Car d'une, le jour du 14 février, c'est un tout autre évènement qui devrait occuper les esprits des citoyens ouzbeks, amoureux ou non, ont estimé les autorités : soit l'anniversaire de Babûr, le "tigre", le premier empereur moghol, de son vrai nom Zahir ud-din Muhammad.
D'autre part, la chanteuse pop incarne des divertissements vus d'un mauvais œil car "étrangers à notre culture", explique-t-on au ministère de l'éducation. Au fil du temps, les Ouzbeks s'étaient pourtant appropriés cette "nouvelle tradition", qui viendrait des temps reculés de l'histoire européenne - antiquité romaine ou Moyen-Age. Du coup, certains rechignent à se voir imposer une cérémonie patriotique un jour où ils avaient pris l'habitude de s'envoyer des messages sentimentaux, sortir au restaurant ou aller danser. Bref, ils sont "divisés sur cette évolution, qui est la dernière en date d'une série d'initiatives prises par les autorités contre l'influence occidentale", relève la BBC.
De cette série en question, l'article retient une campagne de critiques, l'année dernière, contre le rap et le hard rock – épinglés par une chaîne de télévision pour la jeunesse comme des musiques "sataniques", flirtant avec la drogue et l'immoralité. Et s'interroge : pourquoi ne pas censurer alors les clips de la fille du président ouzbek, Gulnara Karimova, qui chante langoureusement dans des décors où se côtoient téléphone portable, voiture de luxe et palais des merveilles. La princesse, hautement diplômée, s'est éprise de musique après avoir, selon Bakchich, mis la main sur la moitié de l'économie ouzbek : "Hôtels, restaurants, night-clubs, une chaîne de télévision (TV Markaz), une station de radio (Terra), un magazine (Bella Terra), une compagnie de téléphonie mobile… Rien ne résiste à sa boulimie. Elle contrôlerait en outre des pans entiers de l’industrie du pétrole et du gaz, ainsi que des secteurs des télécommunications, de l’agriculture (coton), de la construction ou encore de l’or."
En tout cas, à en juger par les deux clips ci-dessous, la pop de la fille du président (le premier clip) n'est pas si différente de celle de la chanteuse ouzbek réduite, en ce jour de Saint-Valentin, au silence:
D'autre part, la chanteuse pop incarne des divertissements vus d'un mauvais œil car "étrangers à notre culture", explique-t-on au ministère de l'éducation. Au fil du temps, les Ouzbeks s'étaient pourtant appropriés cette "nouvelle tradition", qui viendrait des temps reculés de l'histoire européenne - antiquité romaine ou Moyen-Age. Du coup, certains rechignent à se voir imposer une cérémonie patriotique un jour où ils avaient pris l'habitude de s'envoyer des messages sentimentaux, sortir au restaurant ou aller danser. Bref, ils sont "divisés sur cette évolution, qui est la dernière en date d'une série d'initiatives prises par les autorités contre l'influence occidentale", relève la BBC.
De cette série en question, l'article retient une campagne de critiques, l'année dernière, contre le rap et le hard rock – épinglés par une chaîne de télévision pour la jeunesse comme des musiques "sataniques", flirtant avec la drogue et l'immoralité. Et s'interroge : pourquoi ne pas censurer alors les clips de la fille du président ouzbek, Gulnara Karimova, qui chante langoureusement dans des décors où se côtoient téléphone portable, voiture de luxe et palais des merveilles. La princesse, hautement diplômée, s'est éprise de musique après avoir, selon Bakchich, mis la main sur la moitié de l'économie ouzbek : "Hôtels, restaurants, night-clubs, une chaîne de télévision (TV Markaz), une station de radio (Terra), un magazine (Bella Terra), une compagnie de téléphonie mobile… Rien ne résiste à sa boulimie. Elle contrôlerait en outre des pans entiers de l’industrie du pétrole et du gaz, ainsi que des secteurs des télécommunications, de l’agriculture (coton), de la construction ou encore de l’or."
En tout cas, à en juger par les deux clips ci-dessous, la pop de la fille du président (le premier clip) n'est pas si différente de celle de la chanteuse ouzbek réduite, en ce jour de Saint-Valentin, au silence: