Effectivement, les dernières années de la gestion de la Conacoc était vraiment opaque. Cela ne m’a pas surpris qu’il y ait un problème de succession. Je ne suis pas dans les cœurs et les esprits des gens pour connaître leurs motivations. Ce que je sais, c’est que la gestion était personnalisée. Pour moi, ce n’est pas l’argent qui est le motif.
L’argent est venu tardivement. Les 30 millions, c’était il y a 3 ans à la suite de leur rencontre avec le Chef de l’Etat. L’argent était arrivé tardivement. Et 30 millions par an, si vous divisez par 3, c’est 10 millions par an. C’est peu pour faire fonctionner une commission.
Je crois que l’argent est secondaire. Je pense qu’il y a une frustration. D’ailleurs, il y a pas mal de personnalités qui ont quitté la CONACOC depuis. Il y a par exemple les Dr. Bouchra Dièye, Taib Socé, Oustaz Assane Seck, Alioune Sall.
C’est une personne qui prenait les décisions. D’ailleurs, les réunions se faisaient chez lui. Je crois qu’il faut traiter la question de fond puisqu’une commission qui informe les musulmans, peut bénéficier du soutien de l’Etat.
La CONACOC ne fonctionnait plus de façon transparente puisque si c’était le cas, il y aurait une comptabilité. Quand l’Etat donne une subvention, cela ne doit pas entrer dans la poche des individus, du point de vue de la nomenclature. Il y avait un problème de crédibilité. Ce qui fait que d’autres commissions ont été mises en place par certaines familles religieuses».
L’As
L’argent est venu tardivement. Les 30 millions, c’était il y a 3 ans à la suite de leur rencontre avec le Chef de l’Etat. L’argent était arrivé tardivement. Et 30 millions par an, si vous divisez par 3, c’est 10 millions par an. C’est peu pour faire fonctionner une commission.
Je crois que l’argent est secondaire. Je pense qu’il y a une frustration. D’ailleurs, il y a pas mal de personnalités qui ont quitté la CONACOC depuis. Il y a par exemple les Dr. Bouchra Dièye, Taib Socé, Oustaz Assane Seck, Alioune Sall.
C’est une personne qui prenait les décisions. D’ailleurs, les réunions se faisaient chez lui. Je crois qu’il faut traiter la question de fond puisqu’une commission qui informe les musulmans, peut bénéficier du soutien de l’Etat.
La CONACOC ne fonctionnait plus de façon transparente puisque si c’était le cas, il y aurait une comptabilité. Quand l’Etat donne une subvention, cela ne doit pas entrer dans la poche des individus, du point de vue de la nomenclature. Il y avait un problème de crédibilité. Ce qui fait que d’autres commissions ont été mises en place par certaines familles religieuses».
L’As