Quelle crédibilité accorder à un homme tel qu’Ahmed Khalifa Niasse ? C’est la question que l’on est tenté de se poser en jetant un coup d’œil dans le rétroviseur. Et pour cause, on se rendra vite compte que l’homme est, aujourd’hui, en train de torpiller ce qu’il considérait, il y a juste quelques mois, comme étant tout à fait normal. Il s’agit, évidemment, de la possibilité, pour Karim Wade, de devenir le prochain Président de la République du Sénégal. Il y en a, certainement, qui vont écarquiller les yeux.
Mais, c’est la pure réalité. La preuve, par les propos que l’homme politique, en perpétuelle quête d’intérêts personnels, a eu à tenir dans la presse, il y a quelques mois. En effet, s’exprimant sur les ondes de la défunte radio de Madiambal Diagne, Première Fm, le dimanche 14 octobre 2 007, le n° 1 de la Fap, qui apportait la réplique à ceux qui s’inscrivaient en faux contre la nomination de Karim à la tête de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), disait ceci : « on ne va pas se priver de ses compétences parce que son père est Président ». Dans le même sillage, l’homme d’affaire avait estimé qu’en démocratie, il était tout à fait permis que le fils d’un dirigeant exerce des fonctions élevées (et que) si Senghor et Diouf n’avaient pas nommé leurs enfants à des postes de responsabilité, c’est tout simplement parce que ces derniers n’avaient pas les compétences requises.
La même position avait été affichée par M. Niasse pour ce qui est des ambitions présidentielles que l’on prêtait à Karim. Mieux encore, il avait ouvertement exprimé sa détermination à travailler pour faire de l’actuel ministre des Infrastructures, le chef de file du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et donc le mieux placé pour succéder à Me Wade. « Seck (Idrissa Seck), Karim et Macky sont tous les enfants politiques de Wade. Mais ma préférence va à Karim. (…). Moi, je favorise Karim, et dès qu’il sera installé, je prendrai ma retraite », avait-il clairement dit. C’est dire combien l’homme a la prouesse de retourner sa veste au gré de ses intérêts. Et c’est le même coup qu’il en train de réitérer en invitant Idrissa Seck à se rebeller contre Me Wade et à rejoindre le camp des adversaires politiques de ce dernier. Il faudrait, en effet, rappeler que lors de cette même émission radiophonique, le politicien avait informé que sa position vis-à-vis du maire de Thiès dépendait strictement de celle de Me Wade. « Quant à Idrissa Seck, j’en penserai ce que Wade en pensera », avait-il tranché. Une position qui semble, désormais, appartenir au passé. Mais, peut-on s’attendre à autre chose de la part de cet homme ? La réponse à cette interrogation est, évidemment, négative, vu la nature versatile de l’homme. D’ailleurs, les Sénégalais ont fini de le ranger dans le lot des opportunistes et autres maître-chanteurs qui ne roulent leur bosse que là où se trouvent leurs intérêts.
C’est, effectivement, une lapalissade que de dire qu’Ahmed Khalifa Niasse ne jouit plus d’aucune crédibilité de la part de ses compatriotes et, encore moins, de ses « partenaires » de circonstance de l’opposition. En atteste le snobisme dont il fait l’objet de la part de Macky Sall qui, pourtant, disait avoir accepté de cheminer avec le politicien. C’était le dimanche 23 mai 2 010. Et depuis, aucun pas concret n’a été posé dans ce sens. D’ailleurs, le principal intéressé semble, lui-même, avoir compris la situation. Ainsi, après avoir crié partout qu’il allait faire face à Me Wade en 2 012, il a finalement pris l’option de mettre en selle sa femme. Une initiative qui, certainement, va lui coûter des millions de francs Cfa et qui, évidemment, ne va lui apporter que de l’humiliation.
Thiané NDIAYE
le messager
Mais, c’est la pure réalité. La preuve, par les propos que l’homme politique, en perpétuelle quête d’intérêts personnels, a eu à tenir dans la presse, il y a quelques mois. En effet, s’exprimant sur les ondes de la défunte radio de Madiambal Diagne, Première Fm, le dimanche 14 octobre 2 007, le n° 1 de la Fap, qui apportait la réplique à ceux qui s’inscrivaient en faux contre la nomination de Karim à la tête de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), disait ceci : « on ne va pas se priver de ses compétences parce que son père est Président ». Dans le même sillage, l’homme d’affaire avait estimé qu’en démocratie, il était tout à fait permis que le fils d’un dirigeant exerce des fonctions élevées (et que) si Senghor et Diouf n’avaient pas nommé leurs enfants à des postes de responsabilité, c’est tout simplement parce que ces derniers n’avaient pas les compétences requises.
La même position avait été affichée par M. Niasse pour ce qui est des ambitions présidentielles que l’on prêtait à Karim. Mieux encore, il avait ouvertement exprimé sa détermination à travailler pour faire de l’actuel ministre des Infrastructures, le chef de file du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et donc le mieux placé pour succéder à Me Wade. « Seck (Idrissa Seck), Karim et Macky sont tous les enfants politiques de Wade. Mais ma préférence va à Karim. (…). Moi, je favorise Karim, et dès qu’il sera installé, je prendrai ma retraite », avait-il clairement dit. C’est dire combien l’homme a la prouesse de retourner sa veste au gré de ses intérêts. Et c’est le même coup qu’il en train de réitérer en invitant Idrissa Seck à se rebeller contre Me Wade et à rejoindre le camp des adversaires politiques de ce dernier. Il faudrait, en effet, rappeler que lors de cette même émission radiophonique, le politicien avait informé que sa position vis-à-vis du maire de Thiès dépendait strictement de celle de Me Wade. « Quant à Idrissa Seck, j’en penserai ce que Wade en pensera », avait-il tranché. Une position qui semble, désormais, appartenir au passé. Mais, peut-on s’attendre à autre chose de la part de cet homme ? La réponse à cette interrogation est, évidemment, négative, vu la nature versatile de l’homme. D’ailleurs, les Sénégalais ont fini de le ranger dans le lot des opportunistes et autres maître-chanteurs qui ne roulent leur bosse que là où se trouvent leurs intérêts.
C’est, effectivement, une lapalissade que de dire qu’Ahmed Khalifa Niasse ne jouit plus d’aucune crédibilité de la part de ses compatriotes et, encore moins, de ses « partenaires » de circonstance de l’opposition. En atteste le snobisme dont il fait l’objet de la part de Macky Sall qui, pourtant, disait avoir accepté de cheminer avec le politicien. C’était le dimanche 23 mai 2 010. Et depuis, aucun pas concret n’a été posé dans ce sens. D’ailleurs, le principal intéressé semble, lui-même, avoir compris la situation. Ainsi, après avoir crié partout qu’il allait faire face à Me Wade en 2 012, il a finalement pris l’option de mettre en selle sa femme. Une initiative qui, certainement, va lui coûter des millions de francs Cfa et qui, évidemment, ne va lui apporter que de l’humiliation.
Thiané NDIAYE
le messager