Peut –on parler d’une ingérence lorsqu’il y a injustice, crimes ? En tout cas les ministres sénégalais se bandent les muscles pour défendre leur mentor Wade. Pour eux, l’appel de la France et des Etats – Unis est une ingérence aux affaires internes du Sénégal. « Le Sénégal n’a de leçon à recevoir de personne» a-crié Me Niang ministre des affaires étrangères. Alors comment qualifier le geste de Me Wade à Benghazi et ses propos à Foé Ngiasibé? Pour rappel Wade s’était rendu à Banghazi sous escorte de l’aviation française au moment où Jean Ping secrétaire général de l’Union Africaine avait le dossier en main. Arrivé en terre Libyenne, Wade a tenu un discours dans lequel il inventait Khadifi un président comme lui, à quitter le pouvoir. « Khadifi si tu me regardes, je te demande de partir, de quitter le pouvoir » a-t-il martelé. Et plus encore lors de sa rencontre avec le fils de Ngiasibié du Togo, Foé, Wade avait laissé entendre : Quand on a la gendarmerie, la police et l’armée, on ne peut pas organiser des élections et les perdre. Alors n’a-t-il pas fait une ingérence? Aussi n’a-t-il pas tenu un discours déstabilisateur pour le Togo? Comme le dit la religion, la mesure dont tu sers pour juger les autres, servira aussi pour te juger un jour. Wade ne paie-t-il pas le fruit de ses jugements ?
Ingérence ou pas des puissances étrangères : Quand Me Wade oublieLERAL.NET Depuis hier, les autorités sénégalaises ne cessent de tenir un discours de guerrier pour traiter les appels à partir (Wade) des puissances étrangères d’une ingérence. Mais alors comment qualifier le geste de maître Me Wade à Benghazi et ses propos tenus à Foé Ngiasibé.Rédigé par leral.net le Jeudi 2 Février 2012 à 11:59 | | 1 commentaire(s)|
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