Les importations de biens en valeur Fob de l'Union sont ressorties à 27.660,2 milliards de fcfa en 2022 contre 22.073,2 milliards en 2021, soit une hausse de 25,4%, imputable à l’augmentation des acquisitions de produits énergétiques (+73,4%) et de biens intermédiaires (+40,0%).
Source : https://www.lejecos.com/Importations-de-biens-de-l...
La Bceao qui donne l’information souligne que la structure des acquisitions à l’extérieur de l'Union est dominée principalement par les biens de consommation (33,2%), les produits énergétiques (26,6%), les biens d'équipement (17,9%) et les biens intermédiaires (16,7%). Les importations de services de l'Union se sont établies à 8,0% du PIB en 2022 contre 7,9% en 2021. En valeur nominale, elles ont augmenté de 10,7% pour ressortir à 8.841,0 milliards, en liaison avec la hausse de la demande extérieure des services de transport.
«Au vu de l’ampleur et la persistance du déficit courant extérieur de l’Union inhérentes à plusieurs contraintes structurelles qui limitent les capacités d'offre locale de biens et services, les États de l’Union devraient mettre en œuvre des stratégies appropriées en vue de renforcer la résilience des filières de productions vivrières locales, à travers notamment la promotion des cultures irriguées, la vulgarisation de semences améliorées plus résilientes aux chocs climatiques et une utilisation intensive des engrais », fait savoir la Bceao.
En outre, des dispositions devraient être prises à l'effet de promouvoir les chaînes de valeur notamment dans le domaine de l'industrie agroalimentaire et textile. Des efforts pourraient également être menés afin d’accroître l’offre locale de produits énergétiques notamment celle des produits raffinés. Par ailleurs, la priorité devrait être accordée à la maîtrise des risques d'insécurité et à l'accroissement des investissements dans les infrastructures portuaires et aéroportuaires, en vue de réduire les coûts des prestations de services de transport facturés aux pays de l’Union.
Adou FAYE
«Au vu de l’ampleur et la persistance du déficit courant extérieur de l’Union inhérentes à plusieurs contraintes structurelles qui limitent les capacités d'offre locale de biens et services, les États de l’Union devraient mettre en œuvre des stratégies appropriées en vue de renforcer la résilience des filières de productions vivrières locales, à travers notamment la promotion des cultures irriguées, la vulgarisation de semences améliorées plus résilientes aux chocs climatiques et une utilisation intensive des engrais », fait savoir la Bceao.
En outre, des dispositions devraient être prises à l'effet de promouvoir les chaînes de valeur notamment dans le domaine de l'industrie agroalimentaire et textile. Des efforts pourraient également être menés afin d’accroître l’offre locale de produits énergétiques notamment celle des produits raffinés. Par ailleurs, la priorité devrait être accordée à la maîtrise des risques d'insécurité et à l'accroissement des investissements dans les infrastructures portuaires et aéroportuaires, en vue de réduire les coûts des prestations de services de transport facturés aux pays de l’Union.
Adou FAYE
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