(Correspondance) – Qu’est-ce que Karim Wade était venu faire à Touba hier ? Cette interrogation à laquelle les autorités administratives locales absentes de la visite ne peuvent donner de réponse, encore moins quelques autorités religieuses, reste aussi entière du côté de la presse privée, présente en grand nombre au niveau des différentes étapes de la visite. Pourtant c’est un de ses proches, Fallou Touré, actuel président du conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire qui, dès les premières heures de la matinée, a informé certains journalistes de la presse privée qui, à l’arrivée, étaient tous indésirables. D’abord le dispositif sécuritaire impressionnant qui a accompagné le fils du président en visite éclair dans la capitale du mouridisme n’a pas facilité les choses. A côté des deux motards de la gendarmerie nationale qui ont encadré le 4×4 du ministre d’Etat et le véhicule des Sapeurs pompiers qui a fermé le cortège, la forte présence de la garde rapprochée du président de la République aux cotés de Karim a impressionné les rares curieux tentant d’en savoir un peu plus. Parmi eux, on pouvait compter l’intégralité de la presse privée : télé, radio, presse écrite et online. Laquelle était indésirable à cette forme d’opération de charme du ministère des Infrastructures dans la cité religieuse.
Mais cette discrimination manifeste des médias n’a aucunement empêché quelques journalistes dégourdis de glaner certains faits saillants au cours des deux audiences auxquelles la délégation a eu droit. D’abord, à la résidence Khadimou Rassoul avec le porte-parole du khalife, Serigne Bass Abdou Khadre. Puis, avec Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, chef de la communauté mouride à son domicile, sur la route de Darou Mouhty. Un parcours parchemé de bourdes. La plus marquante de celles-ci, selon notre interlocuteur, est le fait pour Karim Wade de décliner, sans gêne, la canette de boisson ainsi que la bouteille d’eau minérale que le khalife avait tenté, par l’intermédiaire d’un de ses chambellans, de lui servir gracieusement. Une attitude qui sonne comme une récidive chez le fils de Wade. ’J’étais présent lors d’une de ses visites à Touba alors que Serigne Saliou était khalife des mourides. C’est le même comportement qu’il avait adopté. Les plats que le saint homme lui avait offerts en guise de dîner ont été intégralement retournés après que ses gardes du corps les ont minutieusement parcourus un à un’, raconte un habitué des lieux. ‘Des actes qui avaient mis dans tous ses états le marabout lorsqu’il en a été informé’, se souvient-il.
Ce comportement singulier de Karim Wade à Touba s’est produit un jour où le khalife des mourides ne reçoit pas de visiteurs. Et pour notre interlocuteur, Karim Wade a outrepassé les directives du marabout qui, à travers un communiqué, avait clairement décliné son agenda de la semaine.
Par ailleurs, ce bref passage de Karim à Touba aura confirmé que même si le fils du président détient quelques notions de la langue wolof, il n’en est rien pour son parler. En effet, pendant toutes ses entrevues à Touba, c’est Fallou Touré qui faisait office d’interprète. Autant d’impairs qui ont jalonné le bref séjour du ministre d’Etat Karim Wade à Touba qui, sur le chemin du retour, est passé par Keur Ngana, un des villages fondés par Serigne Sidy Mokhtar Mbacké. Occasion, pour lui, de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de la route dont la réhabilitation était une doléance du comité d’organisation du Magal de Touba.
Abdoulaye Bamba SALL
walf.sn
Mais cette discrimination manifeste des médias n’a aucunement empêché quelques journalistes dégourdis de glaner certains faits saillants au cours des deux audiences auxquelles la délégation a eu droit. D’abord, à la résidence Khadimou Rassoul avec le porte-parole du khalife, Serigne Bass Abdou Khadre. Puis, avec Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, chef de la communauté mouride à son domicile, sur la route de Darou Mouhty. Un parcours parchemé de bourdes. La plus marquante de celles-ci, selon notre interlocuteur, est le fait pour Karim Wade de décliner, sans gêne, la canette de boisson ainsi que la bouteille d’eau minérale que le khalife avait tenté, par l’intermédiaire d’un de ses chambellans, de lui servir gracieusement. Une attitude qui sonne comme une récidive chez le fils de Wade. ’J’étais présent lors d’une de ses visites à Touba alors que Serigne Saliou était khalife des mourides. C’est le même comportement qu’il avait adopté. Les plats que le saint homme lui avait offerts en guise de dîner ont été intégralement retournés après que ses gardes du corps les ont minutieusement parcourus un à un’, raconte un habitué des lieux. ‘Des actes qui avaient mis dans tous ses états le marabout lorsqu’il en a été informé’, se souvient-il.
Ce comportement singulier de Karim Wade à Touba s’est produit un jour où le khalife des mourides ne reçoit pas de visiteurs. Et pour notre interlocuteur, Karim Wade a outrepassé les directives du marabout qui, à travers un communiqué, avait clairement décliné son agenda de la semaine.
