Le Président Abdoulaye Wade a tenu des propos inacceptables et ignominieux à l’endroit de son successeur Le Président de la République Macky Sall. Il s’en est suivi un torrent de désapprobations. Il est indéniable que ces propos au ras de pâquerettes choquent, mais Abdoulaye Wade ne peut plus être lucide ; il est incontestablement un sujet pour les gériatres.
Sans vouloir l’absoudre, il faut reconnaitre que Wade est un vieil homme. La vieillesse est par elle-même une maladie, et elle porte coup à la mémoire. « La vieillesse est impitoyable » comme le disait Jean De La Fontaine.
Je plains la famille biologique du Président Abdoulaye Wade car un homme de cet âge doit être protégé. Il a officiellement 89 ans. C’est un homme du quatrième âge. C’est un homme qui doit être entouré et surveillé. La loi de la nature est implacable. Il dérape comme tout « grand père » de son âge. A propos du Maréchal Pétain, le Général De Gaulle disait de lui en 1940, reprenant Chateaubriand, que «la vieillesse est un naufrage ». Il avait 84 ans, et il reste à ce jour le Chef de l’Etat le plus âgé en France. Fidel Castro qui est du même âge que Wade a cédé le pouvoir en 2008 à 82 ans ; Mandela l’a quitté à 80 ans. On dit de Chirac son cadet de 6 ans qu’il est devenu sénile.
Abdoulaye Wade n’est pas un extraterrestre. Il est vieux et très fatigué. Le PDS et ses alliés doivent avoir pitié de lui et le ménager. Le Président poète Senghor n’était il pas aller se reposer à 74 ans ?
Pourquoi « Le Peuple des Assises » a jugé bon de plafonner l’âge des candidats à l’élection présidentielle à 75 ans ? Sans doute parce qu’on veut éviter de se retrouver pas avec un Président de la République grabataire ou sénile à plus de 80 ans.
Si la famille biologique d’Abdoulaye Wade ne prend pas en charge « le vieux », il faut s’attendre à d’autres déclarations loufoques ou plus abjectes.
Malheureusement, au lieu de s’apitoyer sur le sort du « Vieux », les thuriféraires, les opportunistes et les situationnistes se sont empressés de le pilonner.
Ce n’est pas étonnant car nous avons des politiques qui refusent de vieillir. A 55 ans ou 60 ans, on se considère toujours comme jeune alors que ce sont les âges de départ à la retraite administrative au Sénégal.
L’année de notre indépendance (1960) est devenue un instrument de mesure mais qui manque sans doute de pertinence. Si le Président de la République est né après les indépendances, son Premier Ministre l’est avant en 1959, le Président de l’Assemblée Nationale en 1939 et la Présidente du Conseil Economique et Social en 1949. ET ALORS ?
C’est dommage que l’indignation soit sélective au niveau de la presse sénégalaise. Cette dernière n’était elle pas très friande des CD nauséabonds du Premier Ministre Idrissa Seck ? Elle avait également relayé les inepties du responsable des enseignants APR Hamath Suzanne Kamara qui avait traité Idrissa Seck de « guéwel ».
Le Rappeur Pacotille n’avait-il pas qualifié le Chef de l’Etat Macky Sall de « féticheur qui veut manger le bâtisseur Karim » ? Avons-nous oublié le « Cercueil de Wade » accompagné de « Gorgui déna soulène ko » ? Que dire des propos de Maitre Amadou Sall quand il parlait des jeudis mystiques d’audition de Karim Wade ? Et quand Wade parlait des « Albinos sacrifiés par Pape Diop » ? Que dire quand l’autre vieillard Dansokho affirme de manière péremptoire que c’est « Wade qui a tué Maitre Babacar Sèye » ? Que d’excès !!
Notre classe politique est malade ; elle marche sur la tête. On ne discute plus d’idéologies ou de programmes de société. La transhumance est érigée en vertu. Du jour au lendemain, on peut quitter le marxisme pour atterrir au libéralisme. Nous avons un gouvernement à la sauce gombo (soupe kandia) où se côtoient socialistes, centristes, libéraux, trotskyste … Voilà une curiosité bien sénégalaise !
Certains « responsables » font preuve de fumisterie dans la condamnation des propos de Wade. Ces personnes sont pourtant fières de déclamer leurs origines royales ou princières et recrutent même leurs « griots flagorneurs » dans leurs cabinets. Les défenseurs du Président SALL, tout en dénonçant les propos malveillants tenus par Wade, se plaisent à rappeler la origines nobles du Chef de l’Etat. Le griot de la famille est appelé à la rescousse, et on nous oppose également la « République ». ON EST OU LA ?
Revenons au Président Abdoulaye Wade et supplions sa famille de le protéger et de le sauver de la déchéance.
« La vieillesse ne supporte pas les affronts ». Ce n’est pas dans la vieillesse que l’homme devient vraiment lui-même.
