J'écris pour me confier, pour me vider, pour décharger ce trop plein d'émotions. J'écris pour tourner la page ou la déchirer. J'écris pour me soulager. À mes 15 ans, je me suis fait agresser sexuellement (oral) par des "tu suces" "tu baises?"
À mes 16 ans, je me suis fait opérer car j'ai appris que j'allais perdre mon rein gauche et qu'il fallait l'opérer. L'autre est à surveiller de très près. À mes 17 ans, j'ai appris le cancer de ma maman, la rupture de mon premier amour et ma grand-mère était malade
À mes 17 ans toujours, j'ai appris que j'avais une maladie à vie. J'ai une dysidrose. J'ai des problèmes de coordinations entre mes gestes et mon cerveau. Ils sont en décalage. Cette maladie est un malaise, un handicap invisible. La dyspraxie est pourtant une pathologie lourde et handicapante au quotidien. Elle est caractérisée par une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des gestes.
Depuis ma jeunesse je n'ai jamais d'amis : des critiques, des moqueries perpétuellement.
Depuis ma jeunesse, mon père est violent et strict. Plusieurs fois j'ai eu des claques, et des punitions. Mais je suis encore là et même si mon rein droit est à la limite, je suis là, je suis en vie, je ne me suis jamais droguée, mise à fumer ou à boire pour oublier. Je me suis vidée... une partie de ma vie !
girls.fr
À mes 16 ans, je me suis fait opérer car j'ai appris que j'allais perdre mon rein gauche et qu'il fallait l'opérer. L'autre est à surveiller de très près. À mes 17 ans, j'ai appris le cancer de ma maman, la rupture de mon premier amour et ma grand-mère était malade
À mes 17 ans toujours, j'ai appris que j'avais une maladie à vie. J'ai une dysidrose. J'ai des problèmes de coordinations entre mes gestes et mon cerveau. Ils sont en décalage. Cette maladie est un malaise, un handicap invisible. La dyspraxie est pourtant une pathologie lourde et handicapante au quotidien. Elle est caractérisée par une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des gestes.
Depuis ma jeunesse je n'ai jamais d'amis : des critiques, des moqueries perpétuellement.
Depuis ma jeunesse, mon père est violent et strict. Plusieurs fois j'ai eu des claques, et des punitions. Mais je suis encore là et même si mon rein droit est à la limite, je suis là, je suis en vie, je ne me suis jamais droguée, mise à fumer ou à boire pour oublier. Je me suis vidée... une partie de ma vie !
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