Accompagné par le consortium Invictus capital & finance et KF Titrisation le groupe Sonatel se lance dans la titrisation de ses créances pour lever 75 milliards de francs Cfa par le biais d’un Appel Public à l’Epargne sur le marché financier régional. Lancée officiellement ce 14 décembre, la période de souscription s’étend jusqu’au 12 janvier 2024 avec possibilité de clôture par anticipation. Cet emprunt obligataire par appel public à l’épargne est une émission simultanée d’obligations de fonds communs de titrisation de créances « FCTC SONATEL C-1 6,40% 2023-2028 » et « FCTC SONATEL C-2 6,60% 2023-2030 ». Le groupe Sonatel vise, à travers cette opération, à mobiliser les financements pour renforcer son réseau de fibre optique et opérationnaliser sa licence 5G.
Source : https://www.lejecos.com/Invictus-capital-finance-e...
Une première ! Le secteur des télécommunications de l’Union monétaire Ouest africaine (Umoa) vient de connaitre sa première opération de titrisation de créances. Et c’est le groupe Sonatel , première capitalisation boursière au niveau de la Bourse régionale des valeurs mobilières, qui se lance avec un appel public à l’épargne pour lever 75 milliards de francs Cfa sur le marché financier régional via la titrisation de créances. « Dans le cadre de ses activités, Sonatel envisage de diversifier ses sources de financement en refinançant une partie de son portefeuille de créances », explique la directrice financière et comptable de Sonatel.
Pour Bineta Dior Bèye Ndiaye, cette opération de titrisation n’est qu’un exemple de l’engagement de la Sonatel envers l’innovation et l’inclusion numérique pour la création de valeur durable et le développement économique du Sénégal et des autres pays de présence.
Devant un parterre d’investisseurs issus d’horizons divers, Mme Ndiaye soutient que Sonatel est véritablement engagée à répondre aux besoins des clients, satisfaire leurs usages, améliorer la qualité de service de ses réseaux, mais également répondre aux exigences règlementaires tout en restant toujours innovante.
« Pour réaliser ces investissements, c’est souvent auprès du marché bancaire que la Sonatel lève des financements mais comme vous le savez, nous sommes dans un contexte marqué par des tensions inflationnistes avec une rareté des capitaux », explique Mme Ndiaye. C’est pourquoi, dit-elle, on a jugé nécessaire de nous retourner vers le marché régional afin de lever des fonds à travers cette opération de titrisation.
A l’en croire, ces fonds qui s’élèvent à 75 milliards de francs Cfa serviront exclusivement à renforcer le réseau de fibre optique mais également à opérationnaliser la licence 5G dont le lancement commercial se fera dès les premiers mois de l’année 2024, pour contribuer davantage à l’aménagement numérique du territoire en accompagnant la politique de l’Etat du Sénégal dans ce sens.
Mme Ndiaye renseigne que l’opération de titrisation comprend deux compartiments. Il s’agit d’un premier compartiment de 60 milliards de francs Cfa pour une maturité de 5 ans rémunéré au taux de 6,4% et un deuxième compartiment de 15 milliards de francs Cfa rémunéré à 6.6% pour une maturité de 7 ans.
Le directeur général de la Société de gestion et d’intermédiation Invictus capital & finance, arrangeur et chef de file de l’opération magnifie le fait qu’à l’occasion de ses 25 ans de cotation et dans le but de financer ses projets d’investissements, Sonatel « place sa confiance au consortium composé de KF titrisation en sa qualité de société de gestion de fonds commun de titrisation de créances et Invictus capital & finance, afin de lancer le premier emprunt obligataire par titrisation de créances d’une société de télécommunication sur le marché financier régional ».
Isaac Mbaye qui a parlé au nom du consortium a remercié la Sonatel pour cette marque de confiance avant de soutenir qu’ils sont engagés à accompagner les émetteurs pour lever des fonds et financer leurs projets d’investissements au profit de leurs clients.
La directrice du marché des capitaux à Invictus capital & finance souligne, dans la foulée, que dans le cadre du premier compartiment de l’opération qui concerne une somme de 60 milliards de francs Cfa, il est émis 6 millions d’obligations avec une valeur unitaire de 10 mille francs Cfa. Seynabou Fall Touré ajoute que pour le second compartiment, l’objectif est de lever la somme de 15 milliards de francs Cfa avec une émission de 1,5 millions d’obligations dont la valeur unitaire est également de 10 mille francs Cfa.
