Né en 1977 à Guédiawaye, Seydou Diallo et la victime Djibril Gadiaga (40 ans au moment des faits) étaient amis depuis leur tendre enfance. L’accusé voulait même donner le nom de son fils à son ami mais sa femme avortera.
Outre le métier de boucher, l’accusé et la victime partageaient le même vice, l’alcool.
Ce vice sera à l’origine de leur séparation. D’après l’accusé, lui faisait tout le travail, tandis que la victime passait son temps à se souler et à flâner. « Il ne venait que le soir au moment où j’avais fait tout le travail. Alors, je l’ai interpellé sur son attitude mais il a préféré mettre un terme à notre partenariat », a expliqué l’accusé.
Si jusque chacun gérait son étal en toute tranquillité, c’est le 11 mai 2007 que le drame surviendra. « Djibril Gadiaga m’a demandé de lui faire de la monnaie de 10.000 francs. Je lui ai fait savoir que je n’en avais pas. Il m’a traité de méchant puis m’a m’insulté de mère. Je lui ai dit que s’il respectait sa mère, il ne m’aurait pas insulté », a raconté Zeid à la barre.
Selon ses déclarations, la victime lui a asséné un coup de poing, cause pour laquelle ils se sont empoigné. La suite, a-t-il dit : « Nous sommes tombés sur une table. Il a voulu prendre un couteau mais j’ai été le plus rapide et je l’ai poignardé ».
Où ? Même si les constations montre que la victime a été atteinte à la cuisse et au bas ventre, l’accusé a déclaré qu’il ignorait l’endroit où il a poignardé son ami. Car s’en est-il expliqué, « je n’avais pas l’intention de le tuer ».
Si cela ne dépendait que de l’avocat général, Zeid serait ainsi condamné à 15 ans de travaux forcés pour meurtre. Une volonté différente de la famille de la victime qui ne voulait même pas que la justice se saisisse de l’affaire.
« De son vivant, ma mère ne voulait pas qu’il soit arrêté. Ils étaient les meilleurs amis du monde. Tout ça, n’est que l’œuvre de Satan. Même mon frère qui est en prison, m’a demandé à ce que la cour sache que la famille ne lui reproche rien », a confié l’une des sœurs de la victime qui a fait craquer l’accusé.
S’inscrivant dans cette logique, l’avocat de la défense a plaidé l’acquittement à défaut d’une disqualification des faits en coups mortels. « Il a été déjà sanctionné. C’est une sanction de l’âme car il sera obligé de vivre éternellement avec ce drame. C’est déjà une pénitence », a conclu Me Ibrahima Diagne.
En détention préventive depuis 2007, Seydou Diallo condamné à six ans ferme pour coups mortels, devra sortir de prison en 2013. Ceci pour retrouver sa famille mais aussi les héritiers de la victime qu’il a promis de prendre en charge.
Aïcha Touré NETTALI.NET-
Outre le métier de boucher, l’accusé et la victime partageaient le même vice, l’alcool.
Ce vice sera à l’origine de leur séparation. D’après l’accusé, lui faisait tout le travail, tandis que la victime passait son temps à se souler et à flâner. « Il ne venait que le soir au moment où j’avais fait tout le travail. Alors, je l’ai interpellé sur son attitude mais il a préféré mettre un terme à notre partenariat », a expliqué l’accusé.
Si jusque chacun gérait son étal en toute tranquillité, c’est le 11 mai 2007 que le drame surviendra. « Djibril Gadiaga m’a demandé de lui faire de la monnaie de 10.000 francs. Je lui ai fait savoir que je n’en avais pas. Il m’a traité de méchant puis m’a m’insulté de mère. Je lui ai dit que s’il respectait sa mère, il ne m’aurait pas insulté », a raconté Zeid à la barre.
Selon ses déclarations, la victime lui a asséné un coup de poing, cause pour laquelle ils se sont empoigné. La suite, a-t-il dit : « Nous sommes tombés sur une table. Il a voulu prendre un couteau mais j’ai été le plus rapide et je l’ai poignardé ».
Où ? Même si les constations montre que la victime a été atteinte à la cuisse et au bas ventre, l’accusé a déclaré qu’il ignorait l’endroit où il a poignardé son ami. Car s’en est-il expliqué, « je n’avais pas l’intention de le tuer ».
Si cela ne dépendait que de l’avocat général, Zeid serait ainsi condamné à 15 ans de travaux forcés pour meurtre. Une volonté différente de la famille de la victime qui ne voulait même pas que la justice se saisisse de l’affaire.
« De son vivant, ma mère ne voulait pas qu’il soit arrêté. Ils étaient les meilleurs amis du monde. Tout ça, n’est que l’œuvre de Satan. Même mon frère qui est en prison, m’a demandé à ce que la cour sache que la famille ne lui reproche rien », a confié l’une des sœurs de la victime qui a fait craquer l’accusé.
S’inscrivant dans cette logique, l’avocat de la défense a plaidé l’acquittement à défaut d’une disqualification des faits en coups mortels. « Il a été déjà sanctionné. C’est une sanction de l’âme car il sera obligé de vivre éternellement avec ce drame. C’est déjà une pénitence », a conclu Me Ibrahima Diagne.
En détention préventive depuis 2007, Seydou Diallo condamné à six ans ferme pour coups mortels, devra sortir de prison en 2013. Ceci pour retrouver sa famille mais aussi les héritiers de la victime qu’il a promis de prendre en charge.
Aïcha Touré NETTALI.NET-