Les responsables de la société Senac SA, en charge de la mise en œuvre et de l’exploitation de l’autoroute à péage, jugent « normal » le démarrage depuis le 28 octobre 2011, du péage appliqué sur les cinq premiers kilomètres de l’ouvrage. Répondant aux questions que beaucoup de sénégalais se posent actuellement sur l’opportunité d’une telle mesure, le Directeur Général Eiffage Sénégal, par ailleurs administrateur Général de Senac SA, M. Gérard Sénac, face à la presse hier, mercredi 16 novembre à Dakar, a brandi le contrat qui lie son entreprise à l’Etat du Sénégal, arguant la supervision des partenaires financiers qui aident l’Etat pour la réalisation des premiers cinq kilomètres. Gérard Sénac a rappelé que dans l’appel d’offres, « il était prévu contractuellement que lorsque le concessionnaire prendrait possession des lieux, on mettrait ce tronçon au péage afin de commencer à amortir le coût de l’autoroute. »
A l’en croire, les calculs ont été faits sur la base d’un appel d’offres international validé par la Banque mondiale, l’Agence française de développement (Afd), la Banque africaine de développement (Bad). « Si on nous avait dit qu’il n’y a pas de péage sur les cinq premiers kilomètres avant la fin du projet, on aurait chiffré et l’Etat du Sénégal paierait des subventions supplémentaires. M. Sénac de rappeler que le contrat pour le début du péage avait prévu la date du 1er septembre 2011. « C’était mal tombé parce que c’était la veille de la korité. Ce qui nous a amené à laisser l’autoroute gratuite pendant huit jours ». Malheureusement, s’est-il désolé, « il y a eu après des problèmes d’inondations nous obligeant à pomper l’eau qui débordait sur l’autoroute. Tout ça pour dire que le péage est purement contractuel et les questions actuellement sont à poser à l’Etat ou à l’Apix. Il faut savoir que si ce n’est pas l’usager qui paye, c’est à l’Etat de le faire ».
Les pieds dans le plat
Sur les tarifs, le patron de Senac SA a par ailleurs reconnu qu’ « il est toujours difficile pour les usagers de la route de rouler gratuitement et de se retrouver à payer pour le même tronçon. » Concernant la gestion de l’argent collecté dans le péage, il a précisé que les 400 FCfa qui sont collectés ne reviennent pas pour la société. « Ce n’est pas du bénéfice parce que d’abord il faut rembourser les emprunts qu’on a fait ». Avant de rappeler : « On a mis, en gros, 40% du financement du coût de la réalisation du projet.C’est Eiffage et ses préteurs c’est-à-dire les banques avec qui on contracté pour obtenir cet argent. Ensuite, pendant 30 ans, il faut entretenir l’autoroute, la sécuriser ».
Mais Senac a mis les pieds dans le plat en ajoutant : « Celui qui n’est pas content, on ne l’oblige pas à venir sur l’autoroute à péage parce qu’il existe deux routes pour sortir de Dakar. Ce qui veut dire que l’usager n’est pas prisonnier de l’autoroute à péage ».
Pour souligner l’opportunité du projet, après deux semaines de péage, M. Sénac fait savoir que « depuis que le péage est en place, il y a moins d’embouteillage au rond-point 7 up parce que l’autoroute régule ». Avant de reconnaitre l’existence d’embouteillages avec des voitures qui attendent cinq minutes au niveau de l’autoroute à péage. D’après lui, cette situation est perçue à l’heure de pointe (19 h-20 h), les week-ends de fin du mois où « on se retrouve avec plus de mille véhicules par heure ».
Il a tout de même tenu à faire comprendre que « Les usagers ne paient pas pour rouler sur quatre kilomètres mais pour tout ce qu’ils ne voient pas c’est-à-dire l’entretien et la garantie. Il faut savoir que l’Etat ne va pas sortir un franc pendant 30 ans. C’est nous qui allons le faire pour entretenir l’autoroute et au bout de 30 ans on devra laisser l’infrastructure dans un état neuf ».