Seynatou Fall Touré précise que le schéma d’allocation qui a été défini dans le cadre de cette opération de titrisation est, « le premier arrivé, le premier servi », vu l’attrait à l’opération et du montant recherché. Elle invite ainsi les investisseurs à souscrire durant la période de placement qui s’étend jusqu’à 12 janvier 2024, avec une possibilité de clôture par anticipation une fois le montant recherché atteint.
Mme Touré fait savoir que le paiement des intérêts et le remboursement du capital se feront sur une fréquence semestrielle sans différé. Aussi, confie-t-elle, la fiscalité qui sera appliquée à ces obligations sera fonction du pays de résidence de l’émetteur. Elle précise que les titres feront l’objet d’une cotation dans les trois mois qui suivront la clôture de la période de souscription et seront échangeables sur la Bourse régionale des valeurs mobilières.
Dans le cadre de cette opération il y a eu un mécanisme de rehaussement du crédit afin de revaloriser les créances, confie la directrice du marché des capitaux à Invictus capital & finance. Et cela a abouti , à une notation AAA des créances de chacun des deux compartiments, accordée par l’agence de notation Gcr rating. Elle ajoute que les obligations émises feront l’objet de cotation et seront cessibles sur le marché secondaire de la Brvm. A l’en croire, les obligations pourront également faire l’objet de nantissement auprès du Dépositaire centrale/ Banque de règlement (Dc/Br) au profit de banques, pouvant constituer une garantie pour des prêts.
Quant à Amadou Moustapha FAYE, Directeur général de KF Titrisation, il souligne que la titrisation a pour a pour vocation à apporter une solution en étant un produit alternatif mais aussi complémentaire au financement conventionnel qu’on a jusqu’à présent connu.
17 opérations de titrisation dans l’Uemoa depuis 2010
Le directeur de l’antenne nationale de la Brvm au Sénégal rappelle, par ailleurs, que née aux États-Unis dans les années 70, la technique de titrisation a été introduite au sein de l’Uemoa en 2010 à travers deux textes réglementaires, à savoir le Règlement N° 02/2010/CM/UEMOA relatif aux Fonds Communs de Titrisation de Créance et aux opérations de Titrisation dans l’Uemoa, et le Règlement N°03/2010/CM/UEMOA relatif aux obligations sécurisées dans l’Uemoa.
Depuis lors, Oumar Dème renseigne que le marché financier régional a enregistré 17 opérations de titrisation pour un montant total de 1 489 milliards de francs Cfa, dont 80% émis par les Etats, soit 1 184 milliards de francs Cfa et seulement 11% par quatre entreprises du secteur privé, soit un montant global de 156 milliards de francs Cfa.
A travers le lancement de cette opération, M. Dème confie que Sonatel devient la cinquième entreprise du secteur privé de l’Uemoa et la deuxième société cotée de la Brvm à expérimenter l’instrument de la titrisation sur le marché financier régional.
Pour lui, l’évolution fulgurante du marché des obligations vertes ou durables dont la taille a atteint plus de 3 000 milliards de dollars américains en 2022, représentent une opportunité pour l’Afrique et l’Uemoa au regard des projets identifiés par les Etats dans les Contributions déterminées nationales suite à l’Accord de Paris et actualisées en 2023. Dans ce cadre, il est d’avis qu’avec le resserrement des conditions d’accès aux marchés internationaux et face aux besoins non couverts par la mobilisation internationale, la solution du marché financier régional doit être sérieusement explorée.
En ce sens, il invite l’ensemble du secteur privé de l’Union à solliciter davantage notre marché obligataire à travers ses différents instruments, pour financer les besoins d’investissement à long terme, en vue de créer plus de richesse et d’assurer un développement durable et résilient à la sous-région Ouest africaine.
La Brvm se réjouit du retour de la Sonatel sur le marché primaire
Par ailleurs, Oumar Dème fait savoir que la Brvm se réjouit du lancement de l’opération de titrisation des créances de la Sonatel pour deux principales raisons. Premièrement, il déclare que l’opération confirme la dynamique du grand retour, sur le marché primaire, de la première capitalisation boursière de la Brvm avec 1 700 milliards de francs Cfa, après l’emprunt obligataire réalisé en 2020 et dénommée Sonatel 6,50% 2020-2027 pour un montant de 100 milliards de francs Cfa.
