Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est attendu mardi au Caire pour évoquer le dossier, tandis que ses homologues allemand et italien ont été dépêchés au Proche-Orient.
De hauts responsables du mouvement islamiste palestinien ont énuméré les conditions devant être acceptées par Israël avant tout arrêt des hostilités. En attendant, "personne ne peut dire quand la violence stoppera", a déclaré Mouchir al-Masri, un député et porte-parole du Hamas à Gaza.
"Tout cessez-le-feu doit se fonder sur les conditions que nous avons mises en avant. Rien de moins ne sera accepté", a-t-il insisté.
Le Hamas exige l'arrêt des bombardements, la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontalier de Rafah avec l'Egypte et la libération des prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre de l'accord d'échange du soldat israélien Gilad Shalit en 2011.
Israël ne semble pas non plus prêt à la conciliation. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de frapper "avec de plus en plus d'intensité" et accuse le Hamas d'utiliser "la population comme un bouclier humain".
Les déclarations va-t-en-guerre des deux camps interviennent malgré l'accélération du ballet diplomatique.
M. Kerry s'est dit à nouveau prêt dimanche à faciliter une cessation des hostilités. Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier était lundi à Amman, avant une visite mardi à Jérusalem et à Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie. Son homologue italienne Federica Mogherini était attendue mercredi. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé que "trop de civils palestiniens" avaient été tués et la La Ligue arabe, dont les ministres des Affaires étrangères doivent se réunir lundi soir au Caire, a exhorté la communauté internationale à protéger Gaza, faisant écho à une demande dimanche du président Mahmoud Abbas de "placer officiellement l'Etat de Palestine sous le régime de protection internationale de l'ONU".
Sur le terrain, les hostilités n'ont pas cessé. Pour la première fois depuis le début de l'opération à Gaza, un Palestinien de 20 ans a été tué en Cisjordanie dans des heurts avec l'armée lors d'une manifestation lundi matin au sud de Hébron.
Israël a aussi poursuivi sa campagne de répression en Cisjordanie occupée, en arrêtant 23 Palestiniens dans la nuit, dont 11 députés du Hamas.
A Gaza, de nouvelles frappes ont touché des bases des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire du Hamas, et le Hamas continuait de lancer des volées de roquettes vers Israël.
Alors que les plus de 800 roquettes ayant atteint le territoire israélien en une semaine n'ont pas fait de mort, les frappes israéliennes ont tué lundi sept Palestiniens, portant le bilan à au moins 177 morts et 1.280 blessés dans la bande de Gaza, selon les secours palestiniens.
De hauts responsables du mouvement islamiste palestinien ont énuméré les conditions devant être acceptées par Israël avant tout arrêt des hostilités. En attendant, "personne ne peut dire quand la violence stoppera", a déclaré Mouchir al-Masri, un député et porte-parole du Hamas à Gaza.
"Tout cessez-le-feu doit se fonder sur les conditions que nous avons mises en avant. Rien de moins ne sera accepté", a-t-il insisté.
Le Hamas exige l'arrêt des bombardements, la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontalier de Rafah avec l'Egypte et la libération des prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre de l'accord d'échange du soldat israélien Gilad Shalit en 2011.
Israël ne semble pas non plus prêt à la conciliation. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de frapper "avec de plus en plus d'intensité" et accuse le Hamas d'utiliser "la population comme un bouclier humain".
Les déclarations va-t-en-guerre des deux camps interviennent malgré l'accélération du ballet diplomatique.
M. Kerry s'est dit à nouveau prêt dimanche à faciliter une cessation des hostilités. Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier était lundi à Amman, avant une visite mardi à Jérusalem et à Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie. Son homologue italienne Federica Mogherini était attendue mercredi. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé que "trop de civils palestiniens" avaient été tués et la La Ligue arabe, dont les ministres des Affaires étrangères doivent se réunir lundi soir au Caire, a exhorté la communauté internationale à protéger Gaza, faisant écho à une demande dimanche du président Mahmoud Abbas de "placer officiellement l'Etat de Palestine sous le régime de protection internationale de l'ONU".
Sur le terrain, les hostilités n'ont pas cessé. Pour la première fois depuis le début de l'opération à Gaza, un Palestinien de 20 ans a été tué en Cisjordanie dans des heurts avec l'armée lors d'une manifestation lundi matin au sud de Hébron.
Israël a aussi poursuivi sa campagne de répression en Cisjordanie occupée, en arrêtant 23 Palestiniens dans la nuit, dont 11 députés du Hamas.
A Gaza, de nouvelles frappes ont touché des bases des brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire du Hamas, et le Hamas continuait de lancer des volées de roquettes vers Israël.
Alors que les plus de 800 roquettes ayant atteint le territoire israélien en une semaine n'ont pas fait de mort, les frappes israéliennes ont tué lundi sept Palestiniens, portant le bilan à au moins 177 morts et 1.280 blessés dans la bande de Gaza, selon les secours palestiniens.