La forte canicule qui sévit actuellement au Sénégal a été mise au ban des accusés par le directeur général de la SENELEC comme étant à la base de la recrudescence des coupures d’électricité. Fallacieux, rétorque Imam Youssou Sarr. Le coordonnateur des imams de Guédiawaye a dégagé en touche une telle explication et a plutôt indexé l’absence de planification et de prévoyance. «Les autorités auraient dû prévenir le retour des délestages, pour éviter aux populations, la souffrance causée par ce manque d’électricité».
Mais, loin de bander les muscles comme ce fut le cas naguère face à un tel état de fait, l’imam Sarr affirme qu’ils sont aujourd’hui «dans une phase d’alerte». Toutefois, il n’écarte aucun moyen de lutte si la situation venait à l’imposer. L’occasion était alors donné à l’invité de «Selebeyoon», de faire le diagnostic du plan Takkal. Un plan qui, à ses yeux, «doit être évalué notamment sur le volet FSE (NDLR : Fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie)». Poursuivant, il ajoute que ce plan doit «être renforcé pour des solutions immédiates». Car pour lui, «à la base, le plan Takkal est viable, mais c’est dans l’application qu’il a été dévoyé».
Malgré tout, l’imam Youssou Sarr, qui a été un membre du Conseil de régulation du secteur énergétique, à titre de «personne ressource», n’en garde pas moins une méfiance certaine sur la gestion de la SENELEC. Selon lui, cette dernière «a un problème de gestion qui, tant qu’il n’est pas résolu, sera toujours sa gangrène».
Souleymane KANE lesenegalais.net
Mais, loin de bander les muscles comme ce fut le cas naguère face à un tel état de fait, l’imam Sarr affirme qu’ils sont aujourd’hui «dans une phase d’alerte». Toutefois, il n’écarte aucun moyen de lutte si la situation venait à l’imposer. L’occasion était alors donné à l’invité de «Selebeyoon», de faire le diagnostic du plan Takkal. Un plan qui, à ses yeux, «doit être évalué notamment sur le volet FSE (NDLR : Fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie)». Poursuivant, il ajoute que ce plan doit «être renforcé pour des solutions immédiates». Car pour lui, «à la base, le plan Takkal est viable, mais c’est dans l’application qu’il a été dévoyé».
Malgré tout, l’imam Youssou Sarr, qui a été un membre du Conseil de régulation du secteur énergétique, à titre de «personne ressource», n’en garde pas moins une méfiance certaine sur la gestion de la SENELEC. Selon lui, cette dernière «a un problème de gestion qui, tant qu’il n’est pas résolu, sera toujours sa gangrène».
Souleymane KANE lesenegalais.net