Les dirigeants comptent sur les autorités françaises pour retrouver le tueur.
La sanglante fusillade de Toulouse a été vécue comme un véritable drame familial en Israël. Les radios, les principales chaînes de télévision ont suivi le drame minute par minute comme s'il s'agissait d'un attentat commis dans une école de Tel-Aviv ou de Jérusalem, avec des témoins interrogés en direct aussi bien en français qu'en hébreu.
Les déclarations publiques ont été à la hauteur de la colère et de l'émotion. «Il n'y a pas de plus grand crime que de tuer des enfants innocents», a affirmé le président Shimon Pérès. «Seul quelqu'un possédé par le démon peut se livrer à un tel massacre dans une école», a ajouté Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie, tandis que le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, évoquait un «antisémitisme violent et sanglant».
Les responsables israéliens se sont également empressés d'affirmer qu'ils faisaient entièrement confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans cette affaire et retrouver le tueur. «Je suis certain que le président Nicolas Sarkozy et son gouvernement feront tout pour arrêter l'assassin», a proclamé Benyamin Nétanyahou. L'arrivée très rapide à Toulouse du président français a fait la une des journaux télévisés et des radios, qui ont retransmis ses propos. Les circonstances de l'attaque ont toutefois provoqué un certain trouble, dans la mesure où certaines des circonstances de l'événement ne correspondent pas à un attentat terroriste «classique» ou à une agression antisémite - avec un tueur à moto qui pourrait être aussi l'assassin de trois militaires quelques jours auparavant.
Dany Yatom, un ancien patron du Mossad, les renseignements israéliens, a ainsi rendu hommage au «professionnalisme» des différents services de sécurité français. Il a toutefois déploré le fait qu'ils n'aient apparemment pas disposé d'informations sur les préparatifs d'un possible attentat et qu'aucune précaution particulière n'ait pas été prise sur le terrain.
«Terreau fertile»
Interrogé sur l'antisémitisme en France, Daniel Shek, ancien ambassadeur d'Israël à Paris, a affirmé - sans se prononcer sur la responsabilité du drame de Toulouse - qu'il existait un «terreau fertile en France où vivent les plus grandes communautés juive et musulmane d'Europe». «Il faut bien admettre que la majorité des agressions antijuives sont le fait de musulmans ces dernières années et non plus de l'extrême droite», a ajouté cet ancien diplomate.
«Mais un pays doit être aussi jugé par les réactions de son gouvernement, et de ce point de vue la France, qui a adopté une législation modèle pour lutter contre l'antisémitisme, peut s'enorgueillir d'un bilan parfait», a ajouté Daniel Shek, en félicitant Nicolas Sarkozy qui n'a «jamais, aussi bien en tant que ministre de l'Intérieur que comme président, tenté de minimiser la gravité des agressions antisémites et a exprimé en toutes circonstances sa solidarité avec la communauté juive».
Les Palestiniens ont aussi dénoncé cette attaque. «Nous condamnons fermement toute opération terroriste, en particulier l'attentat commis à Toulouse», a ainsi affirmé Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs de l'Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas.
SOURCE:lefigaro.fr
La sanglante fusillade de Toulouse a été vécue comme un véritable drame familial en Israël. Les radios, les principales chaînes de télévision ont suivi le drame minute par minute comme s'il s'agissait d'un attentat commis dans une école de Tel-Aviv ou de Jérusalem, avec des témoins interrogés en direct aussi bien en français qu'en hébreu.
Les déclarations publiques ont été à la hauteur de la colère et de l'émotion. «Il n'y a pas de plus grand crime que de tuer des enfants innocents», a affirmé le président Shimon Pérès. «Seul quelqu'un possédé par le démon peut se livrer à un tel massacre dans une école», a ajouté Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie, tandis que le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, évoquait un «antisémitisme violent et sanglant».
Les responsables israéliens se sont également empressés d'affirmer qu'ils faisaient entièrement confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans cette affaire et retrouver le tueur. «Je suis certain que le président Nicolas Sarkozy et son gouvernement feront tout pour arrêter l'assassin», a proclamé Benyamin Nétanyahou. L'arrivée très rapide à Toulouse du président français a fait la une des journaux télévisés et des radios, qui ont retransmis ses propos. Les circonstances de l'attaque ont toutefois provoqué un certain trouble, dans la mesure où certaines des circonstances de l'événement ne correspondent pas à un attentat terroriste «classique» ou à une agression antisémite - avec un tueur à moto qui pourrait être aussi l'assassin de trois militaires quelques jours auparavant.
Dany Yatom, un ancien patron du Mossad, les renseignements israéliens, a ainsi rendu hommage au «professionnalisme» des différents services de sécurité français. Il a toutefois déploré le fait qu'ils n'aient apparemment pas disposé d'informations sur les préparatifs d'un possible attentat et qu'aucune précaution particulière n'ait pas été prise sur le terrain.
«Terreau fertile»
Interrogé sur l'antisémitisme en France, Daniel Shek, ancien ambassadeur d'Israël à Paris, a affirmé - sans se prononcer sur la responsabilité du drame de Toulouse - qu'il existait un «terreau fertile en France où vivent les plus grandes communautés juive et musulmane d'Europe». «Il faut bien admettre que la majorité des agressions antijuives sont le fait de musulmans ces dernières années et non plus de l'extrême droite», a ajouté cet ancien diplomate.
«Mais un pays doit être aussi jugé par les réactions de son gouvernement, et de ce point de vue la France, qui a adopté une législation modèle pour lutter contre l'antisémitisme, peut s'enorgueillir d'un bilan parfait», a ajouté Daniel Shek, en félicitant Nicolas Sarkozy qui n'a «jamais, aussi bien en tant que ministre de l'Intérieur que comme président, tenté de minimiser la gravité des agressions antisémites et a exprimé en toutes circonstances sa solidarité avec la communauté juive».
Les Palestiniens ont aussi dénoncé cette attaque. «Nous condamnons fermement toute opération terroriste, en particulier l'attentat commis à Toulouse», a ainsi affirmé Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs de l'Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas.
SOURCE:lefigaro.fr