« Nous avons toujours des proches de faim dans le pays. Pour des raisons de pluviométrie, c’est là-bas où vous avez des poches de sous-alimentation, dans le nord du pays, à Matam, Podor et Ranérou. C’est dans ces zones que le problème se pose le plus, mais il y a également d’autres zones où le problème peut se poser ».
Tel est l’aveu fait par le conseiller du Premier ministre, l’économiste Moubarak Lô, lundi, lors du lancement du Rapport sur la « Revue stratégique nationale pour l’éradication totale de la Faim (Odd2) au Sénégal ».
M. Lô minimise néanmoins les zones à risque. « Au début, quand on faisait la revue, on parlait de 20 départements à risque. Mais la réalité est qu’aujourd’hui, on n’a que quatre départements », soutient-il. Non sans expliquer le problème de cette sous-alimentation par des pertes post-récoltes ainsi que par les défis de productions et d’accès aux produits. Ce qui lui fait dire qu’ « il faut une action multiforme pour accéder à une demande en alimentation de qualité ».
Le Professeur Ndioro Ndiaye, Coordonnatrice du projet, a posé le problème de la planification des actions pour lutter contre les problématiques de l’alimentation. Elle a aussi posé la question du « manque de visibilité » et de coordination. « Au Sénégal, il y a eu beaucoup d’initiatives pour que la disponibilité alimentaire soit une réalité, pour que la qualité des aliments puisse profiter aux personnes. Ce que nous voulons, c’est d’avoir une harmonisation, une cohérence, une coordination plus grande de toutes les actions qui mènent à contrer la faim. Et ce n’est pas le cas pour l’instant », s’indigne-t-elle.
Tel est l’aveu fait par le conseiller du Premier ministre, l’économiste Moubarak Lô, lundi, lors du lancement du Rapport sur la « Revue stratégique nationale pour l’éradication totale de la Faim (Odd2) au Sénégal ».
M. Lô minimise néanmoins les zones à risque. « Au début, quand on faisait la revue, on parlait de 20 départements à risque. Mais la réalité est qu’aujourd’hui, on n’a que quatre départements », soutient-il. Non sans expliquer le problème de cette sous-alimentation par des pertes post-récoltes ainsi que par les défis de productions et d’accès aux produits. Ce qui lui fait dire qu’ « il faut une action multiforme pour accéder à une demande en alimentation de qualité ».
Le Professeur Ndioro Ndiaye, Coordonnatrice du projet, a posé le problème de la planification des actions pour lutter contre les problématiques de l’alimentation. Elle a aussi posé la question du « manque de visibilité » et de coordination. « Au Sénégal, il y a eu beaucoup d’initiatives pour que la disponibilité alimentaire soit une réalité, pour que la qualité des aliments puisse profiter aux personnes. Ce que nous voulons, c’est d’avoir une harmonisation, une cohérence, une coordination plus grande de toutes les actions qui mènent à contrer la faim. Et ce n’est pas le cas pour l’instant », s’indigne-t-elle.