de l’atelier de validation du projet de loi littoral au Sénégal. D’autant plus que, « dans une semaine, ce texte sera soumis au gouvernement, qui l’enverra à l’Assemblée nationale et au Sénat ». Cela est plus qu’impérieux car les différentes menaces sont amplifiées par les effets adverses des changements climatiques, à savoir le relèvement du niveau de mer, l’intrusion de la langue salée dans les zones de culture. Selon le ministre d’Etat, « à Linguére, en Casamance, au Sine Saloum et au Delta… le sel a envahi beaucoup d’espace, un million d’hectares sont massacrés par le sel… Et au revoir l’agriculture et la riziculture ». « Face à cette situation alarmante, il convient de procéder à une gestion intégrée du littoral, qui se base sur un cadre institutionnel et réglementaire cohérent », a fait savoir Djibo Leyti Kâ. L’objectif de cet atelier est d’instaurer un dispositif juridique contraignant, pouvant garantir l’effectivité des règles de gestion du littoral sénégalais en vigueur, mais également de renforcer le cade de préservation et de valorisation de cet important espace.
Samba THIAM l'asquotidien
Selon lui, le littoral est une zone caractérisée par un enjeu de taille, qui consiste à allier développement socio-économique et considérations environnementales. Seulement, dit-il, « il faut convenir que cet espace riche subit plusieurs agressions d’origine anthropique naturelle, comme les pollutions de toutes sortes, l’érosion côtière, la dégradation des habitats naturels. S’y ajoute l’édification d’infrastructures économiques et d’habitations en toute méconnaissance des règles d’aménagement et d’urbanisme ». Ce qui du reste l’amène à soutenir que des mesures ne manqueront pas à l’endroit des récalcitrants. « Il y aura des sanctions administratives, pécuniaires et pénales », menace Djibo Leyti Kâ. Il dit attendre avec beaucoup d’intérêt les conclusions de l’atelier de validation du projet de loi littoral au Sénégal. D’autant plus que, « dans une semaine, ce texte sera soumis au gouvernement, qui l’enverra à l’Assemblée nationale et au Sénat ». Cela est plus qu’impérieux car les différentes menaces sont amplifiées par les effets adverses des changements climatiques, à savoir le relèvement du niveau de mer, l’intrusion de la langue salée dans les zones de culture. Selon le ministre d’Etat, « à Linguére, en Casamance, au Sine Saloum et au Delta… le sel a envahi beaucoup d’espace, un million d’hectares sont massacrés par le sel… Et au revoir l’agriculture et la riziculture ». « Face à cette situation alarmante, il convient de procéder à une gestion intégrée du littoral, qui se base sur un cadre institutionnel et réglementaire cohérent », a fait savoir Djibo Leyti Kâ. L’objectif de cet atelier est d’instaurer un dispositif juridique contraignant, pouvant garantir l’effectivité des règles de gestion du littoral sénégalais en vigueur, mais également de renforcer le cade de préservation et de valorisation de cet important espace.
Samba THIAM l'asquotidien