Par ailleurs, ce bref passage de Karim à Touba aura confirmé que même si le fils du président détient quelques notions de la langue wolof, il n’en est rien pour son parler. En effet, pendant toutes ses entrevues à Touba, c’est Fallou Touré qui faisait office d’interprète. Autant d’impairs qui ont jalonné le bref séjour du ministre d’Etat Karim Wade à Touba qui, sur le chemin du retour, est passé par Keur Ngana, un des villages fondés par Serigne Sidy Mokhtar Mbacké. Occasion, pour lui, de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de la route dont la réhabilitation était une doléance du comité d’organisation du Magal de Touba.
Abdoulaye Bamba SALL
walf.sn
Visite du ministre d’état à Touba : Les caprices de Karim chez le Khalife
Il est un homme particulier avec un staff particulier. Il, c’est Karim Wade qui pense être un homme hors du commun. Lors de sa visite hier chez le Khalife général des «mourides», le ministre d’Etat, s’est rendu à Touba sans l’Administration territoriale qui organise les visites des différents ministres qui se rendent dans la région de Diourbel. M. Wade a refusé refuse l’honneur que lui a fait le Khalife, en lui remettant, par le biais d’un de ses chambellans, une canette de boissons.
Fidèle à son habitude, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie a snobé l’Administration territoriale qui organise les visites des différents ministres en visite dans la région. Ce qui fait que ni le gouverneur de la région de Diourbel encore moins le préfet de Mbacké et le sous-préfet n’ont pris part à la rencontre entre Karim Wade et les dignitaires de Touba. La presse non plus.
Selon certaines indiscrétions parvenues au journal Le Quotidien, le ministre d’Etat Karim Wade a taillé bavette avec le porte-parole du guide spirituel de la communauté mouride, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, et le khalife général des mourides, Serigne Cheikh Maty Lèye. M. Wade a rencontré Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké à son domicile sis sur la route de Darou Mouhty.
LA BOURDE DE KARIM WADE
De l’avis de certaines indiscrétions, le ministre d’Etat Karim Wade a commis une bourde majeure, en refusant la cannette de boisson que l’un des chambellans du khalife général des mourides lui avait remise sur injonction du guide spirituel des mourides. Même l’eau minérale, Karim Wade l’a rejetée. Mais, renseignent des sources sûres : «Ce n’est pas une première, car il avait adopté le même comportement du temps de Serigne Saliou. Le repas d’alors composé de plats de méchoui que Serigne Saliou avait fait préparer en guise de dîner, Karim Wade n’avait pas jugé nécessaire de le goûter.»
Après la cité religieuse de Touba, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie a fait cap sur Keur Nganda, un village situé dans l’arrondissement de Ndindy. Sur place, Karim Wade devait s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de la route Keur Nganda-Touba-Darou Mouhty. Un tronçon que l’Etat a consenti à bitumer après l’accession de Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké au khalifat de Cheikh Ahmadou Bamba. Une décision des autorités qui a été prise après plusieurs refus.
Le Quotidien
Fidèle à son habitude, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie a snobé l’Administration territoriale qui organise les visites des différents ministres en visite dans la région. Ce qui fait que ni le gouverneur de la région de Diourbel encore moins le préfet de Mbacké et le sous-préfet n’ont pris part à la rencontre entre Karim Wade et les dignitaires de Touba. La presse non plus.
Selon certaines indiscrétions parvenues au journal Le Quotidien, le ministre d’Etat Karim Wade a taillé bavette avec le porte-parole du guide spirituel de la communauté mouride, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, et le khalife général des mourides, Serigne Cheikh Maty Lèye. M. Wade a rencontré Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké à son domicile sis sur la route de Darou Mouhty.
LA BOURDE DE KARIM WADE
De l’avis de certaines indiscrétions, le ministre d’Etat Karim Wade a commis une bourde majeure, en refusant la cannette de boisson que l’un des chambellans du khalife général des mourides lui avait remise sur injonction du guide spirituel des mourides. Même l’eau minérale, Karim Wade l’a rejetée. Mais, renseignent des sources sûres : «Ce n’est pas une première, car il avait adopté le même comportement du temps de Serigne Saliou. Le repas d’alors composé de plats de méchoui que Serigne Saliou avait fait préparer en guise de dîner, Karim Wade n’avait pas jugé nécessaire de le goûter.»
Après la cité religieuse de Touba, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie a fait cap sur Keur Nganda, un village situé dans l’arrondissement de Ndindy. Sur place, Karim Wade devait s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de la route Keur Nganda-Touba-Darou Mouhty. Un tronçon que l’Etat a consenti à bitumer après l’accession de Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké au khalifat de Cheikh Ahmadou Bamba. Une décision des autorités qui a été prise après plusieurs refus.
Le Quotidien