
Le président de la République Macky Sall s’est exprimé sur le cas de la Syrie à Nice, en marge de son séjour en France. Entre le duo Hollande-Obama, partisan d’une frappe miliaire contre le régime de Bachar El Assad, accusé à tort ou à raison d’avoir gazé sa propre population, et les antis, c'est à dire Vladimir Poutine et Xi Jinping qui exigent des preuves avant toute action militaire, le chef de l’Etat sénégalais a opté pour le premier camp. "Ce qui se passe en Syrie, nous le condamnons de la façon la plus forte", a soutenu Mack Sall, assurant que la France n’est pas seul sur le dossier syrien. "Nous pensons même que d’ici à la semaine prochaine, les choses vont changer", a-t-il prévenu en faisant référence au rapport des experts de l’Onu sur l’utilisation ou non d’armes chimiques par le régime de Damas.