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT WADE.
Abdoul Aziz WANE
39 X 14 Colobane
Waneaziz2003@yahoo.fr
Sans vouloir l’absoudre, il faut reconnaitre que Wade est un vieil homme. La vieillesse est par elle-même une maladie, et elle porte coup à la mémoire. « La vieillesse est impitoyable » comme le disait Jean De La Fontaine.
Je plains la famille biologique du Président Abdoulaye Wade car un homme de cet âge doit être protégé. Il a officiellement 89 ans. C’est un homme du quatrième âge. C’est un homme qui doit être entouré et surveillé. La loi de la nature est implacable. Il dérape comme tout « grand père » de son âge. A propos du Maréchal Pétain, le Général De Gaulle disait de lui en 1940, reprenant Chateaubriand, que «la vieillesse est un naufrage ». Il avait 84 ans, et il reste à ce jour le Chef de l’Etat le plus âgé en France. Fidel Castro qui est du même âge que Wade a cédé le pouvoir en 2008 à 82 ans ; Mandela l’a quitté à 80 ans. On dit de Chirac son cadet de 6 ans qu’il est devenu sénile.
Abdoulaye Wade n’est pas un extraterrestre. Il est vieux et très fatigué. Le PDS et ses alliés doivent avoir pitié de lui et le ménager. Le Président poète Senghor n’était il pas aller se reposer à 74 ans ?
Pourquoi « Le Peuple des Assises » a jugé bon de plafonner l’âge des candidats à l’élection présidentielle à 75 ans ? Sans doute parce qu’on veut éviter de se retrouver pas avec un Président de la République grabataire ou sénile à plus de 80 ans.
Si la famille biologique d’Abdoulaye Wade ne prend pas en charge « le vieux », il faut s’attendre à d’autres déclarations loufoques ou plus abjectes.
Malheureusement, au lieu de s’apitoyer sur le sort du « Vieux », les thuriféraires, les opportunistes et les situationnistes se sont empressés de le pilonner.
Ce n’est pas étonnant car nous avons des politiques qui refusent de vieillir. A 55 ans ou 60 ans, on se considère toujours comme jeune alors que ce sont les âges de départ à la retraite administrative au Sénégal.
L’année de notre indépendance (1960) est devenue un instrument de mesure mais qui manque sans doute de pertinence. Si le Président de la République est né après les indépendances, son Premier Ministre l’est avant en 1959, le Président de l’Assemblée Nationale en 1939 et la Présidente du Conseil Economique et Social en 1949. ET ALORS ?
C’est dommage que l’indignation soit sélective au niveau de la presse sénégalaise. Cette dernière n’était elle pas très friande des CD nauséabonds du Premier Ministre Idrissa Seck ? Elle avait également relayé les inepties du responsable des enseignants APR Hamath Suzanne Kamara qui avait traité Idrissa Seck de « guéwel ».
Le Rappeur Pacotille n’avait-il pas qualifié le Chef de l’Etat Macky Sall de « féticheur qui veut manger le bâtisseur Karim » ? Avons-nous oublié le « Cercueil de Wade » accompagné de « Gorgui déna soulène ko » ? Que dire des propos de Maitre Amadou Sall quand il parlait des jeudis mystiques d’audition de Karim Wade ? Et quand Wade parlait des « Albinos sacrifiés par Pape Diop » ? Que dire quand l’autre vieillard Dansokho affirme de manière péremptoire que c’est « Wade qui a tué Maitre Babacar Sèye » ? Que d’excès !!
Notre classe politique est malade ; elle marche sur la tête. On ne discute plus d’idéologies ou de programmes de société. La transhumance est érigée en vertu. Du jour au lendemain, on peut quitter le marxisme pour atterrir au libéralisme. Nous avons un gouvernement à la sauce gombo (soupe kandia) où se côtoient socialistes, centristes, libéraux, trotskyste … Voilà une curiosité bien sénégalaise !
Certains « responsables » font preuve de fumisterie dans la condamnation des propos de Wade. Ces personnes sont pourtant fières de déclamer leurs origines royales ou princières et recrutent même leurs « griots flagorneurs » dans leurs cabinets. Les défenseurs du Président SALL, tout en dénonçant les propos malveillants tenus par Wade, se plaisent à rappeler la origines nobles du Chef de l’Etat. Le griot de la famille est appelé à la rescousse, et on nous oppose également la « République ». ON EST OU LA ?
Revenons au Président Abdoulaye Wade et supplions sa famille de le protéger et de le sauver de la déchéance.
« La vieillesse ne supporte pas les affronts ». Ce n’est pas dans la vieillesse que l’homme devient vraiment lui-même.
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT WADE.
Abdoul Aziz WANE
39 X 14 Colobane
Waneaziz2003@yahoo.fr