12h 01 : Saliou Ndiaye se confond en révélations devant le procureur : "Je comptais bien prendre le armes et faire allégeance aux talibans".
Le Procureur : Vous aviez déclaré que votre intention pour aller en Syrie n’était pas pour combattre mais pour apporter un soutien aux victimes. Vous le confirmez.
L’accusé : Oui je le confirme.
Le procureur : Qui sont les victimes ?
L’accusé : La population
Le procureur : Qu’est-ce que vous pensez du djihad?
L’accusé : C’est celui qui fait des efforts pour les recommandations de Dieu.
Le procureur : Vous pensez qu’on peut appliquer la Charia au Sénégal
L’accusé : Oui. Si vous voulez demain même.
Le procureur : Quel serait le sort des non musulmans ?
L’accusé : Selon Mohamed Psl l’avait fait. Il n’avait forcé personne.
Le procureur : Qu’est-ce que vous ferez du droit des minorités ?
L’accusé : Les non musulmans doivent payer des impôts parce que nous allons assurer leur sécurité.
Le procureur : Vous reconnaissez la paternité de tels propos ?
L’accusé : Oui?
Le procureur : Est-ce que vous préconisez le djihâd au Sénégal ?
L'accusé : Non, parce que ce n’est pas encore le moment.
Le procureur : Le contexte n’est pas le même l’Islam n’est pas un contexte humain. Si le contexte était présent, est-ce que vous seriez prêts à faire le djihad.
L'accusé : Oui
Le procureur : Qui sont les dirigeants de cette doctrine ?
L'accusé : Vous avez dit qu’ils sont nombreux et on peut citer Imam Alioune Ndao. Docteur Imam Lo et Oustaz Assane Ka.
Le procureur : Pourquoi étiez-vous allé en Afghanistan. Et vous aviez dit que vous vouliez aller là-bas pour soutenir les talibans qui étaient agressés. Maolan Omar le guide des Talibans. Et Ben Laden. Est-ce que vous connaissiez Ben Laden?
L'accusé : Oui j’avais dit que je le connaissais.
Le procureur : Vous reconnaissiez avoir vanté ses mérites ?
L'accusé : J’ai suivi une vidéo intitulé la face cachée de Ben Laden. Ben Laden avait changé le monde par des explosifs dans les 50 dernières années.
Le procureur : Qu’est-ce que le monde pense de Ben Laden ?
L’accusé : Je ne peux répondre.
Le procureur : Est-ce que vous étiez près à prendre les armes pour soutenir les talibans ?
L'accusé : Oui. Je voulais être auprès des Talibans et prêter allégeance à toutes les directives qu’ils me donneraient.
Le Procureur : Etiez-vous près à mourir pour cette cause ?
L'accusé : Si c’est dans le cadre de l’islam, oui.
Le procureur : Pourquoi ce projet de visa en Syrie n’a pas abouti ?
L'accusé : Je suis allé à l’ambassade de la Syrie une première fois, ils ont refusé. Et dans un deuxième temps, ils ont refusé également.
Le procureur : Vous confirmez que vous aviez un pseudo, Saliou Sokhna ?
L'accusé : Oui.
Le procureur : Vous avez fait des recherches sur YouTube sur la personne de Omar Djaby dit Omsen ?
L'accusé : Oui. Parce que je le connaissais.
Le procureur : Quelles sont vos relations avec Imam Ndao ?
L'accusé : Quand vous lisez ma dernière conversation avec OMSEN, Imam Ndao était mon maître. J’habite près de chez l'Imam Ndao.
Le procureur : D’où est née cette relation avec Imam Ndao ?
L'accusé : Je priais dans sa mosquée lors des prières de Vendredi. Il m’a convaincu à travers ses prêches. Et il appliquait ses dires.
Le procureur : Comment vous êtes parvenu à avoir un lien direct avec Imam Ndao ?
Une question à laquelle l’accusé peine à répondre.
Les observations du procureur : Il dit qu’il habite près de chez l’Imam. Il lui est arrivé de partager le déjeuner avec lui. Il a des relations étroites avec lui. Mais moi en tant que citoyen je vais chaque vendredi prier à la mosquée et j’écoute ses prêches. Mais cela ne veut pas dire que je vais déjeuner chez l’Imam.
Des questions qui ont fait sortir les avocats de la défense, notamment Me Etienne Dionne, de ses gongs: "M. Le procureur vous tenez à enfoncer mon client"
Le juge à la robe noire : calmez-vous Me. Je suis le maître des lieux. C’est moi de dire si telle ou telle question est mal posée.
L’accusé : C’est moi qui me suis approché de lui.
Le procureur : Comment s'est passé le premier contact avec lui ?
L’accusé : c’est la manière dont il m’a convaincu. Je ne voulais même pas le rencontrer. On s’est rencontré la première fois dans un marché. Il m’avait pris comme son fils.
Le procureur : Est-ce qu’il vous est arrivé des moments d’échanger avec lui ?
