"Je vous raconte mon histoire car le monde est parfois injuste, des fois on a envie d'en finir mais on se dit que l'on sortira de toutes ces épreuves plus fort!!!
J'ai été placée à l'age de 6 mois par la DASS en famille d accueil car ma mère nous a oublié à la crêche ma soeur et moi, elle était sûrement sous la cocaïne comme d'habitude et elle a oublié qu'elle avait deux filles.
J'ai grandis dans une famille en or, ce sont mes parents et je les aime plus que tout. Avec eux j'ai eu tout ce dont peut rêver un enfant (de l amour et de la stabilité).
Mais comme tous ados arrivée à mes 16ans j ai voulu connaitre ma vraie famille, je me suis rebellée et j ai décidé de quitter ma famille et de partir en foyer pour faire mes propres expériences afin de voir le monde en dehors des jupons de ma mère et de mes soeurs qui étaient bien trop protectrices à mon égard. J'étais bien loin de me douter de ce que j allais découvrir!
Mes débuts en foyer ont été mouvementés, je me battais car je ne me laissais pas marcher sur les pieds.J'y ai découvert cette partie de ma personnalité qui était violente et pleine de colère, je ne me connaissais pas sous cette angle!
Ensuite ironie du sort dans le même foyer que moi j ai rencontré une de mes cousine biologique (sandra).et j ai eu l envie de découvrir cette famille (ma famille).
J'ai enfin revue ma mère au réveillon de noël 2005, quelle joie! Elle c'était différent, elle n'a pas pleuré, ne m'a pas prise dans ses bras rien de tous ça! Ma mère était froide, marquée par la vie et il y avait quelque chose que je ne sentais pas mais je ne savais pas quoi?
Les jours sont passés, j'ai appris à la découvrir... c'était une femme forte, blessée par la vie avec des addictions à la drogue et mal dans sa peau. Elle étais séropositive et j'ai appris qu'elle s'était prostituée. J'avais honte de ma mère, en fait je ne l'aimais pas, je la méprisais. J'étais même heureuse de voir quelle avait une vie pourrie, plus elle souffrais plus je jubilais.
Un soir j ai passé la nuit chez elle, on s'est violemment disputé et elle m'a frappé comme d'autres fois d ailleurs. J'ai répliqué et j ai vidé ma haine et ma colère. La phrase qui l'a le plus touché fut "t'es pas ma mère, tu ne me touches pas, garde tes mains dans tes poches". Elle s'est arrêtée net et m'a traité de tous les noms "figure de pute, je suis née putain, je le resterez"
On s'est calmé puis je lui ai demandé si elle avait de la menthe à l'eau,elle m'a apporté un verre qui m'a laissé un gout amer mais rien d'alarmant. Donc après ma menthe, j'ai senti ma tête tournée et je voyais double.Je me suis assoupie en pleurnichant que je voulez ma mamou (mère d adoption).
Ensuite au matin une douleur dans mon membre inferieur gauche m'a reveillé, j'étais vaseuse et nauséeuse.
Je me suis aperçue que ma jambe était bandée, j'ai alors hurlé, elle s'est levée et m'a dit que ce n'était rien de ne pas m'inquiéter. J'ai réclamé mon portable étant dans l impossibilité de me lever (cette satané bande faisait garrot et la douleur était atroce). Je suis restée dans ce canapé durant des mois, 6 mois pour être exacte. Au debut je me traînais aux toilettes jusqu'au jour où j'ai dû me faire dessus. Elle m'a collé une couche et ne me l'a jamais changé!
Puis un jour ma tante m'a vu et a décidé de faire intervenir la police et les service sociaux, ma mère lui ayant dit que j étais malade et que je me laissais aller. Les pompiers sont intervenus et m'ont transféré au chu en urgence, on m'a monté au bloc immédiatement.
Arrivé à l'hôpital, ils ont décelé de l'extasie liquide, sans doute que j'ai du en prendre durant un moment d'où le fait que je ne sentais pas la douleur tout ce temps.
Le chirurgien m'a dit devant le bloc d être courageuse et qu'il ferez de son maximum pour ma jambe.
Je me suis réveillée au bloc avec deux hommes qui me tenaient la main de chaque côté, l'un était infirmier (Sébastien) et l'autre chirurgien (mes mains en or).
J'ai demandé comment allez ma jambe? et là il m'ont dit qu'elle va bien. En fait j ai eu un début de gangraine et de scepticemie! Ensuite j ai eu de la rééducation, d'autres operations (7 en tout) de la jambe, une greffe ect.... J'ai pris du poids, j'ai tenté de me suicider, j'ai subis une gastoplastie... enfin un long chemin qui dura 6 ans!!!
J'ai eu la chance d avoir deux chirurgiens en or avec qui j ai crée des liens si forts que s'en est devenu mes deux nouveaux papa. Ils sont toujours présents pour moi au dela de leur métier, ils sont devenus mes amis, ma plus grande richesse avec ma famille. Ma mamou et moi on s'est rapprochées enfin.
J'étais en procédure judiciaire contre ma mère puis elle est décedée il y a un an. Je lui ai pardonné et maintenant je préfère penser aux bons moments car il y en as quand même eu. Elle me manque parfois, je lui parle tous les jours et je sais qu'elle m'entend.
Elle était malade et toxicomane sinon elle n'aurait jamais fait cela, aujourd'hui je peux le dire j'ai enterré ma haine avec elle (rosie). Je lui demande pardon de ne pas avoir su l'aimer et de mon mépris, je la remercie de m'avoir donné la vie car sans elle je n'aurais pas rencontré toutes ces personne qui font qui je suis. Cette dure vie j'e nsuis très fière! Ma jambe et mon combat continue!
