Samedi dernier, invités par la chaine Wal Fadjri, des membres du mouvement «Y en a marre» ont été on ne peut plus clairs. Le 19 mars prochain, quand le Sénégal fêtera les onze ans de «l’Alternance», ils s’associeront à l’événement d’une autre manière. Ils en profiteront pour faire le point dans le cadre d’une grande manifestation dont ils taisent pour le moment l’heure et la place, mais qui sans doute interpellera sérieusement nos gouvernants sur leur façon de gérer les deniers publics et sur les promesses faites depuis ce fameux 19 mars 2000.
Pour les rappeurs, les différents gouvernements depuis l’Alterance s’enfouissent dans des errements et des défaillances beaucoup plus alarmantes qu’avant. Et les Sénégalais, confrontés au chômage endémique, à l’envolée des prix des denrées de première nécessité, aux innombrables coupures de courant, aux eaux de pluie qui envahissent les maisons à chaque hivernage…, semblent ne plus pouvoir endurer.
Pus les années passent, plus cette absence de volonté de venir au secours des populations se manifeste auprès des «goorgoorlous» pour les obliger désormais à ne plus rester inactifs, à revendiiquer le pouvoir que leurs bulletins avaient permis d’installer.
Refusant d’entrer une dynamique de sabotage de l’anniverasire du 19 mars pour des raisons politiques, y compris une jonction avec d’autres forces qui veulent manifester comme le Groupe Walf, les jeunes du mouvement «Y en a marre»,très organisés et résolus du reste font passer des nuits à l’Etat. Aussi bien sur le lieu qu’ils vont choisir pour se rassembler, le nombre de jeunes Sénégalais qu’ils vont drainer dans leur sillage, que leur mode d’opérer à travers des créations artistiques (des t.shirts) qu’ils revendent à 7000 frs Cfa l’unité pour financer leurs activités sans avoir besoin de se corrompre avec le pouvoir ou les partis politiques majeurs.
Pour toutes ces raisons, les effluves du parfum de la mobilisation générale des Sénégalais il y a onze ans, remontent en surface et font craindre des bis répétita qui ne sauraient plaire à nos autorités.
Laisseront-elles, cependant, faire, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression, comme l’Alternance en a elle-même profité en 2000 ?
C’est là où tout et tous sont attendus.
Cheikh Ba
rewmi
Pour les rappeurs, les différents gouvernements depuis l’Alterance s’enfouissent dans des errements et des défaillances beaucoup plus alarmantes qu’avant. Et les Sénégalais, confrontés au chômage endémique, à l’envolée des prix des denrées de première nécessité, aux innombrables coupures de courant, aux eaux de pluie qui envahissent les maisons à chaque hivernage…, semblent ne plus pouvoir endurer.
Pus les années passent, plus cette absence de volonté de venir au secours des populations se manifeste auprès des «goorgoorlous» pour les obliger désormais à ne plus rester inactifs, à revendiiquer le pouvoir que leurs bulletins avaient permis d’installer.
Refusant d’entrer une dynamique de sabotage de l’anniverasire du 19 mars pour des raisons politiques, y compris une jonction avec d’autres forces qui veulent manifester comme le Groupe Walf, les jeunes du mouvement «Y en a marre»,très organisés et résolus du reste font passer des nuits à l’Etat. Aussi bien sur le lieu qu’ils vont choisir pour se rassembler, le nombre de jeunes Sénégalais qu’ils vont drainer dans leur sillage, que leur mode d’opérer à travers des créations artistiques (des t.shirts) qu’ils revendent à 7000 frs Cfa l’unité pour financer leurs activités sans avoir besoin de se corrompre avec le pouvoir ou les partis politiques majeurs.
Pour toutes ces raisons, les effluves du parfum de la mobilisation générale des Sénégalais il y a onze ans, remontent en surface et font craindre des bis répétita qui ne sauraient plaire à nos autorités.
Laisseront-elles, cependant, faire, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression, comme l’Alternance en a elle-même profité en 2000 ?
C’est là où tout et tous sont attendus.
Cheikh Ba
rewmi