Sud quotidien se demande, comment atteindre les objectifs de productivité et de compétitivité escomptés sans un système performant de formation professionnelle ? Le Sénégal est directement concerné par la problématique et a fait l’objet d’études dans ce sens.
La question renvoie à la problématique de l’appréciation des politiques de formation sur la compétitivité d’un pays, « c'est-à-dire le retour économique escompté des dépenses de formation et d’éducation », indique Ibrahima Basse, le directeur de l’Industrie, dans sa présentation à l’occasion de l’atelier organisé hier jeudi 27 septembre à Dakar par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Une présentation portant sur les résultats d’études intéressant 4 pays (Maroc, Mozambique, Viêtnam et Sénégal) et qui ont montré que les investissements privés à haute valeur ajoutée ne sont pas attirés par un système de formation professionnelle développé, car aucun de ces pays étudiés ne présente un système aussi évolué sauf peut être dans les cas de privatisation.
Sur un panel de 300 entreprises interrogées sur la « hiérarchisation de 25 critères dont 2 portant sur les ressources », on trouve dans les 5 premiers critères, en premier, le « profit potentiel », les critères de marché en 2ième et 3ième rang (croissance et taille du marché), puis des critères politiques en 4 et 5ième rang (protection de l’IDE, risque politique et social).
L’accès au travail qualifié ne vient qu’en 13ème rang soit à la médiane des critères demandés tandis que le « coût du travail » ne vient qu’en 20ème position. Il apparaît ainsi que, d’une manière générale, les critères de ressources arrivent loin derrière les premiers, alors que « la qualité des ressources constitue un critère plus déterminant que leur coût », estime M. Basse.
Abdallah Sarr
La question renvoie à la problématique de l’appréciation des politiques de formation sur la compétitivité d’un pays, « c'est-à-dire le retour économique escompté des dépenses de formation et d’éducation », indique Ibrahima Basse, le directeur de l’Industrie, dans sa présentation à l’occasion de l’atelier organisé hier jeudi 27 septembre à Dakar par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Une présentation portant sur les résultats d’études intéressant 4 pays (Maroc, Mozambique, Viêtnam et Sénégal) et qui ont montré que les investissements privés à haute valeur ajoutée ne sont pas attirés par un système de formation professionnelle développé, car aucun de ces pays étudiés ne présente un système aussi évolué sauf peut être dans les cas de privatisation.
Sur un panel de 300 entreprises interrogées sur la « hiérarchisation de 25 critères dont 2 portant sur les ressources », on trouve dans les 5 premiers critères, en premier, le « profit potentiel », les critères de marché en 2ième et 3ième rang (croissance et taille du marché), puis des critères politiques en 4 et 5ième rang (protection de l’IDE, risque politique et social).
L’accès au travail qualifié ne vient qu’en 13ème rang soit à la médiane des critères demandés tandis que le « coût du travail » ne vient qu’en 20ème position. Il apparaît ainsi que, d’une manière générale, les critères de ressources arrivent loin derrière les premiers, alors que « la qualité des ressources constitue un critère plus déterminant que leur coût », estime M. Basse.
Abdallah Sarr