Pour les jeunesses socialistes de Thiès, il ne s'agit pas de “réinventer la roue”. Puisque, ont-ils expliqué, “il y a eu une première expérience en 2000”. Et Pape Amadou Sall de souligner : “Lorsque les Sénégalais en avaient marre d’Abdou Diouf, lorsqu’ils exigeaient le changement, qu’est-ce qu’ils avaient fait à l’époque ? Ils étaient tout simplement allés prendre la personne qu’ils pensaient être la plus représentative, en la personne d’Abdoulaye Wade. Ils étaient allés le dénicher, le démarcher jusqu’à Paris”. “C’était Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Landing Savané, qui étaient partis convaincre le candidat Abdoulaye Wade pour venir se présenter, alors qu’il était réticent”, se rappelle le Secrétaire général des Unions régionale et communale des jeunesses Ps de Thiès qui souligne : «Parce qu’ils avaient tout simplement placé leur espoir en Abdoulaye Wade, puisqu’ils le croyaient le plus représentatif au niveau de l’opposition». Partant de là, les jeunes «verts» de la cité du Rail d’ajouter : «Aujourd’hui, on a beau détester le Parti socialiste, il faut, quand même, être honnête pour accepter qu’il est, au-delà de l’opposition, la formation majoritaire au Sénégal». Et Pape Amadou Sall de faire remarquer qu’«aucun parti au Sénégal, y compris celui au pouvoir, ne peut subir les assauts répétés que le Ps a subis de 2000 à maintenant. Les trahisons, les transhumants, les déstabilisations du régime en place et tous ceux qui sont sortis des pans du Ps pour créer leur parti (Abdoulaye Makhtar Diop, Mamadou Diop, Souty Touré, Djibo Ka, Moustapha Niasse)».
Les jeunesses socialistes de la ville de Thiès se veulent catégoriques : “Le Ps n’appartient pas à Ousmane Tanor Dieng. Ce dernier appartient à un système avec des règles de fonctionnement. Au niveau interne, il a son mot à dire, mais les décisions se prennent au niveau des instances. Ça, c’est la difficulté majeure. Ousmane Tanor Dieng n’a pas carte blanche, n’a pas un chèque à blanc pour aller vendanger les intérêts du Ps”.
Dans le souci de départager dans les règles de l’art Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, les jeunesses socialistes de Thiès, qui perçoivent ces deux derniers comme deux prestigieux leaders avérés, interchangeables, ne manquent pas de demander aux uns et aux autres de savoir raison garder. «S’ils sont ex-aequo au niveau des 9 critères édictés, incontestablement, on ne peut pas dénier au Parti socialiste le 10e critère relatif à la représentativité», a soutenu Pape Amadou Sall.
Tidiane CAMARA
Le Populaire
Les jeunesses socialistes de la ville de Thiès se veulent catégoriques : “Le Ps n’appartient pas à Ousmane Tanor Dieng. Ce dernier appartient à un système avec des règles de fonctionnement. Au niveau interne, il a son mot à dire, mais les décisions se prennent au niveau des instances. Ça, c’est la difficulté majeure. Ousmane Tanor Dieng n’a pas carte blanche, n’a pas un chèque à blanc pour aller vendanger les intérêts du Ps”.
Dans le souci de départager dans les règles de l’art Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, les jeunesses socialistes de Thiès, qui perçoivent ces deux derniers comme deux prestigieux leaders avérés, interchangeables, ne manquent pas de demander aux uns et aux autres de savoir raison garder. «S’ils sont ex-aequo au niveau des 9 critères édictés, incontestablement, on ne peut pas dénier au Parti socialiste le 10e critère relatif à la représentativité», a soutenu Pape Amadou Sall.
Tidiane CAMARA
Le Populaire