L’opération s’est faite par l’intermédiaire d’une Société Civile Immobilière(SCI) qui prenait en charge les intérêts des héritiers des familles (Lébous). Certains, je crois, ont prétendu être oubliés et le Notaire et la SCI furent attaqués. L’affaire fut jugée en première instance avec un non lieu pour le Notaire, confirmée en appel puis en cours de cassation. Par quel biais revient-elle ? Je ne sais pas. Pourquoi je suis auditionné comme témoin ? Je ne saurais le dire.
Voilà une banale affaire dans laquelle je suis encore cité, à dessein. Nul doute qu’il fera jour.
Je me suis dit qu’il faut que je leur envoie la liste de mes « délits potentiels » depuis mon enfance, cela pourra les aider.
Je me rappelle d’une bagarre au prytanée de Kadiogo à Ouagadougou, je devais avoir 14 ou 15 ans, j’avais blessé par un coup de tête Sermé Karim qui était dans la même classe que moi. Je me suis bagarré plusieurs fois au prytanée militaire. J’étais aussi dirigeant de grève.
Plus grave encore, à Paris, pendant quelques années, j’enseignais à l’université de Paris 12 alors que j’avais une bourse de la coopération française pendant 10 ans c'est-à-dire jusqu’à l’obtention de mon doctorat.
Au Gabon, en 1988-1990, j’enseignais à l’Institut Africain d’Informatique (IAI) et j’avais en même temps des contrats de consultation.
Plus près, ici à Dakar, alors que j’étais contractuellement enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis 1990, j’avais un contrat de consultation dans un projet de la BAD au Ministère des Finances. Je gagnais pendant 10 ans plus qu’un Ministre dans ce projet, et c’est pourquoi, j’avais naturellement hésité avant d’accepter un poste de Ministre en 2000. En plus, à partir de 1996, j’étais en même temps Maire. J’utilisais la voiture du projet pour aller faire la politique à Dagana.
Messieurs, creusez, creusez encore, creusez toujours, vous trouverez certainement quelque chose !
Oumar Sarr
Ancien ministre
Voilà une banale affaire dans laquelle je suis encore cité, à dessein. Nul doute qu’il fera jour.
Je me suis dit qu’il faut que je leur envoie la liste de mes « délits potentiels » depuis mon enfance, cela pourra les aider.
Je me rappelle d’une bagarre au prytanée de Kadiogo à Ouagadougou, je devais avoir 14 ou 15 ans, j’avais blessé par un coup de tête Sermé Karim qui était dans la même classe que moi. Je me suis bagarré plusieurs fois au prytanée militaire. J’étais aussi dirigeant de grève.
Plus grave encore, à Paris, pendant quelques années, j’enseignais à l’université de Paris 12 alors que j’avais une bourse de la coopération française pendant 10 ans c'est-à-dire jusqu’à l’obtention de mon doctorat.
Au Gabon, en 1988-1990, j’enseignais à l’Institut Africain d’Informatique (IAI) et j’avais en même temps des contrats de consultation.
Plus près, ici à Dakar, alors que j’étais contractuellement enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis 1990, j’avais un contrat de consultation dans un projet de la BAD au Ministère des Finances. Je gagnais pendant 10 ans plus qu’un Ministre dans ce projet, et c’est pourquoi, j’avais naturellement hésité avant d’accepter un poste de Ministre en 2000. En plus, à partir de 1996, j’étais en même temps Maire. J’utilisais la voiture du projet pour aller faire la politique à Dagana.
Messieurs, creusez, creusez encore, creusez toujours, vous trouverez certainement quelque chose !
Oumar Sarr
Ancien ministre