Une culture de la violence qui parfois aboutit à mort d’homme. Une intolérance qui gagne toutes les sphères de la vie publique entre protagonistes ou voisins : époux, épouses, chauffeur clients, automobilistes, élèves professeurs, jeunes et vieux, Etat partenaires sociaux, la liste n’est pas exhaustive.
Nous sommes un peuple de paix et de tolérance dit-on souvent entre nous ou à l’étranger qui vient d’arriver chez nous. S’il vous plait arrêtons de nous jeter des fleurs et regardons la réalité en face.
Que se passe t-il ?
- quand nos politiciens sont à couteaux tirés et s’accusent de deumm (anthropophage)?
- quand on n’ose plus circuler librement dans certains quartiers au delà 18h
- quand les sénégalais se ruent vers l’autorité compétente à la
recherche d’autorisation de détention ou de port d’arme à feu
- quand notre télévision nationale est transformée en arène nationale
- quand on tue pour une pièce de monnaie dans le transport en commun
- quand les époux s’entretuent
- quand en une semaine deux sénégalais s’immolent par le feu devant le
palais présidentiel
- quand des sénégalais s’entretuent en Casamance……
- quand tous les dimanches soir on nous impose sur toutes nos chaînes de télévision les scènes violentes de deux gaillards de 100 kg ou plus torse nu qui se donnent des coups violents, parents et amis, tous devant la télé, qui pour applaudir l’un, qui pour manifester notre déception par rapport a son
lutteur.
- Quand ces mêmes lutteurs deviennent les vedettes lors de la célébration
de la nuit du Maouloud.
La jeunesse de ce pays peine à trouver un repère dans ce 21ème siècle. On lui montre tout sauf la vérité. On lui apprend tout sauf ce qu’elle doit savoir. La preuve elle quitte l’école pour la corniche et les « mbapates » (séances de lutte populaire). De qui se moque t-on ? La lutte ne vous apporte rien. Réveillez-vous. Ce qui vient de se passer sur le plateau de la Rts1 (rixe entre El Hadji Ndiaye et l’avocat de Luc Nicolai) n’est que ce que les sénégalais ont eu la chance ou la malchance de voir tous en même temps.
Arrêtons de nous leurrer et faisons notre propre introspection. Un lutteur sénégalais s’est permis un jour de révéler qu’il gagnait avec la lutte en une minute ou deux ce que le cadre supérieur sénégalais gagne en une année de labeur. Certes vrai mais ceci donne à réfléchir. Les sénégalais n’ont que ce qu’ils méritent. Ils applaudissent là où ils ont perdu, ils sautent de joie là où c’est triste, ils sont fiers là où ils devraient avoir honte et ils pleurent quand on dit la vérité. Soyons courageux et disons les choses telles qu’elles doivent l’être : ces scènes doivent purement et simplement disparaître de nos écrans en tout cas de notre chaîne nationale.
Une télé nationale est un bien commun elle n’a pas vocation à faire la promotion disproportionnée de ces scènes sauvages tous les après-midi de dimanche. On a vu qu’elle se plaisait bien à rediffuser ces images de fin d’émission malheureuse entre télévisions concurrentes. Que la direction de la RTS sache qu’elle n’a rien à y gagner. Ce qui s’est passé au plateau n’est pas différent de ce qui se passe tous les dimanches à l’arène, deux pères de famille qui s’offrent en spectacle. La seule différence c’est l’absence de nguimbe (un pagne noué autour de la ceinture). Et ce fut un combat où ils ont tous perdu.
Oui ils ont tous perdu
Par un leralnaute
Nous sommes un peuple de paix et de tolérance dit-on souvent entre nous ou à l’étranger qui vient d’arriver chez nous. S’il vous plait arrêtons de nous jeter des fleurs et regardons la réalité en face.
Que se passe t-il ?
- quand nos politiciens sont à couteaux tirés et s’accusent de deumm (anthropophage)?
- quand on n’ose plus circuler librement dans certains quartiers au delà 18h
- quand les sénégalais se ruent vers l’autorité compétente à la
recherche d’autorisation de détention ou de port d’arme à feu
- quand notre télévision nationale est transformée en arène nationale
- quand on tue pour une pièce de monnaie dans le transport en commun
- quand les époux s’entretuent
- quand en une semaine deux sénégalais s’immolent par le feu devant le
palais présidentiel
- quand des sénégalais s’entretuent en Casamance……
- quand tous les dimanches soir on nous impose sur toutes nos chaînes de télévision les scènes violentes de deux gaillards de 100 kg ou plus torse nu qui se donnent des coups violents, parents et amis, tous devant la télé, qui pour applaudir l’un, qui pour manifester notre déception par rapport a son
lutteur.
- Quand ces mêmes lutteurs deviennent les vedettes lors de la célébration
de la nuit du Maouloud.
La jeunesse de ce pays peine à trouver un repère dans ce 21ème siècle. On lui montre tout sauf la vérité. On lui apprend tout sauf ce qu’elle doit savoir. La preuve elle quitte l’école pour la corniche et les « mbapates » (séances de lutte populaire). De qui se moque t-on ? La lutte ne vous apporte rien. Réveillez-vous. Ce qui vient de se passer sur le plateau de la Rts1 (rixe entre El Hadji Ndiaye et l’avocat de Luc Nicolai) n’est que ce que les sénégalais ont eu la chance ou la malchance de voir tous en même temps.
Arrêtons de nous leurrer et faisons notre propre introspection. Un lutteur sénégalais s’est permis un jour de révéler qu’il gagnait avec la lutte en une minute ou deux ce que le cadre supérieur sénégalais gagne en une année de labeur. Certes vrai mais ceci donne à réfléchir. Les sénégalais n’ont que ce qu’ils méritent. Ils applaudissent là où ils ont perdu, ils sautent de joie là où c’est triste, ils sont fiers là où ils devraient avoir honte et ils pleurent quand on dit la vérité. Soyons courageux et disons les choses telles qu’elles doivent l’être : ces scènes doivent purement et simplement disparaître de nos écrans en tout cas de notre chaîne nationale.
Une télé nationale est un bien commun elle n’a pas vocation à faire la promotion disproportionnée de ces scènes sauvages tous les après-midi de dimanche. On a vu qu’elle se plaisait bien à rediffuser ces images de fin d’émission malheureuse entre télévisions concurrentes. Que la direction de la RTS sache qu’elle n’a rien à y gagner. Ce qui s’est passé au plateau n’est pas différent de ce qui se passe tous les dimanches à l’arène, deux pères de famille qui s’offrent en spectacle. La seule différence c’est l’absence de nguimbe (un pagne noué autour de la ceinture). Et ce fut un combat où ils ont tous perdu.
Oui ils ont tous perdu
Par un leralnaute