Sur la même lancée, Didier Payerne a tiré un premier bilan « positif » après le début du péage en soulignant qu’«en 15 jours de péage, on s’est rendu compte que nos personnels sont très performants dès le premier jour après une formation reçue.» L’autoroute aurait permis la création de 80 emplois fixes et qu’il y est attendu 18 mille véhicules par jour. M. Payerne a en outre précisé que « contrairement à ce qui est avancé, le tarif qui sera appliqué sur le tronçon Patte d’Oie-Diamniadio est de 1500 FCfa ». Avant de reconnaitre que les 12 millions de FCfa de pertes de recettes par jour qu’auraient occasionnées le décalage du début du péage n’est « pas tout à fait faux conformément à ce qui a été prévu dans le modèle financier du projet. »
Sudonline
A l’en croire, les calculs ont été faits sur la base d’un appel d’offres international validé par la Banque mondiale, l’Agence française de développement (Afd), la Banque africaine de développement (Bad). « Si on nous avait dit qu’il n’y a pas de péage sur les cinq premiers kilomètres avant la fin du projet, on aurait chiffré et l’Etat du Sénégal paierait des subventions supplémentaires. M. Sénac de rappeler que le contrat pour le début du péage avait prévu la date du 1er septembre 2011. « C’était mal tombé parce que c’était la veille de la korité. Ce qui nous a amené à laisser l’autoroute gratuite pendant huit jours ». Malheureusement, s’est-il désolé, « il y a eu après des problèmes d’inondations nous obligeant à pomper l’eau qui débordait sur l’autoroute. Tout ça pour dire que le péage est purement contractuel et les questions actuellement sont à poser à l’Etat ou à l’Apix. Il faut savoir que si ce n’est pas l’usager qui paye, c’est à l’Etat de le faire ».
Les pieds dans le plat
Sur les tarifs, le patron de Senac SA a par ailleurs reconnu qu’ « il est toujours difficile pour les usagers de la route de rouler gratuitement et de se retrouver à payer pour le même tronçon. » Concernant la gestion de l’argent collecté dans le péage, il a précisé que les 400 FCfa qui sont collectés ne reviennent pas pour la société. « Ce n’est pas du bénéfice parce que d’abord il faut rembourser les emprunts qu’on a fait ». Avant de rappeler : « On a mis, en gros, 40% du financement du coût de la réalisation du projet.C’est Eiffage et ses préteurs c’est-à-dire les banques avec qui on contracté pour obtenir cet argent. Ensuite, pendant 30 ans, il faut entretenir l’autoroute, la sécuriser ».
Mais Senac a mis les pieds dans le plat en ajoutant : « Celui qui n’est pas content, on ne l’oblige pas à venir sur l’autoroute à péage parce qu’il existe deux routes pour sortir de Dakar. Ce qui veut dire que l’usager n’est pas prisonnier de l’autoroute à péage ».
Pour souligner l’opportunité du projet, après deux semaines de péage, M. Sénac fait savoir que « depuis que le péage est en place, il y a moins d’embouteillage au rond-point 7 up parce que l’autoroute régule ». Avant de reconnaitre l’existence d’embouteillages avec des voitures qui attendent cinq minutes au niveau de l’autoroute à péage. D’après lui, cette situation est perçue à l’heure de pointe (19 h-20 h), les week-ends de fin du mois où « on se retrouve avec plus de mille véhicules par heure ».
Il a tout de même tenu à faire comprendre que « Les usagers ne paient pas pour rouler sur quatre kilomètres mais pour tout ce qu’ils ne voient pas c’est-à-dire l’entretien et la garantie. Il faut savoir que l’Etat ne va pas sortir un franc pendant 30 ans. C’est nous qui allons le faire pour entretenir l’autoroute et au bout de 30 ans on devra laisser l’infrastructure dans un état neuf ».
Sur la même lancée, Didier Payerne a tiré un premier bilan « positif » après le début du péage en soulignant qu’«en 15 jours de péage, on s’est rendu compte que nos personnels sont très performants dès le premier jour après une formation reçue.» L’autoroute aurait permis la création de 80 emplois fixes et qu’il y est attendu 18 mille véhicules par jour. M. Payerne a en outre précisé que « contrairement à ce qui est avancé, le tarif qui sera appliqué sur le tronçon Patte d’Oie-Diamniadio est de 1500 FCfa ». Avant de reconnaitre que les 12 millions de FCfa de pertes de recettes par jour qu’auraient occasionnées le décalage du début du péage n’est « pas tout à fait faux conformément à ce qui a été prévu dans le modèle financier du projet. »
Sudonline