Cette opération qui demeure, à ce jour, la plus importante levée de fonds sur le marché financier régional de l’Uemoa par une entreprise du secteur privé, à travers l’émission d’un emprunt obligataire par appel public à l’épargne. Deuxièmement, M. Dème ajoute que le type d’opération utilisée, à savoir la titrisation de créances, est un instrument innovant sur place financière de l’Union confortant ainsi le positionnement de Sonatel parmi les pionniers de notre marché.
2/3 des revenus de la Sonatel réinjectés dans les pays de présence en 2022
Le directeur général de la Sonatel souligne que les ressources financières qu’ils lèvent vont leur permettre de créer de la valeur qu’ils s’attellent à partager avec leurs parties prenantes. Pour Sékou Dramé, la création de valeur est à travers d’abord l’investissement dans les géographies où ils opèrent pour offrir des services numériques avec une qualité au niveau des standards internationaux, en déployant une connectivité sécurisé, « socle indispensable pour la transformation numérique de nos pays ».
Il note que la création de valeur c’est également offrir une diversité de produits et de services de qualité dans des domaines tels que la mobile money, les contenus, l’énergie et en déployant tout ce qu’ils peuvent en termes de performance, de productivité pour rendre ces produits accessibles et abordables pour les populations.
Se faisant, dit-il, nous créons de la valeur que nous redistribuons dans les pays qui accueillent nos opérations. A ce titre, en 2022, Sékou Dramé révèle que 2/3 de leurs revenus ont réinjectés dans les économiques de leurs pays de présence, sous forme d’impôts, de taxes, de chiffres d’affaires générés pour les partenaires qui travaillent avec eux, mais également sous forme de dividendes pour les actionnaires locaux qui leur font confiance, avec à la clé, plus 200 mille emplois directs et indirects générés dans les cinq pays où la Sonatel opère.
La Sonatel représente 81% du secteur des télécommunications au Sénégal
Le chef de la division des études économiques et statistiques du trésor confie que la Sonatel joue un rôle très important dans l’économique sénégalaise en termes, de connectivité pour accroitre la compétitivité des entreprises et de création de richesses.
Pour rappel, Alioune Diouf fait valoir que la Sonatel représente 81% du secteur des télécommunications qui contribue grandement à la croissance économique du pays, en termes d’emplois et d’engrangement de recettes fiscales et non fiscales notamment les dividendes qui confortent et renforcent les capacités d’exécution budgétaire de l’Etat.
M. Diouf martèle que cette opération de titrisation des créances de la Sonatel renforcera la liquidité sur le marché intérieur et participera à l’approfondissement du marché qui est un axe fondamental dans le cadre de la stratégie d’endettement de l’Etat du Sénégal.
Bassirou Mbaye
Pour Bineta Dior Bèye Ndiaye, cette opération de titrisation n’est qu’un exemple de l’engagement de la Sonatel envers l’innovation et l’inclusion numérique pour la création de valeur durable et le développement économique du Sénégal et des autres pays de présence.
Devant un parterre d’investisseurs issus d’horizons divers, Mme Ndiaye soutient que Sonatel est véritablement engagée à répondre aux besoins des clients, satisfaire leurs usages, améliorer la qualité de service de ses réseaux, mais également répondre aux exigences règlementaires tout en restant toujours innovante.
« Pour réaliser ces investissements, c’est souvent auprès du marché bancaire que la Sonatel lève des financements mais comme vous le savez, nous sommes dans un contexte marqué par des tensions inflationnistes avec une rareté des capitaux », explique Mme Ndiaye. C’est pourquoi, dit-elle, on a jugé nécessaire de nous retourner vers le marché régional afin de lever des fonds à travers cette opération de titrisation.
A l’en croire, ces fonds qui s’élèvent à 75 milliards de francs Cfa serviront exclusivement à renforcer le réseau de fibre optique mais également à opérationnaliser la licence 5G dont le lancement commercial se fera dès les premiers mois de l’année 2024, pour contribuer davantage à l’aménagement numérique du territoire en accompagnant la politique de l’Etat du Sénégal dans ce sens.
