Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye est déjà activé. Il va engager un marathon de longue distance au nom de la commémoration du cinquantième anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Pendant que les denrées de première nécessité se raréfient, en dépit de leurs prix qui flambent, malgré le manque de travail qui pousse les jeunes à s’engager dans des embarcations de fortune, quitte à finir au fond de l’Océan Atlantique, ce sont un milliard et demi qui seront, au moins, dégagés pour la réussite de l’événement.
Cette masse financière pouvait pourtant servir à la création de petites unités de production ou de fermes agricoles et avicoles. Elle pouvait sauver des hôpitaux, dont la plupart du pays agonisent, ou encore résoudre les problèmes de l’éducation. Mais, ainsi en a décidé le président Wade, qui, les pieds dans les airs et ne manquant plus que de quiétude politique et mentale, ne sait pas que son
peuple est sevré de tout, par ses caprices et gaspillages. Son coup de tête va coûter. Car, il veut que l’événement soit retentissant.
Ainsi, la commémoration qui aura lieu le 4 avril sera précédée, dès fin janvier, de manifestations culturelles. Faute d’opportunités économiques et d’activités industrielles et scientifiques, les jeunes seront invités à danser et chanter. C’est une thérapie, pour qu’ils oublient leur dure et précaire situation. La boucle sera bouclée avec la célébration du 350éme anniversaire de la mythique ville de Saint-Louis, l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française. Ce sera le lendemain du 4 avril, quarante-huit heures après le « baptême » de sa statue de la renaissance. C’est, en fait, à l’inauguration de ce monument, décrié comme symbole maçonnique, que l’essentiel du budget dégagé sera consacré.
Pour faire oublier sa condamnation par les musulmans, l’opinion internationale, la diaspora et de grands de ce monde, Wade va faire défiler des civils. Des milliers de jeunes Sénégalais seront habillés, transportés et nourris le 3 avril prochain. Ils seront filmés. Les éléments serviront à Wade de démonter à la face du monde que sa jeunesse est avec lui et que ce sont les imams qui traitent de choses qu’ils ne maîtrisent et l’Église, qui ne lui a pas témoigné de gratitude en dépit de tout ce qu’il fait pour elle, qui s’agitent pour tenter de le dénigrer, voire diaboliser. Mais attention, entre armer un tir et toucher sa cible, le contraire est possible ; tant le président Wade s’est fait des inimitiés. Quoi qu’il advienne, l’argent du contribuable sera jeté par les fenêtres, faute de travail, les Sénégalais seront contraints de suivre un folklore, pendant deux mois et des jours. C’est le « destin » que Wade a pour « l’Afrique » et le Sénégal, en particulier.
La Redaction xibar
Cette masse financière pouvait pourtant servir à la création de petites unités de production ou de fermes agricoles et avicoles. Elle pouvait sauver des hôpitaux, dont la plupart du pays agonisent, ou encore résoudre les problèmes de l’éducation. Mais, ainsi en a décidé le président Wade, qui, les pieds dans les airs et ne manquant plus que de quiétude politique et mentale, ne sait pas que son
peuple est sevré de tout, par ses caprices et gaspillages. Son coup de tête va coûter. Car, il veut que l’événement soit retentissant.
Ainsi, la commémoration qui aura lieu le 4 avril sera précédée, dès fin janvier, de manifestations culturelles. Faute d’opportunités économiques et d’activités industrielles et scientifiques, les jeunes seront invités à danser et chanter. C’est une thérapie, pour qu’ils oublient leur dure et précaire situation. La boucle sera bouclée avec la célébration du 350éme anniversaire de la mythique ville de Saint-Louis, l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française. Ce sera le lendemain du 4 avril, quarante-huit heures après le « baptême » de sa statue de la renaissance. C’est, en fait, à l’inauguration de ce monument, décrié comme symbole maçonnique, que l’essentiel du budget dégagé sera consacré.
Pour faire oublier sa condamnation par les musulmans, l’opinion internationale, la diaspora et de grands de ce monde, Wade va faire défiler des civils. Des milliers de jeunes Sénégalais seront habillés, transportés et nourris le 3 avril prochain. Ils seront filmés. Les éléments serviront à Wade de démonter à la face du monde que sa jeunesse est avec lui et que ce sont les imams qui traitent de choses qu’ils ne maîtrisent et l’Église, qui ne lui a pas témoigné de gratitude en dépit de tout ce qu’il fait pour elle, qui s’agitent pour tenter de le dénigrer, voire diaboliser. Mais attention, entre armer un tir et toucher sa cible, le contraire est possible ; tant le président Wade s’est fait des inimitiés. Quoi qu’il advienne, l’argent du contribuable sera jeté par les fenêtres, faute de travail, les Sénégalais seront contraints de suivre un folklore, pendant deux mois et des jours. C’est le « destin » que Wade a pour « l’Afrique » et le Sénégal, en particulier.
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