Les populations de Keur Massar ne comptent plus rester les bras croisés face à l’insécurité qui sévit dans leur localité. Après la mort de l’émigré en Italie, Ibrahima Guèye froidement abattu, à bout portant d’une balle au flanc droit, devant son domicile, par une bande de trois agresseurs armés de fusil de chasse, le mardi 28 février 2017, à Kamb extension de Keur Mbaye Fall, elles ont battu le macadam pour exiger l’implantation d’un Commissariat de police dans leur périmètre.
«Kamb-extension» fait partie de la commune de Mbao. C’est un quartier situé entre la forêt classée et les filaos de la plage, les habitations sont pour la plupart en finition. Dans ce quartier où le périmètre habité n’est pas si conséquent et où se multiplient les habitations en construction, il est fréquent que de voir des inconnus venir y squatter. Un havre pour ceux-là qui s’affairent à l’agression et au banditisme.
D’ailleurs, c’est ici que l’émigré sénégalais Ibrahima Guèye âgé de 38 ans avait investi pour son toit. En vacances au Sénégal, il était devant son domicile pour se reposer. Un moment de relaxe à la base qui sera perturbé par la visite d’un gang de malfrats. Il ne verra plus jamais sa terre d’accueil, l’Italie. Il fut abattu par un fusil de chasse de calibre 12 devant ladite maison même.
Après la nouvelle sa mort, la population a crié son ras-le-bol. D’après Adama Maronne, porte-parle des habitants de ce quartier, « la population réagira face à cette impunité. Nous avons décidé de passer à la loi du talion. Nous donnons un délai au gouvernement, passé cela, nous allons nous faire entendre. La population souhaite un commissariat dans le secteur pour la sécurité. Le projet est sur la table depuis un moment mais nous déplorons la lenteur. Nous lançons un message aux autorités de Keur Mbaye Fall. Le projet est certes avancé, mais seule la présence des limiers doit nous rassurer».
Parlant d’une décentralisation des forces sécuritaires, il pense que «la venue des forces de l’ordre sera bénéfique. Les gendarmes et les éléments de la police peuvent effectuer des patrouilles nocturnes dans le secteur. Les forces de l’ordre doivent aussi rendre visite aux commerçants de boissons alcoolisées. Nous exigeons le renforcement de l’éclairage public. Certains quartiers comme Toll Dias, Rue 10 et Kamb Extension ne sont pas éclairés. Ici, c’est la population qui paye les vigiles pour la sécurité nocturne. Les vigiles font la ronde dans le quartier de Toll Dias de 23 H jusqu’à l’aube et les gens cotisent par fin du mois pour les payer».
"Les autorités concernées ont multiplié les sorties pour étaler les mesures prises mais jusque-là, l’on ne peut se réveiller sans voir dans les médias un cas de meurtre. Face à la recrudescence de ces actes, un renforcement des éléments sécuritaires est nécessaire car le bien-être de la population est le plus important".
Avec senenews
«Kamb-extension» fait partie de la commune de Mbao. C’est un quartier situé entre la forêt classée et les filaos de la plage, les habitations sont pour la plupart en finition. Dans ce quartier où le périmètre habité n’est pas si conséquent et où se multiplient les habitations en construction, il est fréquent que de voir des inconnus venir y squatter. Un havre pour ceux-là qui s’affairent à l’agression et au banditisme.
D’ailleurs, c’est ici que l’émigré sénégalais Ibrahima Guèye âgé de 38 ans avait investi pour son toit. En vacances au Sénégal, il était devant son domicile pour se reposer. Un moment de relaxe à la base qui sera perturbé par la visite d’un gang de malfrats. Il ne verra plus jamais sa terre d’accueil, l’Italie. Il fut abattu par un fusil de chasse de calibre 12 devant ladite maison même.
Après la nouvelle sa mort, la population a crié son ras-le-bol. D’après Adama Maronne, porte-parle des habitants de ce quartier, « la population réagira face à cette impunité. Nous avons décidé de passer à la loi du talion. Nous donnons un délai au gouvernement, passé cela, nous allons nous faire entendre. La population souhaite un commissariat dans le secteur pour la sécurité. Le projet est sur la table depuis un moment mais nous déplorons la lenteur. Nous lançons un message aux autorités de Keur Mbaye Fall. Le projet est certes avancé, mais seule la présence des limiers doit nous rassurer».
Parlant d’une décentralisation des forces sécuritaires, il pense que «la venue des forces de l’ordre sera bénéfique. Les gendarmes et les éléments de la police peuvent effectuer des patrouilles nocturnes dans le secteur. Les forces de l’ordre doivent aussi rendre visite aux commerçants de boissons alcoolisées. Nous exigeons le renforcement de l’éclairage public. Certains quartiers comme Toll Dias, Rue 10 et Kamb Extension ne sont pas éclairés. Ici, c’est la population qui paye les vigiles pour la sécurité nocturne. Les vigiles font la ronde dans le quartier de Toll Dias de 23 H jusqu’à l’aube et les gens cotisent par fin du mois pour les payer».
"Les autorités concernées ont multiplié les sorties pour étaler les mesures prises mais jusque-là, l’on ne peut se réveiller sans voir dans les médias un cas de meurtre. Face à la recrudescence de ces actes, un renforcement des éléments sécuritaires est nécessaire car le bien-être de la population est le plus important".
Avec senenews