Mme Ndiaye renseigne que l’opération de titrisation comprend deux compartiments. Il s’agit d’un premier compartiment de 60 milliards de francs Cfa pour une maturité de 5 ans rémunéré au taux de 6,4% et un deuxième compartiment de 15 milliards de francs Cfa rémunéré à 6.6% pour une maturité de 7 ans.
Le directeur général de la Société de gestion et d’intermédiation Invictus capital & finance, arrangeur et chef de file de l’opération magnifie le fait qu’à l’occasion de ses 25 ans de cotation et dans le but de financer ses projets d’investissements, Sonatel « place sa confiance au consortium composé de KF titrisation en sa qualité de société de gestion de fonds commun de titrisation de créances et Invictus capital & finance, afin de lancer le premier emprunt obligataire par titrisation de créances d’une société de télécommunication sur le marché financier régional ».
Isaac Mbaye qui a parlé au nom du consortium a remercié la Sonatel pour cette marque de confiance avant de soutenir qu’ils sont engagés à accompagner les émetteurs pour lever des fonds et financer leurs projets d’investissements au profit de leurs clients.
La directrice du marché des capitaux à Invictus capital & finance souligne, dans la foulée, que dans le cadre du premier compartiment de l’opération qui concerne une somme de 60 milliards de francs Cfa, il est émis 6 millions d’obligations avec une valeur unitaire de 10 mille francs Cfa. Seynabou Fall Touré ajoute que pour le second compartiment, l’objectif est de lever la somme de 15 milliards de francs Cfa avec une émission de 1,5 millions d’obligations dont la valeur unitaire est également de 10 mille francs Cfa.
Seynatou Fall Touré précise que le schéma d’allocation qui a été défini dans le cadre de cette opération de titrisation est, « le premier arrivé, le premier servi », vu l’attrait à l’opération et du montant recherché. Elle invite ainsi les investisseurs à souscrire durant la période de placement qui s’étend jusqu’à 12 janvier 2024, avec une possibilité de clôture par anticipation une fois le montant recherché atteint.
Mme Touré fait savoir que le paiement des intérêts et le remboursement du capital se feront sur une fréquence semestrielle sans différé. Aussi, confie-t-elle, la fiscalité qui sera appliquée à ces obligations sera fonction du pays de résidence de l’émetteur. Elle précise que les titres feront l’objet d’une cotation dans les trois mois qui suivront la clôture de la période de souscription et seront échangeables sur la Bourse régionale des valeurs mobilières.
Dans le cadre de cette opération il y a eu un mécanisme de rehaussement du crédit afin de revaloriser les créances, confie la directrice du marché des capitaux à Invictus capital & finance. Et cela a abouti , à une notation AAA des créances de chacun des deux compartiments, accordée par l’agence de notation Gcr rating. Elle ajoute que les obligations émises feront l’objet de cotation et seront cessibles sur le marché secondaire de la Brvm. A l’en croire, les obligations pourront également faire l’objet de nantissement auprès du Dépositaire centrale/ Banque de règlement (Dc/Br) au profit de banques, pouvant constituer une garantie pour des prêts.
Quant à Amadou Moustapha FAYE, Directeur général de KF Titrisation, il souligne que la titrisation a pour a pour vocation à apporter une solution en étant un produit alternatif mais aussi complémentaire au financement conventionnel qu’on a jusqu’à présent connu.
17 opérations de titrisation dans l’Uemoa depuis 2010
Le directeur de l’antenne nationale de la Brvm au Sénégal rappelle, par ailleurs, que née aux États-Unis dans les années 70, la technique de titrisation a été introduite au sein de l’Uemoa en 2010 à travers deux textes réglementaires, à savoir le Règlement N° 02/2010/CM/UEMOA relatif aux Fonds Communs de Titrisation de Créance et aux opérations de Titrisation dans l’Uemoa, et le Règlement N°03/2010/CM/UEMOA relatif aux obligations sécurisées dans l’Uemoa.
Depuis lors, Oumar Dème renseigne que le marché financier régional a enregistré 17 opérations de titrisation pour un montant total de 1 489 milliards de francs Cfa, dont 80% émis par les Etats, soit 1 184 milliards de francs Cfa et seulement 11% par quatre entreprises du secteur privé, soit un montant global de 156 milliards de francs Cfa.
A travers le lancement de cette opération, M. Dème confie que Sonatel devient la cinquième entreprise du secteur privé de l’Uemoa et la deuxième société cotée de la Brvm à expérimenter l’instrument de la titrisation sur le marché financier régional.