J'ai été placée à l'age de 6 mois par la DASS en famille d accueil car ma mère nous a oublié à la crêche ma soeur et moi, elle était sûrement sous la cocaïne comme d'habitude et elle a oublié qu'elle avait deux filles.
J'ai grandis dans une famille en or, ce sont mes parents et je les aime plus que tout. Avec eux j'ai eu tout ce dont peut rêver un enfant (de l amour et de la stabilité).
Mais comme tous ados arrivée à mes 16ans j ai voulu connaitre ma vraie famille, je me suis rebellée et j ai décidé de quitter ma famille et de partir en foyer pour faire mes propres expériences afin de voir le monde en dehors des jupons de ma mère et de mes soeurs qui étaient bien trop protectrices à mon égard. J'étais bien loin de me douter de ce que j allais découvrir!
Mes débuts en foyer ont été mouvementés, je me battais car je ne me laissais pas marcher sur les pieds.J'y ai découvert cette partie de ma personnalité qui était violente et pleine de colère, je ne me connaissais pas sous cette angle!
Ensuite ironie du sort dans le même foyer que moi j ai rencontré une de mes cousine biologique (sandra).et j ai eu l envie de découvrir cette famille (ma famille).
J'ai enfin revue ma mère au réveillon de noël 2005, quelle joie! Elle c'était différent, elle n'a pas pleuré, ne m'a pas prise dans ses bras rien de tous ça! Ma mère était froide, marquée par la vie et il y avait quelque chose que je ne sentais pas mais je ne savais pas quoi?
Les jours sont passés, j'ai appris à la découvrir... c'était une femme forte, blessée par la vie avec des addictions à la drogue et mal dans sa peau. Elle étais séropositive et j'ai appris qu'elle s'était prostituée. J'avais honte de ma mère, en fait je ne l'aimais pas, je la méprisais. J'étais même heureuse de voir quelle avait une vie pourrie, plus elle souffrais plus je jubilais.
Un soir j ai passé la nuit chez elle, on s'est violemment disputé et elle m'a frappé comme d'autres fois d ailleurs. J'ai répliqué et j ai vidé ma haine et ma colère. La phrase qui l'a le plus touché fut "t'es pas ma mère, tu ne me touches pas, garde tes mains dans tes poches". Elle s'est arrêtée net et m'a traité de tous les noms "figure de pute, je suis née putain, je le resterez"
On s'est calmé puis je lui ai demandé si elle avait de la menthe à l'eau,elle m'a apporté un verre qui m'a laissé un gout amer mais rien d'alarmant. Donc après ma menthe, j'ai senti ma tête tournée et je voyais double.Je me suis assoupie en pleurnichant que je voulez ma mamou (mère d adoption).
Ensuite au matin une douleur dans mon membre inferieur gauche m'a reveillé, j'étais vaseuse et nauséeuse.
Je me suis aperçue que ma jambe était bandée, j'ai alors hurlé, elle s'est levée et m'a dit que ce n'était rien de ne pas m'inquiéter. J'ai réclamé mon portable étant dans l impossibilité de me lever (cette satané bande faisait garrot et la douleur était atroce). Je suis restée dans ce canapé durant des mois, 6 mois pour être exacte. Au debut je me traînais aux toilettes jusqu'au jour où j'ai dû me faire dessus. Elle m'a collé une couche et ne me l'a jamais changé!
Puis un jour ma tante m'a vu et a décidé de faire intervenir la police et les service sociaux, ma mère lui ayant dit que j étais malade et que je me laissais aller. Les pompiers sont intervenus et m'ont transféré au chu en urgence, on m'a monté au bloc immédiatement.
Arrivé à l'hôpital, ils ont décelé de l'extasie liquide, sans doute que j'ai du en prendre durant un moment d'où le fait que je ne sentais pas la douleur tout ce temps.
Le chirurgien m'a dit devant le bloc d être courageuse et qu'il ferez de son maximum pour ma jambe.
Je me suis réveillée au bloc avec deux hommes qui me tenaient la main de chaque côté, l'un était infirmier (Sébastien) et l'autre chirurgien (mes mains en or).
J'ai demandé comment allez ma jambe? et là il m'ont dit qu'elle va bien. En fait j ai eu un début de gangraine et de scepticemie! Ensuite j ai eu de la rééducation, d'autres operations (7 en tout) de la jambe, une greffe ect.... J'ai pris du poids, j'ai tenté de me suicider, j'ai subis une gastoplastie... enfin un long chemin qui dura 6 ans!!!
J'ai eu la chance d avoir deux chirurgiens en or avec qui j ai crée des liens si forts que s'en est devenu mes deux nouveaux papa. Ils sont toujours présents pour moi au dela de leur métier, ils sont devenus mes amis, ma plus grande richesse avec ma famille. Ma mamou et moi on s'est rapprochées enfin.
J'étais en procédure judiciaire contre ma mère puis elle est décedée il y a un an. Je lui ai pardonné et maintenant je préfère penser aux bons moments car il y en as quand même eu. Elle me manque parfois, je lui parle tous les jours et je sais qu'elle m'entend.
Elle était malade et toxicomane sinon elle n'aurait jamais fait cela, aujourd'hui je peux le dire j'ai enterré ma haine avec elle (rosie). Je lui demande pardon de ne pas avoir su l'aimer et de mon mépris, je la remercie de m'avoir donné la vie car sans elle je n'aurais pas rencontré toutes ces personne qui font qui je suis. Cette dure vie j'e nsuis très fière! Ma jambe et mon combat continue!