L’accusé : On parlait sur tous les plans.
Pressafrik.com
Le Procureur : Vous aviez déclaré que votre intention pour aller en Syrie n’était pas pour combattre mais pour apporter un soutien aux victimes. Vous le confirmez.
L’accusé : Oui je le confirme.
Le procureur : Qui sont les victimes ?
L’accusé : La population
Le procureur : Qu’est-ce que vous pensez du djihad?
L’accusé : C’est celui qui fait des efforts pour les recommandations de Dieu.
Le procureur : Vous pensez qu’on peut appliquer la Charia au Sénégal
L’accusé : Oui. Si vous voulez demain même.
Le procureur : Quel serait le sort des non musulmans ?
L’accusé : Selon Mohamed Psl l’avait fait. Il n’avait forcé personne.
Le procureur : Qu’est-ce que vous ferez du droit des minorités ?
L’accusé : Les non musulmans doivent payer des impôts parce que nous allons assurer leur sécurité.
Le procureur : Vous reconnaissez la paternité de tels propos ?
L’accusé : Oui?
Le procureur : Est-ce que vous préconisez le djihâd au Sénégal ?
L'accusé : Non, parce que ce n’est pas encore le moment.
Le procureur : Le contexte n’est pas le même l’Islam n’est pas un contexte humain. Si le contexte était présent, est-ce que vous seriez prêts à faire le djihad.
L'accusé : Oui
Le procureur : Qui sont les dirigeants de cette doctrine ?
L'accusé : Vous avez dit qu’ils sont nombreux et on peut citer Imam Alioune Ndao. Docteur Imam Lo et Oustaz Assane Ka.
Le procureur : Pourquoi étiez-vous allé en Afghanistan. Et vous aviez dit que vous vouliez aller là-bas pour soutenir les talibans qui étaient agressés. Maolan Omar le guide des Talibans. Et Ben Laden. Est-ce que vous connaissiez Ben Laden?
L'accusé : Oui j’avais dit que je le connaissais.
Le procureur : Vous reconnaissiez avoir vanté ses mérites ?
L'accusé : J’ai suivi une vidéo intitulé la face cachée de Ben Laden. Ben Laden avait changé le monde par des explosifs dans les 50 dernières années.
Le procureur : Qu’est-ce que le monde pense de Ben Laden ?
L’accusé : Je ne peux répondre.
Le procureur : Est-ce que vous étiez près à prendre les armes pour soutenir les talibans ?
L'accusé : Oui. Je voulais être auprès des Talibans et prêter allégeance à toutes les directives qu’ils me donneraient.
Le Procureur : Etiez-vous près à mourir pour cette cause ?
L'accusé : Si c’est dans le cadre de l’islam, oui.
Le procureur : Pourquoi ce projet de visa en Syrie n’a pas abouti ?
L'accusé : Je suis allé à l’ambassade de la Syrie une première fois, ils ont refusé. Et dans un deuxième temps, ils ont refusé également.
Le procureur : Vous confirmez que vous aviez un pseudo, Saliou Sokhna ?
L'accusé : Oui.
Le procureur : Vous avez fait des recherches sur YouTube sur la personne de Omar Djaby dit Omsen ?
L'accusé : Oui. Parce que je le connaissais.
Le procureur : Quelles sont vos relations avec Imam Ndao ?
L'accusé : Quand vous lisez ma dernière conversation avec OMSEN, Imam Ndao était mon maître. J’habite près de chez l'Imam Ndao.
Le procureur : D’où est née cette relation avec Imam Ndao ?
L'accusé : Je priais dans sa mosquée lors des prières de Vendredi. Il m’a convaincu à travers ses prêches. Et il appliquait ses dires.
Le procureur : Comment vous êtes parvenu à avoir un lien direct avec Imam Ndao ?
Une question à laquelle l’accusé peine à répondre.
Les observations du procureur : Il dit qu’il habite près de chez l’Imam. Il lui est arrivé de partager le déjeuner avec lui. Il a des relations étroites avec lui. Mais moi en tant que citoyen je vais chaque vendredi prier à la mosquée et j’écoute ses prêches. Mais cela ne veut pas dire que je vais déjeuner chez l’Imam.
Des questions qui ont fait sortir les avocats de la défense, notamment Me Etienne Dionne, de ses gongs: "M. Le procureur vous tenez à enfoncer mon client"
Le juge à la robe noire : calmez-vous Me. Je suis le maître des lieux. C’est moi de dire si telle ou telle question est mal posée.
L’accusé : C’est moi qui me suis approché de lui.
Le procureur : Comment s'est passé le premier contact avec lui ?
L’accusé : c’est la manière dont il m’a convaincu. Je ne voulais même pas le rencontrer. On s’est rencontré la première fois dans un marché. Il m’avait pris comme son fils.
Le procureur : Est-ce qu’il vous est arrivé des moments d’échanger avec lui ?
L’accusé : On parlait sur tous les plans.
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