Pour lui, l’évolution fulgurante du marché des obligations vertes ou durables dont la taille a atteint plus de 3 000 milliards de dollars américains en 2022, représentent une opportunité pour l’Afrique et l’Uemoa au regard des projets identifiés par les Etats dans les Contributions déterminées nationales suite à l’Accord de Paris et actualisées en 2023. Dans ce cadre, il est d’avis qu’avec le resserrement des conditions d’accès aux marchés internationaux et face aux besoins non couverts par la mobilisation internationale, la solution du marché financier régional doit être sérieusement explorée.
En ce sens, il invite l’ensemble du secteur privé de l’Union à solliciter davantage notre marché obligataire à travers ses différents instruments, pour financer les besoins d’investissement à long terme, en vue de créer plus de richesse et d’assurer un développement durable et résilient à la sous-région Ouest africaine.
La Brvm se réjouit du retour de la Sonatel sur le marché primaire
Par ailleurs, Oumar Dème fait savoir que la Brvm se réjouit du lancement de l’opération de titrisation des créances de la Sonatel pour deux principales raisons. Premièrement, il déclare que l’opération confirme la dynamique du grand retour, sur le marché primaire, de la première capitalisation boursière de la Brvm avec 1 700 milliards de francs Cfa, après l’emprunt obligataire réalisé en 2020 et dénommée Sonatel 6,50% 2020-2027 pour un montant de 100 milliards de francs Cfa.
Cette opération qui demeure, à ce jour, la plus importante levée de fonds sur le marché financier régional de l’Uemoa par une entreprise du secteur privé, à travers l’émission d’un emprunt obligataire par appel public à l’épargne. Deuxièmement, M. Dème ajoute que le type d’opération utilisée, à savoir la titrisation de créances, est un instrument innovant sur place financière de l’Union confortant ainsi le positionnement de Sonatel parmi les pionniers de notre marché.
2/3 des revenus de la Sonatel réinjectés dans les pays de présence en 2022
Le directeur général de la Sonatel souligne que les ressources financières qu’ils lèvent vont leur permettre de créer de la valeur qu’ils s’attellent à partager avec leurs parties prenantes. Pour Sékou Dramé, la création de valeur est à travers d’abord l’investissement dans les géographies où ils opèrent pour offrir des services numériques avec une qualité au niveau des standards internationaux, en déployant une connectivité sécurisé, « socle indispensable pour la transformation numérique de nos pays ».
Il note que la création de valeur c’est également offrir une diversité de produits et de services de qualité dans des domaines tels que la mobile money, les contenus, l’énergie et en déployant tout ce qu’ils peuvent en termes de performance, de productivité pour rendre ces produits accessibles et abordables pour les populations.
Se faisant, dit-il, nous créons de la valeur que nous redistribuons dans les pays qui accueillent nos opérations. A ce titre, en 2022, Sékou Dramé révèle que 2/3 de leurs revenus ont réinjectés dans les économiques de leurs pays de présence, sous forme d’impôts, de taxes, de chiffres d’affaires générés pour les partenaires qui travaillent avec eux, mais également sous forme de dividendes pour les actionnaires locaux qui leur font confiance, avec à la clé, plus 200 mille emplois directs et indirects générés dans les cinq pays où la Sonatel opère.
La Sonatel représente 81% du secteur des télécommunications au Sénégal
Le chef de la division des études économiques et statistiques du trésor confie que la Sonatel joue un rôle très important dans l’économique sénégalaise en termes, de connectivité pour accroitre la compétitivité des entreprises et de création de richesses.
Pour rappel, Alioune Diouf fait valoir que la Sonatel représente 81% du secteur des télécommunications qui contribue grandement à la croissance économique du pays, en termes d’emplois et d’engrangement de recettes fiscales et non fiscales notamment les dividendes qui confortent et renforcent les capacités d’exécution budgétaire de l’Etat.
M. Diouf martèle que cette opération de titrisation des créances de la Sonatel renforcera la liquidité sur le marché intérieur et participera à l’approfondissement du marché qui est un axe fondamental dans le cadre de la stratégie d’endettement de l’Etat du Sénégal.
Bassirou Mbaye
Source : https://www.lejecos.com/Invictus-capital-finance-e...